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Moi je ne pense pas.

Moi je ne pense pas

C'est intéressant mais il y a plein de failles.

Tout d'abord, penser que le "collectif" la "coopérative" est la solution à beaucoup de chose.
Le problème numéro là dedans, c'est celui de la démocratie participative : tout le monde à un avis sur tout (et centré sur ses problèmes), le consensus mou qui en sort parfois (et qui n'est pas forcément la bonne solution) et le manque d'investissement des citoyens.
Le second problème est de croire que les citoyens ne veulent pas de chef.
Je n'ai pas l'impression que beaucoup de nos concitoyens lisent déjà les programmes... alors s'investir dans une assemblée, des coopérations, je n'y crois pas du tout.
La coopérative n'est pas la solution à la reproduction sociale.

Autre faille : croire que la France peut désormais produire seule des innovations importantes.
On a vu plusieurs échecs industriels avec cette façon de voir : Minitel, Concorde, le Charle de gaulle, le Mirage...
Je me demande aussi l'intéret d'une telle politique : en quoi européaniser les découvertes et les innovations est dangereux pour la France?

Quant aux mécanismes de sa révolution économique, j'aimerais qu'il soit plus précis et qu'il le place dans un contexte mondial.

Je suis assez sceptique sur les nouveaux emplois jeunes qu'il propose. Ceux de Jospin n'ont pas fonctionné pour trois raisons :
- on en a trop signés (et donc pas regardé ce qu'on a créé),
- on n'a pas accompagné les structures,
- la pérennisation de ces emplois a été nulle (car souvent non marchands).

L'audimat grimpe à l'audimat, tant qu'il y a désaccord, pourquoi trouver des solutions quand la confrontation est un sport, l'hypocrisie des porcs, mais les politiciens n'ont pas de tort, égocentriques et tactiques, placés en lieu stratégique, bien à l'abri du peuple et des coups de trique, tous les coups sont permis sous l'immunité diplomatique.
La police, un ramassis de connards gangrenés par le pouvoir.

I'm coming up with a freestyle flow.

Haut, de plus en plus haut, je fauche les mots, mais je n'ai pas le bitch style à la Yoko Ono, j'enchaîne, dégaine, la haine au bout des veines, mes lyrics sont rois, G passe le oinj de sud-américaine, le one pour la teuf, le deux pour les keufs, le trois pour l'autre borgne que l'on va rôtir comme un boeuf, Le Pen, la pine, Le Pen, la pine humaine draine sa merde et prêche autour de nous un retour aux valeurs de la haine, attaque en règle de l'étendard, bleu, blanc, rouge, trois couleurs pour la vision de cauchemard.

Dingue, dis que le système rend dingue, mais je préfère me tracer en chargeant mon flingue, check çà fils, un fusil pointé sur tête, mon propre doigt sur la gâchette, beaucoup usés par le combat ont fini par se faire sauter la tête.

De nouvelles élections, rien à foutre de vos nouvelles têtes de con, constamment gangrenées par le pouvoir, le pouvoir.

La marge, la marge, j'ai pris la page, non soumis par les rênes du système, dans la cage, réduit à l'esclavage, pas fait pour l'élevage, j'ai passé l'âge.
Comme poussé par le vice le système glisse sur des pentes trop lisses et laisse la populace qui pourrait casser la matrice, ses ennemis sont ses fils, la France, noblesse de merde, sur une culture rance, ferme les yeux, on te donne la cadence car, gangrené par le pouvoir, ton esprit aime l'argent, ton esprit aime l'espoir, croit encore une fois, tu dois suivre la loi qui fait de toi un homme, un homme de loi, un homme lié à l'Etat.

Plus de passe-passe, ton destin est une trace, si tu sors si tu dérailles, ils te cassent et passent les années jusqu'à ce que tu crèves dans l'impasse.

Tes rêves resteront à jamais gangrenés par le pouvoir, constamment gangrenés par le pouvoir.

Donne ta vie à la masse, en échange ils te donnent ton asservissement à ta classe.

La police, la justice sont gangrenés par le pouvoir.

I'm climbing up with a freestyle flow.

Bin c'est parce que ton post est intervenu juste après le mien, sans citer le post de Graham.
C'est comme ça qu'on lit un forum, enfin il me semble.