Les Casques Bleus sont d'une redoutable inefficacité. Aussi nombreux que les mots dans un pavé de Basile, ils n'ont aucun droit d'ingérence et ne tirent que si ils sont menacés, et encore, il faudrait plutôt qu'ils soient manifestement et indubitablement pris pour cible et qu'ils sentent leur intégrité menacée bref défendre non pas leur matériel mais leur vie.. Les civils apprécient beaucoup, en général. Ils n'ont pas toujours de véhicules blindés, blancs siglés U.N. où se réfugier avec leurs armes quand ça sent le roussi pour eux, et que l'ambiance est trop insupportable. Les méchants, pas fous, se contentent donc, en règle générale, de ne pas attaquer les forces conjointes des représentemants des Nations Unies. Ce qui ne met les victimes de guerre civile aucunement à l'abri. Au mieux, leur qualité d'observateurs permet d'avoir une idée précise de la situation et de ses corolaires collatérales ou unilatérale. Yougoslavie, Rwanda entre autres ont montré les limites. Il faut ménager tout le monde...Qui sait le plus barbare est peut-être le prochain siégeant, pour le compte de sa zone, à l'assemblée de l'O..N.U. ...?.... Le gendarme du Monde était les U.S.A. ... Quant au Mali c'est croquignol. Mais dans la lignée obscurantiste actuel c'est pas mal : discours non pas pour le lecteur du Monde Diplomatique mais plutôt pour le mouton du troupeau local ménagé dans son ignorance crasse, mais plus souvent, en fait, naïve. Pour s'en sortir, l'orateur jouera sur les mots...Si en effet la France, dans son pré carré avait actionné son armée, le pouvoir actuel n'a fait que faire appel à un club philanthrope, maniant à l'occasion les armes si nécessité suprême, et amateur d'opéras que l'on ne peut écouter dans sa Tétralogie que le cul sur un fût de Pilsener, où éventuellement au Barnum de la buvette de Bayreuth. Le pruneau, da, junte..Il se pourrait bien , ainsi, que le pouvoir malien n'a aucune armée étrangère sur son sol. La déclaration étant avant tout destinée aux pays voisins et à la France, pour titiller, d'où ces propos feraient sourire si on ne saurait s'inquiéter du sort, comme toujours, du ( des ) peuple (s) du Mali. Une fois la veste prise l'année dernière lavée et repassée. Il faudrait indiquer à ce légitime homme de pouvoir par la force, que junte n'est pas nécessairement pouvoir, gouvernement... Que ça dépend du mode d'accession et de partage de ce pouvoir ( z'irez vérifier je peux me tromper mais junte = coup d'État+partage entre participants, en fonction du degré et niveau d'implication dans la prise violente et inégale du pouvoir ex: "Ce n'est pas un petit quarteron d'officiers qui me dictera à moi, Général, ce qu'il faudrait faire..." le quarteron se positionnant ainsi en Junte ).
La France, colonialisatrice de l'Afrique de l'Ouest, appliquait officiellement le mandat tacite sur le plan mindial de "maintien de l'ordre" dans "sa" zone. En bisbille avec des éléments aux 'idéologies douteuses, comme l'Occident unanime et une partie du reste du monde et avec l'accord des pays partenaires ( elle aime se comporter en tonton parrain avec ses anciennes colonies co-opérantes pour qui elle reste un modèle. Tiens prends, c'est René Coty, garde la photo elle te protégera ) elle "fait le ménage" où c'est nécessaire. Au Mali, centralisant les ethnies et donc cultures de l'ex A.O.F., la bibliothèque de Tombouctou avait été attaquée, par exemple. Mais sur un de ses flancs se trouve l'Algérie, où des idéologies hostiles peuvent trouver refuge dans le sud, au nord ouest du Sahara et qui est un vivier de ressources énergétiques fossiles naturelles. Sur un autre flanc, un autre problème, une autre ressource, non renouvelable mais non fossile, dans un pays non loin du Mali et dont le cours de cette ressource fait l'objet de revendications de la part de tribus Touareg. L'intervention française, au milieu de ces sites stratégiques revêt ainsi un objectif plus officieux que le mandat tacite mondial du " chacun sa zone ". Lors du discours inaugural de la présidence française de l'Europe, le Président avait même un axe ou vecteur spécifique à cette zone, nommé selon lui un pilier, c'est plus joli, s'inscrivant à la fois dans la transition énergétique et dans la solidarité avec l'Afrique : intensifier le recours au nucléaire en France (24 réacteurs en France vont rouvrir ) afin de baisser la consommation de fossiles , abaissant les émissions de CO et CO2, Souffre etc..et accompagner, aider, l'Afrique dans sa souveraineté énergétique -probablement sans nucléaire civil mais avec des ressources naturelles renouvelables comme l'hydrolien , l'éolien, peut-être même le solaire de façon optimale le milieu s'y prêtant et les entreprises françaises n'attendant que cela, en échange du camouflet de la reprise nucléaire...-. Macron avait insisté sur ce pilier, selon lui, fort...Le contexte actuel avait donc probablement été anticipé, tant sur le plan géopolitique mondiale que stratégie énergétique, et ce autant au niveau national qu'international. Le retrait des français au Mali était dans les tuyaux. La pénurie de gaz n'était pas impossible, forcément plus sur le long terme que sur le court terme, dans une optique où la Chine et la Russie avaient néanmoins déjà un pied en Afrique et que certains faits amenaient déjà à la prudence et la recherche de la plus grande indépendance possible , en particulier énergétique, vis à vis d'un pays qui accumulait déjà au moment du discours inaugural de la présidence française au sein de l'Union européenne des velléités que l'on peut analyser désormais comme avant coureuses, et ce aux échelles européenne, africaine et mondiale. La présence française au Mali avait peut-être dans ce sens un intérêt énergétique, en se situant aux carrefours des énergies et culturels en plus du traditionnel " Parrain " décolonialisateur.
Bref. Encore un mot entendu le matin à la radio et répété toute la journée, pour pas l'oublier et briller le soir en société. Encore 1 qui va mal finir.
Dernière édition par basile le 28 Sep 2022 22:14, édité 6 fois.
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