Au delà de la question du respect d'un scrutin et de savoir si celui-ci s'est déroulé dans les règles, peut-on considérer que la France se devait d'intervenir en CIV ? Et de cette façon ?
Qu'est-ce qui peut motiver de tels moyens d'intervention ?
Nous en sommes à plus de 2300
civils tués par bombardement feux d'hélicoptères des forces françaises et de l’Onuci. La protection des civils et le maintien de l'ordre ne sont donc pas les objectifs.
Pour mémoire, Sarkozy déclarait le 24 janvier dernier :
"Plus nous voudrons faire de l'ingérence, moins nous serons influents" et "
la puissance coloniale est toujours illégitime à prononcer un jugement sur les affaires intérieures d'une ancienne colonie".
Alors je suis curieux de voir comment on va bien pouvoir nous expliquer ce nouveau massacre.
Citation:
L'Elysée avait annoncé qu'elle autoriserait l'armée française à participer aux opérations militaires de l'Onuci, après demande "urgente" du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans une lettre adressée dimanche à Nicolas Sarkozy.
Le président français y a répondu favorablement (.pdf) : "Je considère, comme vous, que la protection des civils menacés en Côte d'Ivoire est une urgente nécessité, parallèlement aux efforts politiques de l'ensemble de la communauté internationale visant à résoudre la crise actuelle", a-t-il écrit à Ban Ki-moon.
Le secrétaire général de l'ONU a précisé que les frappes visaient à protéger les civils et non à s'attaquer au président sortant Laurent Gbagbo. "Laissez-moi souligner que l'Onuci n'est pas partie prenante dans ce conflit", a précisé M. Ban.
Citation:
www.franceonu.org
Le 4 avril 2011, le Conseil de sécurité s’est réuni en consultations pour écouter une présentation de M. Alain Le Roy sur la situation en Côte d’Ivoire. Plus tôt dans la journée, la présidence de la République avait diffusé un communiqué indiquant que l’ONUCI venait d’engager, avec la participation des forces françaises, des actions visant à neutraliser les armes lourdes utilisées contre les populations civiles et les personnels des Nations Unies à Abidjan.