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L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.

J'aime bien les questions posées par Frédéric Aigouy à Macron. Évidemment ce dernier n'a pas répondu.

Je vous attends à 18h30 pour une conversation. Posez vos questions et j’y répondrai en direct sur mes réseaux.
Frédéric Aigouy
@frederic_RTfr
Je veux bien mais la dernière fois que j'ai posé une question à votre gouvernement, j'ai été banni de l'Elysée.

Bon je tente quand même:

- Comment se fait-il, alors que la question de la sécurité européenne est au coeur de votre réflexion, que l'Europe n'ait pas réagi au sabotage de Nord Stream?

- Rétrospectivement, pensez-vous que le fait d'avoir remis en question la valeur juridique des accords de Minsk lors d'un échange téléphonique avec Vladimir Poutine le 20 février 2022, était judicieux?

- Maintenant que les Etats-Unis reconnaissent que les discussions sur l'élargissement de l'OTAN ont eu une incidence sur le déclenchement du conflit, estimez-toujours que la responsabilité n'en incombe qu'à la Russie ?

- L'installation des bases de la CIA aux frontières russes, comme l'a révélé le New York Times, ne pouvait-elle pas être selon perçue comme une menace par Moscou, et donc par ricochet mettre en péril la sécurité du continent européen ?

- Que pensez-vous de la présence de biolabs américains sur le sol ukrainien, dont Victoria Nuland s'inquiétait qu'ils tombent aux mains des Russes ?

- Pour parvenir à une architecture sécuritaire durable sur le continent, faut-il prendre en compte le point de vue de la Russie sur la question ?

- Etait-il judicieux pour Boris Johnson de faire capoter l'accord de paix d'Istanbul en 2022, comme l'a expliqué David Arakhamia, le négociateur en chef de la partie ukrainienne ?

- Sur quel élément factuel votre gouvernement se base-t-il pour affirmer, je cite Me Primas, que "la Russie ne s'arrêtera pas à l'Ukraine" ?

Il dit pas que des trucs cons Michel Edouard. La question mérite d'être posée.

https://www.bfmtv.com/economie/entrepri ... 00277.html

Si on veut aller plus loin on peut aussi poser la question du revenu universel. A un moment ou un autre, il n'y aura plus de boulot pour tous.

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Sans Pellegrino
"Southampton : Pellegrino limogé." (lequipe.fr)

C'est marrant, parce que le coeur de son propos sur les transferts de charge, c'est grosso modo l'une des deux propositions phares de la campagne présidentielle de Benoît Hamon en 2017. 8 ans de macronisme après, il n'est pas trop tard pour se dire que finalement, c'était peut-être pas si con.

Et c'est pour ça que c'est marrant que tu lies ça à l'idée effectivement intéressante (dans le principe, les modalités faut voir) de revenu universel, qui était... l'autre proposition phare de la campagne présidentielle de Benoît Hamon en 2017 (8 ans de macronisme après, il n'est pas trop tard pour se dire que finalement, c'était peut-être pas si con).

Après, si MEL voulait autant améliorer le pouvoir d'achat des français, il pourrait commencer par demander l'augmentation des salaires des employés du groupe ou arrêter de racketter les agriculteurs producteurs par exemple.

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Tel est mon bon plaisir.

Ce à quoi il te répondra qu'il fait ça pour proposer des prix bas pour les consommateurs pour améliorer le pouvoir d'achat, mais je te rejoins bien sûr sur le fait qu'on devrait là encore travailler sur la demande (donner les moyens aux gens d'acheter des produits de qualité) plus que sur l'offre (course à l'échalote vers des prix toujours plus bas et de moins en moins de qualité).

Mais pour revenir à ce qu'on disait: pour que MEL en arrive à cette conclusion, c'est qu'effectivement l'idée doit infuser depuis un moment maintenant et il n'est sûrement pas le seul patron à s'en rendre compte mais reconnaissons lui au moins le mérite d'en parler plutôt que de faire du chantage à l'emploi comme un vulgaire Arnault.

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Sans Pellegrino
"Southampton : Pellegrino limogé." (lequipe.fr)

Complètement.

Après, c'est vrai que J'ai un pb avec lui, Je lui trouve un discours hyper démago. ça fait des années qu'il cultive ce positionnement-là, à base de propos qui se veulent en décalage avec celui de la doxa libérale dominante chez les employeurs et entrepreneurs. Sauf qu'il parle beaucoup et agit peu : si effectivement, il se targue des pris bas, c'est en effet au détriment de la qualité, de la transition éco et des producteurs qui sont littéralement rackettés. Et c'est pas non plus au bénéfice des employés du groupe et des franchisés mais bien au bénéfice du groupe et des franchisés.

Comme il est coutumier de ce genre de propos, Je ne sais pas si c'est quelque chose qui infuse réellement chez les autres vu qu'il joue beaucoup au mec en marge. Ce qui est dommage, c'est que des patrons qui tiennent le même discours mais qui agissent en parallèle en conséquence, il y en a, mais ceux-là sont nettement moins médiatiques.

Mais oui, son propos sur la robotisation il prend en compte une réalité : la stratégie derrière la politique de l'offre, c'est de dire qui si on aide les entreprise, on soutient les emplois actuels et quand ça ira mieux, l'entreprise embauchera pour accompagner son développement. Sauf que l'entreprise qui va mieux, elle va d'abord rémunérer le capital puis automatiser pour son développement et clairement ni embaucher, ni augmenter les salaires.
A cet égard, la question de reporter une part des prélèvements obligatoires sur l'automatisation, ça mérite effectivement d'être réfléchi.

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Tel est mon bon plaisir.