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Forum des supporters du Stade Malherbe Caen
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Répondre en citant le message  MessagePosté: 24 Mai 2018 12:51 
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Répondre en citant le message  MessagePosté: 24 Mai 2018 13:14 
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Momo tu vas nous porter la poisse à parler de Deminguet dans le topic des anciens.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 24 Mai 2018 14:49 
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Il a juste retrouvé des anciens, voilà.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 25 Mai 2018 07:24 
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Vercoutre : « J’espère qu’on gardera une bonne image de moi »

Officiellement retraité depuis la fin de saison, Rémy Vercoutre raconte son soulagement par rapport au maintien, évoque la fin de saison pénible, revient sur sa sortie polémique et se projette vers le futur. Il espère avant tout que les supporters conserveront de lui l’image d’une personne « pas parfaite, mais aimant le club ».

Officiellement retraité, Rémy Vercoutre revient sur les différentes lignes de son aventure au SM Caen, où il est le gardien de but qui a disputé le plus de matches en Ligue 1 de l’histoire du club.

Comment allez-vous, en tant que tout frais retraité ?

Je vais bien ! Je ne suis pas encore retraité dans ma tête, c’est tout frais ! Mais je suis soulagé de cette fin de saison qui s’est terminée positivement pour le club, avec le maintien. Je suis soulagé, et heureux.

Aviez-vous une appréhension concernant cette après-carrière ?

Je n’en avais aucune dans la mesure où j’ai tout préparé. Je sais ce que je vais faire, où je vais aller, et je savais depuis juillet 2017 que j’allais arrêter. J’ai vu le coach en stage à Arzon (Morbihan), on a eu une discussion, dans sa chambre, où je lui ai annoncé mon souhait de prendre ma retraite en fin de saison. D’un commun accord, on a « dealé » de garder ça entre nous jusqu’à la fin de saison. Contractuellement, je n’attendais rien cette saison de la part du club. Si j’avais eu une proposition, j’aurais refusé, c’était acté dans ma tête.

Le club a-t-il essayé de vous retenir, notamment après un très bon début de saison de votre part ?

On a brièvement discuté avec le président au mois d’octobre, pendant dix secondes. Il m’avait demandé où j’en étais dans ma réflexion, je lui ai répondu que c’était acté. Je n’ai jamais voulu prolonger, ni rien attendu. J’avais arrêté, dans ma tête, c’était clair.

Au moment de regarder dans le rétroviseur sur votre carrière, que vous dites-vous ?

Je suis fier de ce que j’ai accompli. Je viens d’un milieu modeste, j’ai quitté la maison à dix ans pour aller au centre de formation de Dunkerque. Mon rêve était de disputer un match professionnel (rires) , j’en ai fait presque 300 ! C’est une grande fierté, j’ai vécu de grands moments grâce au football sur le terrain et en dehors, rencontré beaucoup de gens sympas…

Quelles émotions vous ont procuré ce tour d’honneur, samedi dernier après le match du nul du maintien face au PSG (0-0) ?

Être sur le terrain pour représenter les supporters tous les week-ends c’était un honneur, donc c’était important de les saluer. Il y avait ma famille, on en a profité. Je ne pouvais pas partir sans leur dire au revoir.
« Si on se dit : « Rémy a tout donné pour notre club, il l’aimait, on l’apprécie », c’est réussi pour moi »

Ce qui a signé la fin de votre aventure avec le Stade Malherbe. Que garderez-vous comme souvenirs du club ?

C’est un club qui doit encore évoluer. Il y avait un déficit d’infrastructures quand je suis arrivé (2014), et il y en a encore, il montait de Ligue 2 et on m’avait demandé de permettre au club d’assurer des maintiens consécutifs pour avancer. D’où ma fierté de partir d’ici en laissant le club en Ligue 1, c’était important. Mais il y a encore beaucoup de choses à accomplir pour que le club soit un club de L1 bien assis et au niveau de certains de ses concurrents.

Vous êtes devenu le gardien de but qui a joué le plus de matches en Ligue 1 avec le Stade Malherbe. Pourquoi ça vous tenait à cœur ?

Parce qu’avoir un palmarès avec le Stade Malherbe, c’est très difficile ! Des titres, j’en ai gagné avec d’autres clubs, je sais à quel point c’est difficile, et marquer l’histoire du club en gagnant une coupe était presque inenvisageable… Donc comment faire en sorte d’avoir une certaine reconnaissance ? En restant en Ligue 1 quatre ans, et en jouant beaucoup de matches pour faire tomber le record de Philippe Montanier. J’en suis fier désormais.

Est-ce une sorte d’aboutissement de votre passage à Caen ?

Pas vraiment… Si je ne l’avais pas réalisé, ça n’aurait pas été si grave, mais ça boucle la boucle en quelque sorte. Ça m’a permis d’avoir un objectif individuel en plus de l’objectif collectif.

Quelle image pensez-vous que les supporters garderont de vous ?

Bonne, j’espère ! L’image de quelqu’un qui ne se débine pas, qui a du caractère et qui est un mec du club, se bat pour ses couleurs, fait de son mieux… Je ne suis pas parfait, je sais qu’on peut me reprocher certaines défaites, et moi aussi je me les reproche, mais l’important est d’être quelqu’un de reconnu comme aimant son club sur la durée. Si on se dit « Rémy a tout donné pour notre club, il l’aimait, on l’apprécie », c’est réussi pour moi.

Cette fin de saison a été compliquée pour tout le monde…

Je pense qu’il y a deux choses qui ont fait que notre fin de saison a été chaotique. Il y a eu la demi-finale de Coupe de France, la concentration et l’énergie du vestiaire ont été accaparées par cet objectif-là, ce match hors-norme. Beaucoup ont pensé à cette demi-finale et pas à tout ce qu’il y avait avant. Et puis, ce que je regrette, ce remue-ménage autour du club. Quand un édifice est ébranlé à la base, tout risque de dysfonctionner et de s’effondrer. Nous, ça ne s’est pas effondré, mais le timing et la manière choisis ne nous ont pas permis d’avoir une certaine sérénité sportive et d’avoir les résultats escomptés. Je pense que tout est lié.

En parliez-vous dans le vestiaire ?

Non pas forcément. On avait bien conscience qu’on ne pouvait rien y faire, mais on s’est senti abandonné par les gens au-dessus. Le président Fortin a essayé de colmater les brèches tant bien que mal, mais le sentant en difficulté, on a été touché. On a traversé beaucoup de tempêtes pendant ces quatre ans avec le coach et il a fait preuve de justesse dans sa manière de gérer tout ça. Il n’avait pas de hiérarchie au-dessus de lui pour l’appuyer, il n’a pas bénéficié d’une certaine homogénéité dans ce moment difficile. Ce n’était pas évident d’avancer.

Côté terrain, regrettez-vous de ne pas avoir participé au match du maintien ?

(Il soupire ). Je pensais que ma blessure (épaule gauche) contre Monaco était bénigne. J’aurais été aller à Nice, jouer contre Paris donc forcément… Mais j’occulte ça. Ce n’est pas ce qui a déterminé si mon aventure caennaise a été bonne ou mauvaise. Ce qu’il y a à retenir, c’est que les mecs ont fait ce qu’il fallait. J’ai suivi le match, j’étais tendu, c’était horrible ! Mais le plus important, c’est la finalité, le club peut continuer en Ligue 1.

Vous avez contracté une blessure pendant le match de Monaco (1-2) et avez annoncé face caméra votre retraite professionnelle après la rencontre, un timing dénoncé par Patrice Garande. Regrettez-vous la manière dont s’est déroulée votre sortie ?

Je ne regrette absolument rien. Le coach a dit que chaque joueur était maître de sa communication, ma manière de faire était de le dire après Monaco. Je n’avais pas besoin de le dire après un bon ou mauvais moment. Ceux qui ne sont pas contents, ça les regarde, ce n’est pas mon problème. J’ai senti que c’était le bon moment. Ceux qui m’accusent d’individualisme me connaissent mal, ne savent pas que j’appréhende la vie de façon collective. Mais parler d’un problème de communication autour de Rémy Vercoutre, c’était aussi un moyen de ne pas parler des autres problèmes.
« C’est ça qui est difficile à comprendre, tout le monde croit qu’on est dans un monde de calculs ! J’ai juste été spontané ! »

Donc vous n’aviez rien prévu de tout ceci ?

Il n’y avait rien de prévu… (Il hausse le ton) C’est ça qui est difficile à comprendre, tout le monde croit qu’on est dans un monde calculs ! J’ai juste été spontané. Je savais qu’il allait y avoir une caisse de résonance en en parlant dans cette émission (le Canal Football Club). Surtout, je ne savais pas que j’allais être blessé si longtemps.

On ne vous a plus revu sur le terrain, après des prestations mitigées, votre retraite annoncée… Certains ont pu croire à une blessure diplomatique.

Qu’ils le pensent, il n’y a pas de problème.

Cela ternit votre image…

S’ils pensent ça, c’est qu’ils ne savent pas que vendredi dernier, je me suis fait infiltrer pour pouvoir éventuellement disputer les matches de barrage. J’étais en train de me soigner. C’est mal me connaître.

Quel est votre projet d’après-carrière ?

Je vais partir aux alentours de Lyon, me rapprocher de mes grands enfants. J’ai mis pendant quatre ans entre parenthèses ma vie familiale, je me sentais un peu expatrié, c’était très difficile. Je ne peux pas rattraper le temps perdu, mais au moins profiter d’eux et faire en sorte de retrouver une harmonie familiale. Ça m’a énormément manqué. Je veux revivre des moments simples, les emmener à l’école, aller voir leurs spectacles de fin d’année… Ce que je n’ai pas pu faire pendant quatre ans. Au niveau professionnel, on verra, je n’ai pas d’idées précises.

Après leur carrière, il y a ceux qui coupent complètement avec le football et ceux qui n’y arrivent pas. Quel genre de « retraité » serez-vous ?

Ce sera forcément en lien avec le football, mais pas sur le terrain. Il ne faut pas dire jamais, ni fermer la porte à ce poste d’entraîneur, mais j’ai besoin de couper un peu avec le terrain.

Le coach, Patrice Garande, quitte aussi le club. Quels souvenirs garderez-vous de lui ?

Quelqu’un d’intègre, qui aime son job, qui aime ses joueurs et qui aime son club. J’entends beaucoup de personnes avoir la dent dure contre lui depuis que je suis. Mais avec les qualités de son effectif, les conditions de l’entraînement à disposition, peu d’entraîneurs auraient été capables de maintenir le club quatre années de suite en Ligue 1, ou de le faire monter au bout de la deuxième année… Ce n’est pas une tâche facile que d’entraîner le SM Caen et je regrette que le coach ne continue pas, parce qu’il connaît les articulations du club et aurait été, à mon sens, la personne idoine pour continuer ici. L’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs. Faire ce qu’il a fait ici n’était pas évident et les gens s’en rendront compte dans quelque temps.

On l’a senti souvent frustré sur cette fin de saison contre ce groupe. Avait-il toujours une certaine force de pouvoir malgré la situation interne pesante ?

La principale raison pour laquelle ça a été moins bien, c’est qu’il a été esseulé par des prises de décisions au-dessus de lui. Personne ne pouvait plus vraiment influer sur le vestiaire. Il s’est retrouvé à nous parler sans réel poids pour nous, puisque tout était incertain au-dessus. Il a dû faire face à beaucoup de choses seul, avec son staff, et on s’est senti prisonnier de cette situation pour tout le monde. Certaines personnes auraient dû venir taper du poing sur la table.

Quel type de relation aviez-vous avec lui ?

J’étais un relais, on avait des relations très franches, ce qui nous a valu d’avoir des moments très tendus, quand on n’était pas d’accord sur certaines choses, il m’est rentré dedans et ça a été chaud pour moi (rires) . Il n’avait pas pour habitude d’épargner les gens et était très franc, mais ça me convenait. Je lui dois de m’avoir remis en scelle sur ces quatre saisons. Je suis passé le saluer hier (mercredi), je lui ai demandé si je pouvais enfin le tutoyer, on en a plaisanté…

Il a dit oui ?

Oui, bien sûr (rires) . On s’est claqué la bise et on s’est souhaité bon vent. Un jour il m’avait chopé et m’avait dit : « Ce qu’on retient du foot, ce sont les belles aventures humaines », et moi j’ai vécu une superbe aventure humaine avec lui.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 25 Mai 2018 10:49 
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Citation:
avec les qualités de son effectif, les conditions de l’entraînement


Toujours instructif d'avoir un témoignage de l'interne surtout quand il émane d'un joueur réputé pour ne pas manier la langue de bois. Vercoutre et Garande s'en trouvent grandis.
J'avais raison sur le niveau du recrutement mais j'avais tort sur l'influence des infrastructures dans les résultats du club. Dont acte.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 25 Mai 2018 12:03 
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Merci Momo.

Il va nous manquer aussi ce con de Vercoutre <3 J'aime bien son état d'esprit avec ses excès, forcément, mais je le crois volontiers quand il dit qu'il était investi à 100% dans le club jusqu'au bout.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 25 Mai 2018 12:11 
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Pas vraiment.

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Just an illusion , "el condor".


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Ok.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 25 Mai 2018 15:39 
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J'aurais bien aimé un mot sur Samba mais peut-être qu'il ne peut pas le saquer.


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C'est surtout qu'il est noir.

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Kikapété de platine


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 25 Mai 2018 15:42 
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bigdudu a écrit:
J'aurais bien aimé un mot sur Samba mais peut-être qu'il ne peut pas le saquer.


ou peut-être que le journaliste ne lui en a pas parlé ou n'a pas voulu en parler dans l'article...

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Des nouvelles de pascal francois I ?


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furynx a écrit:
bigdudu a écrit:
J'aurais bien aimé un mot sur Samba mais peut-être qu'il ne peut pas le saquer.


ou peut-être que le journaliste ne lui en a pas parlé ou n'a pas voulu en parler dans l'article...

J'imagine mal le journaliste ne pas lui poser la question. C'est pour cela que je m'interroge.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 25 Mai 2018 16:01 
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en effet, mais on ne le saura surement jamais ;)

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 25 Mai 2018 16:04 
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the pleurnicheuse a écrit:
Des nouvelles de pascal francois I ?

Non mais le II oui

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Alors tocard de service, Mayer en mousse, mais de l argent dessus car la mousse est positionné vers le nord: ainsi on perd pas le nord...
C est beau ce que j écris lol[/quote]


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