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Forum des supporters du Stade Malherbe Caen
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Oh non, pas Jules-Edouard Moustic !


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 10 Jan 2025 21:03 
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Je ne vais pas mettre la photo mais directement le tweet qui m'a appris le décès du monsieur, à la fois pour le clin d'oeil et ce qu'il raconte:

Tweet: https://twitter.com/Florent_LeDu/status/1877803379314794558


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 10 Jan 2025 21:08 
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Merci. Je n'arrivais pas à mettre la photo.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 11 Jan 2025 11:37 
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Voici l'interview pour laquelle Florent est sélectionné parmi les 3 journalistes pour la meilleure interview sportive de l'année.

Cliquez ici pour faire apparaître le contenu caché
Dans sa maison d’Agon-Coutainville, dans la Manche, une pièce ressemble à un petit musée de la vie de Roger Lebranchu. Les médailles y prennent une place démesurée. Sur un mur, celles de ses exploits sportifs, qu’il conte sans se faire prier avec une mémoire intacte. Une dizaine de titres de champion de France en aviron huit places, mais aussi des victoires aux championnats d’Europe vétérans et la médaille de participant aux Jeux olympiques de 1948 à Londres. Sur un autre mur, des médailles militaires, presque aussi nombreuses, pour saluer le résistant, arrêté en 1943 avant d’être déporté à Buchenwald puis à Schönebeck. Bientôt, un autre symbole devrait garnir cette salle : une photo devant le Mont-Saint-Michel du 31 mai 2024, jour où il doit porter la flamme olympique au bras de son petit-fils. Pour un dernier « exploit » sportif, et pour célébrer un parcours exceptionnel.

Le 31 mai, qu’allez-vous ressentir en portant la flamme olympique au Mont-Saint-Michel ?

Certainement beaucoup de fierté. Même si je me concentre surtout sur les 200 mètres, sans doute un peu moins, que je vais devoir parcourir avec le flambeau de 1,5 kg. À 101 ans, ce n’est pas rien. Il va falloir que je me dépêche de m’entraîner. Je fais du vélo d’appartement, mais il faudrait que je marche avec un poids dans la main pour m’habituer. Ce sera ma dernière grande performance sportive (il sourit). Hors de question de ne pas y arriver. Je ne laisse même pas mes arrière-petits-enfants me battre aux cartes, alors imaginez… Gagner, me battre, c’est ce que j’ai fait toute ma vie.

Quand avez-vous commencé votre impressionnante collection de médailles, avec cette dizaine de titres de champion de France d’aviron, des juniors jusqu’aux vétérans ?

J’ai toujours été très sportif, j’ai aussi des médailles de tennis mais c’est en aviron que j’étais le meilleur (il sort un album offert par son club de la basse Seine). Je suis rentré au club à 17 ans, et, regardez, en 1941, je suis déjà champion de France juniors, puis champion de France élite en 1942, à 20 ans. C’était sous l’Occupation. Je travaillais la journée dans la petite carrosserie automobile de mon père puis je ramais, parfois je devais retourner à la machine après. Je n’arrêtais pas, mais j’avais quand même autre chose en tête, c’était de rentrer en résistance. Ce qui a tout accéléré, c’est cette lettre du commissariat de Courbevoie, en juin 1943, me demandant de me présenter pour le Service du travail obligatoire, le STO, décidé par Hitler pour tous ceux nés comme moi en 1922. Évidemment, ils ne m’ont jamais vu (il sourit).

Vous prenez directement la fuite ?

Je suis d’abord allé me cacher dans une ferme vers Étampes, où je soignais les moutons, mais au bout d’un mois j’en ai eu marre, alors je suis retourné à Paris. Grâce à un autre rameur de l’équipe, je me suis rapproché d’un réseau de résistance. Mon but était de rejoindre les Forces françaises libres en Afrique du Nord. Une résistante m’a donné une fausse carte d’identité. J’étais devenu Prosper, horticulteur à Pau (rires). Et surtout, mon année de naissance est passée de 1922 à 1923, pour que le STO ne me soit plus obligatoire.

J’ai donc pu passer la zone libre en train, jusqu’à Toulouse, où une famille m’a accueilli quelques jours. Puis un car nous a emmenés, avec une trentaine d’autres, vers Pau, dans la montagne. Là, un passeur nous attendait. Nous avons marché toute la nuit, puis le passeur nous a laissés dans une ferme, à Barcus, tout près de la frontière. « Je reviens vous reprendre ce soir », il nous dit. Mais le soir, pas de passeur : on avait les Allemands sur le dos.

C’est votre passeur qui vous a trahis ?

C’est ce que j’ai pensé pendant quatre-vingts ans… Mais l’année dernière, sa fille a écrit un livre et m’a contacté. Elle a rétabli la réalité, m’a raconté comment il a réussi à faire passer plus de 900 personnes en Espagne. En fait, cette nuit-là il était en train de ramener un autre groupe et, sur le chemin vers la ferme où nous étions, il a été prévenu de l’arrivée des SS.

Que se passe-t-il après votre arrestation ?

Nous avons été condamnés à mort. Ce qui m’a sauvé, c’est qu’à l’époque, les Russes commençaient à avancer et donc les Allemands avaient besoin de main-d’œuvre pour remplacer les ouvriers mobilisés. Au lieu de nous fusiller, ils nous ont envoyés à Buchenwald. Je ne savais pas du tout ce que c’était Buchenwald, ce qui m’attendait. De Compiègne, nous avons été jetés dans des wagons à bestiaux pour trois jours de trajet sans rien à manger ni à boire. Il fallait lécher la condensation sur la ferraille pour nous hydrater.
Qu’est-ce qui, justement, vous attendait à Buchenwald ?

Quand on arrive, les SS nous accueillent à coups de crosse, nous déshabillent entièrement pour nous plonger tout entier dans un bain de désinfection. Ils nous rasent et nous donnent notre tenue rayée, avec le triangle rouge des opposants politiques. Au début, je travaillais dans la carrière à casser des pierres. Mais au bout d’un mois, comme j’avais un CAP, ils m’ont envoyé dans un autre camp, à Schönebeck, où il y avait une usine d’aviation. Avec un copain, on y faisait du sabotage. Pour assembler les trains d’atterrissage des avions, on manipulait des tubes en acier coulé. Avec une presse, on poussait jusqu’à entendre un petit crac. Ça faisait des fissures mais ça ne se voyait pas. J’ai su ensuite que plusieurs avions allemands se sont écrasés, d’autres sont restés cloués au sol, grâce à ça.

Vous n’aviez pas peur de vous faire attraper ?

Dans ces camps-là, on ne réfléchit pas trop. Maintenant, je ne ferais pas ce que j’ai fait. Mais là, on ne savait pas le lendemain si on serait encore vivants.

Comment étiez-vous nourris au camp ?

Ils nous servaient une espèce de soupe, mais c’était que de la flotte. Alors, la nuit on essayait d’attraper des topinambours dans le potager derrière les barbelés. Et avec un copain, on a tué deux chats, celui des cuisines et celui du commandant du camp. Et on les a bouffés (rires). Pas tout seuls, on partageait avec tout le monde. C’est incroyable quand même.

Finalement, dans quelles conditions êtes-vous libéré ?

En avril 1945, on entendait les canons américains, et les Allemands ont décidé un soir d’évacuer le camp. Nous sommes partis à pied, quatre par quatre. C’est ce qu’on appelle les marches de la mort. J’ai réussi à les éviter en m’évadant. Alors qu’il faisait nuit noire, que les SS étaient à plusieurs dizaines de mètres, pan !, d’un coup je suis parti en courant avec cinq autres dans la forêt. Nous avons marché toute la nuit jusqu’à tomber sur un convoi de chars dans un petit bled. On s’est approchés doucement, méfiants, jusqu’à nous rendre compte qu’ils étaient américains. Ensuite, ils nous ont mis dans une ferme qui jouxtait un château. Ça n’a pas duré longtemps : on a vite pris la place des châtelains, et on les a mis à la ferme (rires). Et là, j’ai pris 14 kilos en trois semaines.

Comment se passe le retour chez vous ?

La première nuit, dans ma chambre chez mes parents, mon père m’a retrouvé en train de dormir par terre. Après deux ans au camp, le lit était trop mou. J’ai rapidement repris le travail, et l’entraînement un mois plus tard. C’était étrange, difficile. Je n’avais plus le moral, parfois j’en avais marre et puis je n’avais plus de muscle. Je me suis rebâti un corps d’athlète. En 1946, j’avais retrouvé mon niveau et ai de nouveau été champion de France. Pareil l’année après, ce qui nous a qualifiés pour les Jeux olympiques. C’était une grande joie.

Vous vous souvenez de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Londres en 1948 ?

C’était quelque chose. Avec toute l’équipe de France, nous sommes arrivés au stade de Wembley, mais on s’est rendu compte que les autres pays avaient tous un drapeau pour le défilé dans le stade, devant le roi George VI. Nous, nous n’y avions pas pensé. Alors, avec quelques autres athlètes, on s’est mis en quête d’un drapeau français, on en a trouvé un dans une école, on l’a attrapé et vite couru pour défiler avec.

Sportivement, comment se sont déroulées vos épreuves ?

Malheureusement, nous n’avons pas réussi à avoir une médaille, ça aurait été possible avec un peu plus de chance. Nous sommes tombés sur les Américains avant la finale, ils nous ont battus avant de gagner les Jeux assez facilement. J’ai quand même passé de jolis moments avec eux. Comme l’aviron était à une quarantaine de kilomètres de Londres, à Henley, sur la Tamise, nous étions tous logés dans des écoles, avec des lits de camp. C’est là que j’ai pu côtoyer les rameurs d’autres pays. J’ai même rencontré le père de Grace Kelly, ancien rameur qui encadrait l’équipe. Je suis retourné à Londres, en 2012, pour les Jeux. J’ai assisté à l’épreuve d’aviron et une famille d’Américains s’est assise à côté de nous. La femme nous dit qu’elle est venue parce qu’en 1948, son père était dans l’équipe championne olympique. C’est lui qui m’avait battu.

Quatre ans plus tard, en 1952, vous ne participez pas aux Jeux d’Helsinki ?

J’étais encore qualifié. Mais mon père n’a pas voulu que j’y aille parce qu’il y avait trop de travail. Là-bas, Raymond Salles et Gaston Mercier gagnent la médaille d’or en deux barré, alors que je les battais à l’entraînement… J’aurais peut-être pu être champion olympique, mais c’est la vie. À 30 ans, j’ai obéi à mon père, mais on a monté ensemble une belle usine après, alors pas de regret.

C’est-à-dire ?

Dans les années 1960, les villages cherchaient à implanter des industries pour créer des emplois. Au Theil-sur-Huisne, dans l’Orne, le maire nous a proposé un terrain et on a monté notre usine de fabrication de pièces automobiles avec mon père, qui travaillait alors dans la tôlerie, et mes deux frères. Avec les quatre autres sites créés ensuite, on est montés jusqu’à 1 500 employés. Moi, avec mon petit CAP, je codirigeais une entreprise et travaillais sur les prototypes de voiture avec les polytechniciens et les directeurs de la régie Renault.

Dans votre vie, vos deux ans passés en camp de concentration ont-ils toujours été très présents ?

Entre anciens déportés, dès les années qui ont suivi, nous nous sommes régulièrement vus. Ceux du camp, encore plus. Comme mon grand copain Charly Mansat. Je l’ai rencontré à Pau, nous avons été arrêtés ensemble en 1943. Puis nous nous sommes évadés ensemble jusqu’à nous dire au revoir dans le métro en 1945, juste avant de retrouver nos parents. On ne s’est jamais quittés jusqu’à sa mort. Il est devenu directeur du Lido, j’en ai bien profité aussi (il rigole).

En revanche, je ne parlais pas du tout du camp à mes proches, à mes frères puis à mes enfants. Ce n’est qu’à mes petits-enfants que j’ai raconté mon histoire. Mon meilleur ami, Roland, l’a aussi appris une dizaine d’années après notre rencontre. Il était allemand, nous nous sommes rencontrés dans les années 1960 autour d’une partie de tennis à Menton. Et dans les années 1970, il a vu ma carte de grand invalide de guerre. Je lui ai raconté mon histoire. Il m’a répondu que s’il avait su, jamais il ne serait venu me parler dix ans plus tôt. Il aurait eu trop honte.

Vous n’aviez pas de haine pour les Allemands ?

Quand je suis revenu, j’étais un peu « bizarre », j’avais envie de tuer tout le monde… Mais dans les années 1950, avec l’équipe d’aviron, nous avons fait plusieurs compétitions contre des Allemands. Ils avaient à peu près le même âge que nous, alors on sympathisait, on buvait des coups ensemble. Sans doute que le sport m’a aidé à voir les choses différemment. Je suis aussi retourné en Allemagne plusieurs fois. Une année, Roland m’a invité chez lui. C’était en octobre 1989. C’est un hasard, je me suis retrouvé devant le mur de Berlin en train de tomber. Quelqu’un m’a donné un marteau, j’ai commencé à taper et là, je lève les yeux, je vois Simone Veil. C’était un beau clin d’œil.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 14 Jan 2025 22:56 
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Molko a écrit:
Ou Vialli.
Mais bon, il n’y a aucun risque de dopage dans le foot, donc on est heureusement à l’abri de mauvais soupçons.
En revanche, il faut constater que avoir été footballeur en Italie à cette époque semble augmenter le risque de cancer. À mon avis, y’avait un truc pas clair dans la mozzarella.

*Jean-Michel en retard*

Les propos de Dino Baggio, en 2023.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 15 Jan 2025 14:37 
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A noter qu'il vit sa retraite dans le Colorado et que c'est à Denver que le Dino sort.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 16 Jan 2025 19:42 
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Tu regardes la 5 ?


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bigdudu a écrit:
Tu regardes la 5 ?

Absolument !

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Localisation: La Forêt-Fouesnant, Mecque des navigateurs.
Je mettais une photo quand j'ai vu la tienne.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 16 Jan 2025 20:41 
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J'avais vu un documentaire qui tentait d'expliquer Mulholland Drive, et à moment donné, le narrateur disait : Bon là, j'ai pas compris.

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La Normandie est rouge et rouge !


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kitchman a écrit:
J'avais vu un documentaire qui tentait d'expliquer Mulholland Drive, et à moment donné, le narrateur disait : Bon là, j'ai pas compris.

:lol:

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 16 Jan 2025 23:37 
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:( Merci pour tout M Lynch.

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Si jamais ce message devait être copié/collé un jour sur un autre forum, je déclare que j'ai été victime d'une usurpation d'identité et que c'est pas moi


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 17 Jan 2025 21:34 
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