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J'ai toujours pas compris pourquoi tout le monde s'excitait là-dessus. On cultive vraiment l'art des polémiques ridicules. Entre le commentateur de gôche patenté de l'indignation sélective qui vient nous dire que ça nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire et les analyses kashiennes avec leur finesse légendaire, s'il faut choisir, je dirais que la palme de l'indignité ne va pas au plus mal dégrossi des deux.

Je me suis pris quelques claques dans la gueule de la part de profs quand j'étais élève et je ne me suis jamais fait passer pour une victime, même lorsqu'elles n'étaient pas tout à fait méritées de façon ponctuelle, ça compensait pour les autres fois.

Tu ne mesures pas les graves conséquences qu'ont eu sur toi les claques dans la gueule

Kainri, les gilets jaunes font de la politique. Et c'est très bien. Qu'ils soient invités par les plateaux de télé et radio ou qu'ils restent cantonnés sur le rond-point.
Si on commence à dire que faire de la politique, c'est mal, autant tout de suite demander à Xi Jinping de prendre le pouvoir, on cessera en effet de faire de la politique.

https://youtu.be/5sVzJujmzH0

Autre zone d’ombre : avec les groupes, le phénomène de bulle de filtre, qui conforte l’utilisateur d’un réseau social dans un ensemble de publications avec lesquelles il est en accord idéologique, fonctionne à plein régime. Dans les groupes des « gilets jaunes », tout le monde est d’accord, ou presque, sur le fond, même si le débat est vivace autour des revendications et des moyens d’action.

Ainsi, les informations mensongères, contre lesquelles Facebook a fini par consacrer de nombreux efforts pour en limiter la portée, ne trouvent pas forcément de contradicteurs ou de mises en perspective au sein des groupes de « gilets jaunes », dans lesquels se relaient des prises de parole de citoyens (notamment avec des vidéos en direct) et des messages qui commentent parfois des rumeurs complètement infondées.

Oh nan j'ai fait des bisous à Graham hier soir

Je te comprends, moi aussi quand j'ai un peu picolé j'aime tout le monde.