Peeters : « Dans le vestiaire, on voit beaucoup de joie »Ligue 1. Dijon - SM Caen, demain (20 h). Le milieu de terrain belge Stef Peeters joue et prend beaucoup de plaisir au quotidien. Il dit savourer ce renouveau et aspire à franchir un palier cette saison.
Stef, quel regard portez-vous sur votre début de saison ?
Je suis content, j’ai joué les trois matches et eu beaucoup de temps de jeu. Pour moi, c’est un bon début si l’on compare avec la saison passée.
On vous sent plus libéré dans vos attitudes…
C’est vrai pour moi, c’est aussi vrai pour toute l’équipe. C’est le changement de staff qui est à l’origine de cela. On travaille différemment, on joue mieux au ballon et l’état d’esprit est meilleur. Le groupe est plus soudé, cela rend les choses plus faciles sur le terrain.
Qu’est-ce qui a changé sur le terrain ?
On cherche beaucoup plus à jouer au ballon. La tactique est plus claire, tout est plus facile à comprendre pour nous : on sait ce que le coach veut et la façon dont on doit bouger sur le terrain. Si tu reçois un ballon, tu sais que tel partenaire sera à tel endroit. Tout le monde voit que l’on joue plus au sol. Dans ce domaine, la première mi-temps face à Nice était vraiment bonne.
La passe est votre principal moyen d’expression ?
J’ai besoin d’être performant dans ce domaine. Je suis capable de multiplier les courses, mais je ne suis pas un joueur de duels. Certains vont prendre tout de suite de la masse en travaillant. Moi, je peux faire encore de la musculation pendant vingt ans, je ne changerai pas beaucoup. C’est vraiment par la passe que je dois m’exprimer. Je sais que je dois encore plus montrer. Pour moi, ce n’est pas vraiment une pression, davantage une question de concentration. J’ai plutôt une bonne technique. Alors si je suis concentré, le reste doit suivre.
Quid de la confiance ?
La confiance, c’est tout. Cela se voit dans le domaine des coups de pied arrêtés. Tout le monde dit que cela relève purement de la technique individuelle. Pour moi, cela se joue davantage dans la tête que dans les pieds.
Et vous les tirez plutôt bien jusque-là…
Oui, c’est mieux. Tout est mieux (rires).
Il ne manque qu’une victoire à ce groupe ?
Ça va aider, mais je n’ai pas le sentiment que l’on ait un blocage. Aujourd’hui, je viens avec beaucoup de plaisir à l’entraînement, et j’en prends aussi énormément. C’est la grande différence. Quand tu ressens parfois le côté contrainte, ce n’est pas bon. Sur le terrain, dans le vestiaire, on voit beaucoup de joie. En observant quelques joueurs déjà présents la saison passée, je vois une différence et elle est positive pour tous. Je ne sais pas quel était le problème la saison passée. C’était ma première année en France mais aujourd’hui, je me sens mieux dans ce club.
Que vous a appris votre première saison en Ligue 1 ?
J’ai progressé comme homme, pas seulement comme joueur. Les six premiers mois, j’ai vraiment eu besoin de m’adapter à ce nouvel environnement. Pendant l’hiver, les choses se sont débloquées et j’ai joué. Pas toujours bien, à l’image de l’équipe.
En interne, tout le monde loue la volonté de jouer au ballon. Que manque-t-il pour y ajouter l’efficacité ?
Si on avait gagné contre Nice, avec 4 points sur 9 possibles, on pourrait parler d’un bon départ au vu de notre calendrier. C’est normal que tout prenne un peu de temps. Cela fait maintenant deux mois que l’on est ensemble. C’est suffisant pour obtenir des résultats. Face à Nice (1-1) et Nantes (1-1), on s’est fait rejoindre dans les dix dernières minutes. On doit mieux gérer nos fins de match pour garder un résultat.
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