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[H.S] La presse écrite
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Page 60 sur 74

Auteur:  Isaac [ 11 Jan 2018 23:47 ]
Sujet du message:  Re: [H.S] La presse écrite

<3 8

Auteur:  L'Richos [ 12 Jan 2018 09:35 ]
Sujet du message:  Re: [H.S] La presse écrite

Merci Hastings-chou.
100% en phase avec Michelle sur son analyse. Les femmes son parfois les pires à l'amélioration des droits des femmes...

Auteur:  Isaac [ 12 Aoû 2018 17:06 ]
Sujet du message:  Re: [H.S] La presse écrite

J'aimerais avoir l'intégralité de cet article svp :)
https://www.mediapart.fr/journal/france ... nglet=full

Auteur:  kash 14 [ 12 Aoû 2018 17:42 ]
Sujet du message:  Re: [H.S] La presse écrite

Et bien abonne toi pour 1€ bimensuel.

Auteur:  Abidbol [ 12 Aoû 2018 18:22 ]
Sujet du message:  Re: [H.S] La presse écrite

Isaac a écrit:
J'aimerais avoir l'intégralité de cet article svp :)
https://www.mediapart.fr/journal/france ... nglet=full

Sorry, mais j'ai plus.

Auteur:  Isaac [ 08 Oct 2018 21:54 ]
Sujet du message:  Re: [H.S] La presse écrite

Un article de l'Obs que j'aimerais lire, si quelqu'un est abonné ....

https://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20 ... soral.html

Auteur:  Moriarty [ 07 Nov 2018 18:00 ]
Sujet du message:  Re: [H.S] La presse écrite

Une semaine d'accès à Mediapart avec le code promo : MEDIAPARTxLEQUIPE
https://mdpt.fr/2D2PhA0

Auteur:  L'Richos [ 08 Nov 2018 14:59 ]
Sujet du message:  Re: [H.S] La presse écrite

Isaac a écrit:
J'aimerais avoir l'intégralité de cet article svp :)
https://www.mediapart.fr/journal/france ... nglet=full

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Entre Kanak et Caldoches, les Kabyles du Pacifique
12 août 2018 Par julien sartre

Cet été, Mediapart part à la rencontre des Calédoniens, au-delà de l’opposition éculée Kanak-Caldoches. Quatrième et dernier volet chez ceux qu’on appelle les Arabes de Bourail et de Nessadiou, des descendants de déportés algériens.

Vendredi 10 août 2018, 41e édition de la foire de Bourail, Nouvelle-Calédonie. Les chapeaux de cow-boy et les chemises à carreaux sont de rigueur pour les trois jours de la manifestation annuelle, l’une des plus importantes du pays. Et il ne s’agit pas seulement de folklore : la foire de Bourail est le cœur battant de la culture broussarde, une sorte de Salon de l’agriculture du Pacifique Sud, où se déroulent des activités très attendues comme le concours de bûcheronnage, les dégustations de produits du terroir, l’élection de la Miss, les démonstrations d’énormes véhicules en tout genre et bien sûr l’incontournable rodéo.

À l’entrée de la foire de Bourail, vendredi 10 août 2018, sur la côte ouest, au centre de la Nouvelle-Calédonie. © JS À l’entrée de la foire de Bourail, vendredi 10 août 2018, sur la côte ouest, au centre de la Nouvelle-Calédonie. © JS

À l’écart du champ de foire, Djemila Nasser passe le temps avec trois de ses amies, assise sur une botte de foin. Elles sont un peu chafouines parce qu’elles sont arrivées la veille afin de réserver un bon emplacement pour leurs écuries respectives, mais des concurrents ont installé leurs poulains dans les box sur lesquels elles avaient des vues. « Quand le vieux va voir ça, il va être énervé », peste la jeune femme de 21 ans en mâchonnant une brindille de paille.

S’il est crucial d’avoir un bon emplacement, c’est que l’enjeu est grand. « Je vais participer à la course de stock, à la course de barrel et aussi à la course de pole, détaille Djemila Nasser. La foire de Bourail est un moment important. Tout le monde se retrouve, tout le monde se jauge. » Et il s’agira de gagner au moins une de ces courses de chevaux parce qu’à domicile, ce genre de chose est sérieux pour la communauté et l’image que renvoie l’écurie Nasser.

« Je suis une Arabe de Bourail, métissée kanak, énonce avec force Djemila Nasser, lorsqu’on lui demande à quelle communauté elle appartient. Mais je ne sais pas faire la coutume kanak, ce n’est pas trop mon truc en fait. Je dirais qu’on est plus Caldoches qu’autre chose. » Les Caldoches sont les descendants des bagnards et des colons libres qui ont peuplé la Nouvelle-Calédonie, dans la foulée de la prise de possession de l’archipel par la France, en 1853. Ils revendiquent une culture à part entière, même si celle-ci est très inspirée de celle des Australiens du bush.

Djemila Nasser est fille de propriétaire terrien et compte faire carrière dans le monde équestre. © JS Djemila Nasser est fille de propriétaire terrien et compte faire carrière dans le monde équestre. © JS

Les Arabes de Nouvelle-Calédonie, eux, sont arrivés quatorze ans après les premiers colons blancs, dans des conditions tout aussi atroces : ils ont été déportés d’Algérie, notamment après la révolte des Mokrani, insurrection menée en 1871 dans l’arrière-pays algérien.

Pendant la période coloniale, les mouvements forcés d’une colonie à une autre sont monnaie courante : la reine malgache Ranavalona III est ainsi déportée en Algérie en 1897 tandis qu’Abdelkrim, leader rebelle du Rif sera plus tard exilé à La Réunion, de même que le prince Vinh Sanh, un réfractaire vietnamien.

Les exilés algériens déplacés dans le Pacifique jusqu’en 1897 n’ont d’ailleurs généralement rien d’arabe. Ce sont en majorité des Kabyles, de ce peuple berbère qui s’est rebellé face à l’avancée colonisatrice de la France dans sa région d’Afrique du Nord. « On les a appelés Arabes parce que lorsqu’ils ont débarqué à Nouméa, ils avaient le grand habit blanc de leur région », explique Abdel Kader Boufeneche, président de l’association des musulmans de Nouvelle-Calédonie, lui-même descendant d’Algérien déporté et héraut de cette communauté. « J’ai fait un travail historique important, j’ai beaucoup été avec nos vieux qui parlaient arabe entre eux et j’ai aussi pu aller en Algérie sur les traces de mes ancêtres, explique le vieil homme. Au total, on sait que 2 117 hommes ont été déportés depuis l’Algérie, en passant par les infrastructures du bagne en France. On ne sait pas exactement combien sont arrivés ici parce que le trajet était si long et si pénible que certains mouraient en route, dans les bateaux. »

Aujourd’hui, plus aucun membre de la communauté ne parle arabe, mais les traditions ne se sont pas perdues pour autant. Là où des concessions leur ont été attribuées par le pouvoir colonial – à Bourail et dans ses alentours essentiellement, à cause de la proximité du pénitencier pour hommes du Bagne, dans le centre de la Grande-Terre – une mosquée surgit dans le paysage de cette île tropicale à la végétation préservée.

Un snack portant fièrement une enseigne Le Djebel, le panneau routier Col des Arabes ou encore des fresques représentant des hommes en burnous sur la façade de la mairie rappellent à ceux qui traversent l’archipel une présence nord-africaine en Nouvelle-Calédonie.

Trois générations après la déportation de ses ancêtres, Abdel Kader Boufeneche se sent français désormais, notamment parce qu’il ne veut pas renier ses deux grands-mères, « une Bretonne et une de Haute-Savoie ».

Pourtant, s’il voit une dernière raison d’en vouloir à la France, c’est précisément « de ne pas avoir permis que les femmes et les enfants puissent accompagner les hommes. Parce que c’est cela qui est terrible, avoir perdu sa langue et quasiment toute sa culture : tout ça est maternel ! »

Pourquoi la France n’a-t-elle déporté que des hommes alors que les autorités savaient pertinemment qu’il s’agirait d’un voyage sans retour ? La réponse est cruelle, mais elle fait partie de l’histoire des Kabyles du Pacifique. Pour Jean-Pierre Haïfa, figure de la politique en Nouvelle-Calédonie, ancien maire de Bourail, surnommé dans tout le pays, le Calife, ce point est même constitutif de l’identité de cette communauté. « À la fin de leur peine, des concessions ont été attribuées aux Algériens dans les environs du pénitencier pour hommes afin qu’ils démontrent qu’ils pouvaient construire une case, mettre de la terre en exploitation et nourrir leur famille, raconte-t-il. Ils devaient faire la démonstration de leurs capacités avant d’avoir le droit de prendre femme. Et où allaient-ils prendre femme ? Dans le pénitencier des femmes, qui était lui aussi à Bourail ou alors dans la tribu kanak voisine. Puisqu’il n’y avait pas de femme de chez eux, les Algériens étaient obligés de se métisser et aujourd’hui je pense qu’un tiers de la population de Nouvelle-Calédonie a un peu de sang d’Afrique du Nord. »

Des vestiges du pénitencier des hommes sont visibles à l'entrée de Bourail. L'établissement est l'une des causes de l'établissement des Kabyles du Pacifique dans cette région. © JS Des vestiges du pénitencier des hommes sont visibles à l'entrée de Bourail. L'établissement est l'une des causes de l'établissement des Kabyles du Pacifique dans cette région. © JS

Ce métissage originel avec des populations caldoches et kanak a placé les descendants des déportés dans une situation étrange. « En Algérie, les Kabyles avaient un mode de vie tribal, la propriété privée n’avait pas le même sens que pour les Français, c’est pour cela que je suis aujourd’hui mariée avec une Kanak et je me sens plutôt Kanak que Caldoche », explique ainsi Angelo Miloud, père de famille originaire de Nessadiou, un village voisin de Bourail. L’homme est actuellement négociant en légumes à Voh, à l’extrême nord de l’île, mais il revient chaque vendredi faire sa prière avec ses coreligionnaires musulmans, à la mosquée.

Pour lui, comme pour de nombreux Arabes de Bourail, la question du référendum tourne au cas de conscience puisque le 4 novembre il devra choisir en tant que peuple colonisé devenu colon par la volonté impérieuse du colonisateur. « L’ambiance est bonne ici, tient-il d’abord à expliquer. Nous pratiquons notre religion et nous faisons des fêtes pour la fin du ramadan, pour la sadaqa [une ancienne tradition musulmane algérienne qui a perduré en Nouvelle-Calédonie – ndlr ] et chaque fois nous invitons des gens de toutes les religions et de toutes les communautés. Les grands-pères sont arrivés avec nos coutumes et nos traditions et nous tentons de les faire vivre et de continuer à les partager. Nous sommes intégrés, nous sommes calédoniens, mais dans notre cœur on est toujours des descendants de déportés. »

Si l’indépendance survient, la terre et la question de sa propriété seront des sujets d’importance pour cette communauté, comme pour le reste des Calédoniens. C’est ce qui préoccupe Abdel Kader, à quelques mois de l’échéance référendaire. « Le terrain pour la mosquée nous a été donné par une tribu, explique-t-il. Une coutume a été faite, tout a été fait dans les règles et les Kanak de la tribu d’ici nous ont même dit que cette terre serait la seule de Nouvelle-Calédonie à ne jamais pouvoir être revendiquée. Mais qu’en penseront les autres ? Ceux qui ne nous connaissent pas ? Cela pourrait ne pas très bien se passer. C’est pourquoi, personnellement, je pense que la Nouvelle-Calédonie n’est pas encore prête à se passer de la France », conclut le président de l’Association des musulmans de Nouvelle-Calédonie.

Abdelkader Boufeneche est parti à la recherche de ses racines algériennes jusqu'en Afrique du nord, en 2005. Il est également à l'origine de la fondation d'une mosquée non loin de Bourail. © JS Abdelkader Boufeneche est parti à la recherche de ses racines algériennes jusqu'en Afrique du nord, en 2005. Il est également à l'origine de la fondation d'une mosquée non loin de Bourail. © JS

Son fils, Nadir Boufeneche, s’est présenté en juin à la municipale partielle de Bourail afin de faire valoir la position de la communauté, mais surtout de promouvoir un renouvellement générationnel de la classe politique. Le quadragénaire originaire de Nessadiou a été battu, mais il compte bien se représenter en 2020. « Ce qui compte pour moi ce ne sont pas les anciens clivages loyaliste-indépendantiste, affirme-t-il. J’en ai surtout assez que ce soit les vieux qui décident depuis trente ans. Il faut que des jeunes prennent en main leur destin et puissent décider pour eux-mêmes, sans que ceux qui sont là depuis trente ans leur disent quoi faire ! »

Ce n’est probablement pas la jeune Djemila qui le contredira. Ce week-end, à la foire de Bourail, elle portera fièrement sa chemise Écurie Nasser, brodée dans le plus pur style broussard. Ce qui comptera, ce sera d’arriver la première à la course de stock, cette compétition de vitesse brutale où les chevaux, montés par leurs propriétaires, doivent contourner d’énormes fûts.

Les Arabes de Bourail vouent un véritable culte aux équidés, comme la plupart des Calédoniens de brousse, toutes communautés confondues. Mais pour eux, cela a une résonance particulière parce que l'amour du cheval est un héritage des tribus algériennes de Kabylie.

Auteur:  Isaac [ 08 Nov 2018 15:02 ]
Sujet du message:  Re: [H.S] La presse écrite

<3 <3 <3

Auteur:  Isaac [ 14 Sep 2019 18:46 ]
Sujet du message:  Re: [H.S] La presse écrite

Coucou ! Une bonne âme svp.?

https://www.mediapart.fr/journal/cultur ... ampaign=CM

Auteur:  Moriarty [ 14 Sep 2019 19:00 ]
Sujet du message:  Re: [H.S] La presse écrite

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Auteur:  Isaac [ 15 Sep 2019 00:13 ]
Sujet du message:  Re: [H.S] La presse écrite

Merci Momo <3

Auteur:  bigdudu [ 02 Nov 2019 19:00 ]
Sujet du message:  Re: [H.S] La presse écrite

Tombé par hasard sur ça.
https://www.liberation.fr/france/2019/1 ... os_1755566
J'ai appris plein de choses sur Flers que j'ai beaucoup fréquenté dans les années 70, y étant scolarisé de 68 à 76 et habitant tout près pendant une vingtaine d'années. Par exemple, je ne savais pas que Quéruel (les plaques d'égout) avait fermé depuis un moment, que la population avait tant baissé ou qu'on y vendait (ou fabriquait ?) des chaussures Moche.

Auteur:  rix [ 02 Nov 2019 20:00 ]
Sujet du message:  Re: [H.S] La presse écrite

.

Auteur:  18cher [ 02 Nov 2019 20:19 ]
Sujet du message:  Re: [H.S] La presse écrite

Ah la la ...
Va manger un kebab, ça te détendra

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