C'est vrai que pour un film de ce calibre (j'irai le voir bientôt à Vire), c'est une faute de goût ou de style.
Après, il faut vraiment être un puriste, soit un historien, soit un un honnête homme qui s'intéresse à beaucoup de sujets, soit un fétichiste des plaques de noms de rues, d'avenues, de places, de boulevards, d'établissements divers (je pense qu'il y en a un paquet !)...
Wikipedia a écrit :
Citation:
Lors de sa naissance et dans sa jeunesse, l'écriture de son nom de famille est variable, avec ou sans accent, ce qui était courant pour les noms propres dont l'orthographe n'était pas stabilisée jusqu'à la seconde moitié du xixe siècle. D'après l'historien Jean-Baptiste Duroselle, c'est Georges Clémenceau lui-même qui a imposé en mars 1884, dans les colonnes de son journal La Justice, l'écriture « Clemenceau », sans qu'il puisse donner une explication précise à cette attention soudainement portée à l'orthographe de son nom1. La prononciation [klemãso:] (« Clémenceau ») est toutefois préférée à [kləmãso:] (« Clemenceau »).
P. -S. Je recommande à tous les passionnés de cette période de lire la biographie de référence consacrée au "Tigre", écrite par Michel Winock en 2007. (Il avait également pris la direction d'un bel ouvrage sur l'Affaire Dreyfus en 1998, sans oublier naturellement son chef d'oeuvre, mais qui dépasse largement le cadre de cette période :
Le Siècle des intellectuels en 1997.)