François de Malherbe a écrit:
L'analogie avec les Accords de Munich fait tout de même fi d'une légère rupture dans l'histoire de la guerre, "qui n'est que la continuation de la politique par d'autres moyens", selon la célèbre formule de Clausewitz, à savoir que nous sommes à l'heure de l'atome depuis 1945.
Personne ne connaît réellement la stratégie ni les buts de Poutine, mais il n'a vraisemblablement pas le dessein de s'attaquer militairement aux pays de l'OTAN (à laquelle appartienne les pays baltes), qui est soudée comme jamais (voir l'entrée récente de la Suède). Pas certain non plus que l'annexion de l'ouest de l'Ukraine l'intéresse.
Ce qui est sûr, c'est que Paris ou Londres sont directement sous la menace d'une frappe nucléaire d'anéantissement total en cas de guerre généralisée.
Depuis 1960, la doctrine militaire de la France est la dissuasion tous azimuts si ses intérêts vitaux sont menacés. De fait, entrer en guerre contre la Russie menacerait les intérêts vitaux réciproques des deux puissances. Ben, on n'a pas le recul de l'histoire pour savoir ce que cela peut donner !
Je m'interroge juste sur cette agitation de Macron, là où les Américains, les Britanniques (pourtant très actifs dans l'aide à l'Ukraine de Zelenski depuis 2 ans), les Allemands, mais aussi les Polonais semblent très réservés sur les déclarations à l'emporte-pièce de notre génie national.
Sur les déclarations de Macron, Michel Goya a rédigé un excellent papier sur son blog :
https://lavoiedelepee.blogspot.com/