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Si quelqu'un pouvait copier l'intégralité de l'article...

Dominique Bourg : « La priorité politique devrait être de préserver l’habitabilité de la planète » (Le Monde)

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« La victoire a beaucoup de parrains tandis que la défaite est orpheline » (Talleyrand).


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 16 Déc 2018 01:11 
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Philosophe, professeur à la faculté des géosciences et de l’environnement de l’université de Lausanne, Dominique Bourg est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, parmi lesquels Vers une démocratie écologique : le citoyen, le savant et le politique (Seuil, 2010), le Dictionnaire de la pensée écologique (PUF, 2015) et Une nouvelle terre, pour une autre relation au monde (Desclée de Brouwer, 2018).
Dans une interview au Monde, il pointe la contradiction entre la prise de conscience du risque climatique par les citoyens et la faiblesse de l’action des gouvernements.

Les alertes sur l’urgence climatique se multiplient et, pourtant, nous semblons être collectivement dans l’incapacité d’agir, sinon dans le déni. Comment expliquez-vous cette distorsion ?

Nous sommes des animaux forgés par un processus d’hominisation qui a duré des centaines de milliers d’années. Au cours de cette longue histoire, nous avons été formatés pour réagir rapidement à des dangers immédiats, devant des prédateurs et souvent par la fuite.

Avec le changement climatique, pour la première fois, l’humanité se trouve confrontée à une menace majeure mais qui est longtemps apparue à la fois diffuse et lointaine. Nous n’en étions pas directement informés par nos sens, mais par une médiation scientifique. A cet égard, la communication du GIEC [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat], présentant des projections de hausse des températures moyennes pour la fin du siècle, avec des données abstraites, a involontairement conforté cette impression d’éloignement du danger.


Clairement, nous entrons aujourd’hui dans une nouvelle phase. L’été 2018 a été marqué par une succession de signaux très forts – une canicule qui a touché tout l’hémisphère Nord, des niveaux de température sans précédent depuis le XIXe siècle, des incendies de forêt inédits dans des pays comme la Suède, des inondations dévastatrices dans l’Aude ou en Suisse… – qui ont fait percevoir à la population, de manière sensible, concrète, qu’il se passe quelque chose de nouveau, que le monde que nous connaissions est en train de changer sous nos yeux. Le changement climatique, que l’on croyait lointain, devient d’un seul coup présent.

En outre, la communication du GIEC a elle aussi changé. Son dernier rapport sur les impacts d’un monde plus chaud de 1,5 ou de 2 °C ne parle plus de la fin du siècle, mais d’échéances proches, 2030 ou 2050, c’est-à-dire demain. Tout cela entraîne une prise de conscience nouvelle. Les récentes « marches pour le climat » – en France, celles du 8 septembre et du 13 octobre ont réuni plus de 100 000 personnes, à Bruxelles, celle du 2 décembre, 65 000 – en sont l’expression. En pleine crise des « gilets jaunes », les manifestations du 8 décembre, contre toute attente, ont aussi été couronnées de succès.

Pour autant, on ne voit guère de mobilisation des Etats sur le front du climat…

On assiste en effet à deux phénomènes contradictoires : d’un côté, la réalité du changement climatique devient de plus en plus sensible pour les individus ; de l’autre, cette réalité est de moins en moins présente dans l’agenda politique des gouvernements.
Aux Etats-Unis, Donald Trump, qui a choisi de sortir de l’accord de Paris, dit « ne pas croire » ses propres scientifiques qui viennent de remettre un rapport – commandé par le Congrès américain – sur le coût économique du dérèglement climatique. Cela, alors même que la facture du cyclone Harvey de l’été 2017 et de ses inondations hors normes atteint la somme gigantesque de 180 milliards de dollars.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi COP24 : les Etats pétroliers, experts en blocage des négociations climatiques
Au Brésil, le vainqueur de l’élection présidentielle, Jair Bolsonaro, envisage lui aussi de se retirer de l’accord de Paris et a décidé de ne pas accueillir la COP 25. L’Europe fait face à une montée des peurs liées notamment aux questions identitaires et de migrations, et une nouvelle génération de dirigeants affiche son scepticisme quant au changement climatique. En France même, Emmanuel Macron se pose en hérault du climat, mais il le fait davantage en paroles qu’en actes. Lui et son gouvernement ont d’ailleurs fait échouer la taxe carbone faute de cohérence et d’accompagnement social.

Face à la carence des Etats, les initiatives sectorielles ou individuelles pour consommer moins ou mieux, par exemple, peuvent-elles suffire ?

Le climat est un enjeu de civilisation, comme le sont aussi la biodiversité ou les ressources naturelles, vis-à-vis desquelles nous nous sommes enfermés dans un modèle de prédation accélérée qui n’est pas tenable. Cet enjeu exige une coordination internationale : il n’y aura de solution que globale, ce qui demande que toutes les nations se montrent volontaristes et agissent ensemble, avec l’appui des populations.
Les actions citoyennes et, plus largement, non étatiques, vont bien sûr dans le bon sens. Mais il y a une question d’échelle. Pour réduire de façon massive les émissions de gaz à effet de serre, rompre avec le modèle énergétique actuel, mettre fin au financement des fossiles par les banques, changer de modèle agricole et alimentaire, repenser l’habitat et les modes de transports… il faut revoir l’ensemble des politiques publiques. On n’y arrivera pas si toutes les initiatives ne trouvent pas un débouché politique, ce qui, dans une démocratie, passe par les urnes. Nous avons besoin, sur ce sujet crucial, d’une offre politique renouvelée.

Que proposez-vous ?
Si nous persévérons dans la dynamique actuelle de dégradation des conditions d’habitabilité de la Terre, c’est tout l’édifice social qui s’écroulera. Il est désormais trop tard pour empêcher que le changement climatique ait des impacts sévères. Mais il n’est pas encore trop tard pour les limiter et pour éviter un emballement incontrôlable du système climatique.
Il nous faut donc changer radicalement de priorité. Ce n’est plus la liberté de produire et de consommer sans entraves qui devrait être au centre de l’action politique, mais la préservation de l’habitabilité de la planète. Le problème n’est plus de savoir comment accumuler un maximum de richesses, s’il convient de la faire ruisseler ou de la répartir immédiatement… Le problème est tout autre. Parviendrons-nous encore à produire de la richesse, et plus encore à en jouir paisiblement, sans devoir nous terrer pour nous protéger des vagues de chaleur et autres fureurs du climat ? Serons-nous même encore capables de nous nourrir ? La photosynthèse ralentit quand la température excède par trop 30 °C et s’arrête entre 40 et 45 °C.
Nous ne devrions plus organiser nos débats politiques autour de l’opposition droite/gauche, mais autour de celle opposant ceux qui veulent préserver les conditions de vie sur terre à ceux qui n’ont cure de les détruire, quel qu’en soit le prétexte. Par les flux d’énergie et de matière qu’elle requiert, la richesse détruit en réalité nos conditions d’existence. Dès lors, au nom de quoi certains s’arrogent-ils un pouvoir de destruction sans bornes, au détriment du plus grand nombre ?


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 16 Déc 2018 11:01 
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Merci !

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CO2 et virus oubliés : le permafrost est "une boîte de Pandore" (France Culture)

Tandis que les règles d'application de l'accord de Paris ont été adoptées lors de la COP24 en Pologne, en Sibérie ou au Canada le pergélisol (permafrost en anglais) poursuit son dégel. Cette couche de sol renferme d'énormes quantités de carbone et des virus potentiellement dangereux pour l'Homme.

Les effets du réchauffement climatique sont multiples : hausse des températures, fontes des glaciers, hausse du niveau des mers, sécheresse, changements de la biodiversité, migrations humaines, etc. Parmi toutes ces catastrophes en cours ou à venir, il en est une majeure, qui se déroule en ce moment en Alaska, au Canada et en Russie. Selon les scénarios les plus optimistes, d'ici 2100, 30% du pergélisol pourraient disparaître. Entamé depuis plusieurs années, le dégel de cette couche géologique, composée de glace et de matières organiques, menace de libérer des quantités astronomiques de CO2, entraînant potentiellement un réchauffement climatique encore plus important et rapide que prévu. Le pergélisol préserve également de nombreux virus, oubliés ou inconnus. En 2016, un enfant a ainsi été tué par de l'anthrax. Le virus de la maladie du charbon avait été libéré suite au dégel d'un cadavre de renne vieux de 70 ans !

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 16 Déc 2018 14:18 
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Urgence climatique : seuls ceux qui ont des ressources psychologiques fortes peuvent vivre avec (France Inter)

" Il y a ceux qui nient la vérité, ceux qui se disent que ça ne peut pas être si terrible, ceux qui croient qu'une solution sera trouvée pour faire disparaître le problème, et ceux qui connaissent la vérité mais qui ne la laisse sortir que par moment. Seuls quelques uns, avec des ressources psychologiques fortes, sont capables de vivre avec en permanence. Certains militants sont comme ça. Cela fait peur de penser à un monde à +4°C, les extinctions, les mauvaises récoltes, les migrations de masse, les tempêtes et les incendies. Alors on se protège en utilisant des mécanismes de défense psychologiques. On l'ignore, on ne lit pas certains reportages, on se dit que les humains ont résolu d'autres problèmes difficiles, ou on espère que Dieu nous sauvera", explique Clive Hamilton.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 16 Déc 2018 21:55 
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« Quand on sait » : la société industrielle face à son effondrement (Documentaire)

Quand on sait, premier film d’Emmanuel Cappellin, expose le gigantisme vertigineux de la société de consommation et son inexorable déclin. En réaction, le réalisateur essaye de cerner les nouveaux récits qui émergent et qui tentent d’expliquer les défis auxquelles s’expose l’humanité.

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Les collapsologues sont-ils dangereux ? ( Usbek & Rica)

Lundi 3 décembre 2018, au Théâtre de la Porte Saint-Martin, à Paris, le biologiste Pablo Servigne comparaissait devant la cour du Tribunal pour les Générations Futures d’Usbek & Rica. Devant un jury citoyen tiré au sort dans la salle, le co-inventeur du terme « collapsologie » - qu’on peut définir comme une démarche d'étude de l’effondrement de notre société industrielle et de ce qui pourrait lui succéder - a dû répondre à trois chefs d’accusation : « défaitisme », « sectarisme » et « démarche pseudo-scientifique ». Compte-rendu d'un procès dense et musclé.

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Présages #17 - Vincent Mignerot - Environnement, transition, nouveaux récits : faire tomber les mythes

Vincent Mignerot est chercheur indépendant, et travaille sur la notion d’effondrement.
Il a fondé le Comité Adrastia en 2014, association qui a pour objectif d’anticiper et de préparer le déclin de la civilisation thermo-industrielle.
Vincent Mignerot développe une “théorie écologique de l’esprit”, qui cherche à expliquer la singularité environnementale de l’humain. Il explique également pourquoi la transition énergétique, bien plus qu’un échec, serait une fable destructrice, tout comme l’ensemble des récits reposant sur le postulat qu’il est possible de “protéger l’environnement”.
Parce qu’elles souhaitent se confronter au réel, dépasser la pensée magique, les mythes et les histoires que l’humanité se raconte, ses théories sont souvent troublantes et déstabilisantes.

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« 86 % des poissons présents dans les étals des grandes surfaces visitées sont pêchés selon des méthodes non durables ou dans des stocks surexploités »

https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/12/17/la-quasi-totalite-des-poissons-vendus-en-grande-surface-ne-sont-pas-issus-de-la-peche-durable_5398619_3244.html


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 17 Déc 2018 17:02 
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Tu m'étonnes.
Mais tant que les gens raisonneront en courses = grande surface...

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Tel est mon bon plaisir.


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Localisation: La Forêt-Fouesnant, Mecque des navigateurs.
Surtout pour le poisson mais ça devient de plus en plus difficile à Caen d'acheter du poisson hors des grandes surfaces. Ici j'ai la chance d'avoir un poissonnier qui va tous les matins à la criée de Concarneau. Moins de choix mais que du frais et pas trop cher. Les coquilles des Glénan (période très réduite), le tacaud (introuvable loin des côtes car voyage mal et se dégrade vite ...), les langoustines quand leur prix est abordable ... <3 Et au centre Leclerc aussi, la plupart des poissons et crustacés viennent des ports environnants.


Dernière édition par bigdudu le 17 Déc 2018 19:14, édité 1 fois.

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Localisation: Chez Monique
Molko a écrit:
Tu m'étonnes.
Mais tant que les gens raisonneront en courses = grande surface...

:yes:

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Alors Baliballon, quelle est votre analyse ?


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En ce qui concerne les poissons, une étude parue dans Science il y a déjà plus de 10 ans avançait leur disparition aux alentours de 2050.

Sans changement, les poissons pourraient disparaître des océans d'ici à 2050 (Le Monde)

Dans un autre domaine, mais qui concerne les littoraux, la "bétonisation" à tous crins entraînera rapidement l'épuisement de la ressource de sable.

Image

Source : Image

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bigdudu a écrit:
Surtout pour le poisson mais ça devient de plus en plus difficile à Caen d'acheter du poisson hors des grandes surfaces. Ici j'ai la chance d'avoir un poissonnier qui va tous les matins à la criée de Concarneau. Moins de choix mais que du frais et pas trop cher. Les coquilles des Glénan (période très réduite), le tacaud (introuvable loin des côtes car voyage mal et se dégrade vite ...), les langoustines quand leur prix est abordable ... <3 Et au centre Leclerc aussi, la plupart des poissons et crustacés viennent des ports environnants.


Dans mes souvenirs, la poissonnerie de l'inter d'octeville était bien aussi.

Edit: et maintenant que j'habite loin de la mer ben je mange presque plus de poissons. Consommer local c'est aussi ne pas manger de tout, et c'est pas grave.


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