En terme d’intensité, c’est assez flagrant. Les deux buts allemands sont les mêmes, ça vient de la gauche (c’est toujours là que c’est défaillant, c’est connu) et sur le centre, Popp arrive à chaque fois à s’imposer par l’engagement, en y mettant une intensité physique supérieure à celle des défenseures. D’ailleurs, sur le deuxième but, sur sa célébration, tu vois qu’elle a encore la rage, elle est habitée d’un truc qu’on a pas eu.
Sachant d’ailleurs que cette question de l’engagement physique est l’un des marqueurs forts de la différence entre les hommes et les féminines et constatant la professionnalisation croissante du foot féminin, il y a fort à parier que c’est là dessus que ça va évoluer dans les prochaines années. Ça va devenir davantage un sport d’impact, avec beaucoup plus de contacts et d’engagement.
Bref, les allemandes ont été en avances là-dessus et ça a fait la différence. Sans oublier qu’on marque un but pour le moins heureux et que dans le quart d’heure qui précède le deuxième but allemand, on a au moins trois énormes occasions qui doivent aller au fond. C’est aussi là qu’on perd le match.
_________________ Tel est mon bon plaisir.
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