Je pense que c’est une contrainte qui s’impose à nous et qui va pas aller en s’améliorant. Cissé (comme Abdi), c’est pas par choix qu’on ne les signe que deux ans, c’est parce que c’est pour eux un préalable à toute discussion, ils refusent de s’engager davantage. On le voit avec le fait que les joueurs bankables n’hésitent plus à aller au bout de leurs contrats (exemple : M’bappé, mais y’en a de plus en plus). Libres, ils ont le choix de prolonger ou de partir et surtout de choisir complètement leur destination. En cas de transfert, ton club aura son mot à dire. En plus, ça leur permet de négocier de meilleures primes et de meilleurs salaires.
Conclusion : les joueurs signent pour des contrats de plus en plus court : deux ans, ça veut dire que le joueur devient maître de son destin. Au bout d’un an, soit il sera revendu, soit il sait qu’il sera libre l’été suivant, donc en position de force pour négocier avec qui il veut.
Là où c’est gênant, ça veut dire que les clubs qui assoient leur « projet » sur leurs ventes vont l’avoir dans l’petch. Parce que t’as deux catégories de joueurs. Ceux qui ont une valeur sur le marché et ceux qui n’en ont pas. En gros, les vendables et les non-vendables. Or, ce sont surtout les vendables qui vont la jouer comme ça et partir pour zéro.
Deux répercussions pour les clubs comme malherbe : Un, il va être difficile de construire sur le long terme - pas impossible, hein - car tes cadres ne s’inscriront pas dans le temps long. Deux, cette évolution menace directement la principale recette : les transferts. Et quand ta principale recette est menacée, c’est l’existence même du club à terme qui l’est.
Mais après, comme le remarque Guigui, dans des clubs comme Lorient, on arrive à « fidéliser » des joueurs, effet L1 oblige. Donc c’est possible.
_________________ Tel est mon bon plaisir.
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