bigdudu a écrit:
L'article de Ouest-France. Christophe Richard n'hésite pas à mettre les pieds dans le plat. Qu'écrira-t-il ce soir ?
Tour de France. Entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, un duel d’autres temps
Le duel entre Tadej Pogacar, vainqueur ce mercredi 20 juillet 2022, et Jonas Vingegaard, rappelle ceux entre Alberto Contador et Michael Rasmussen ou Alberto Contador et Andy Schleck. Et ce n’étaient pas les plus belles années du vélo…
Quand un maillot jaune et un maillot blanc sont à la lutte sur le Tour de France, cela fait souvent des étincelles ! Le duel entre Jonas Vingegaard, leader de la Grande boucle depuis son coup de force au col du Granon, et Tadej Pogacar, leader du classement du meilleur jeune, en est un nouvel exemple.
Les deux hommes ont livré ce mercredi 20 juillet une nouvelle bataille sur une courte, mais très intense, étape entre Saint-Gaudens et Peyragudes (130 km), lors de la 17e étape du Tour de France. UAE, l’équipe de Pogacar, a éparpillé dans les Pyrénées tous les favoris à l’exception du maillot jaune. Un scénario inattendu alors que le principal lieutenant du Slovène, Rafal Majka, était non partant (blessé).
Des temps de montée dignes des années 90
Mais Mauro Gianetti, patron d’UAE et ancien manager de Saunier-Duval, a pu sortir une carte joker, celle de Mikkel Bjerg. Le Danois, spécialiste du contre-la-montre, pourtant moins à l’aise quand la route s’élève, a mis dans le rouge tous les grimpeurs dans la Hourquette d’Ancizan, avant que Brandon McNulty ne réalise deux numéros dans le Val Louron puis vers Peyragudes comme il n’en avait encore jamais réussi en juillet.
Un coup de force qui a permis à Pogacar de remporter son troisième succès cette année sur le Tour, devant Vingegaard, faisant passer Geraint Thomas (4e hier à deux minutes) et surtout le reste des outsiders (David Gaudu, Nairo Quintana, à plus de trois minutes) pour des coureurs de 1re caté.
La prestation de ce mercredi n’est pas sans rappeler d’autres duels de l’histoire du Tour entre maillots jaunes et maillots blancs. Et c’est très loin d’être une bonne chose. Alberto Contador (en blanc) et Michael Rasmussen (en jaune) avaient fait le spectacle en 2007 avant que le Danois ne soit mis hors course par son équipe (il a avoué s’être dopé en 2013). Trois ans plus tard, Contador (en jaune cette fois) était confronté à Andy Schleck (maillot blanc sur les épaules). Quelques semaines plus tard, l’Espagnol allait être déchu de sa victoire sur le Tour de France 2010 pour un contrôle anti-dopage positif (clenbutérol) sur la Grande Boucle.
Vingegaard comme Riis à Hautacam ?
Au-delà du côté spectaculaire de leur affrontement, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard affolent eux aussi les chronos. Les deux coureurs ont égalé le record de la montée de Mende, lors de la 14e étape, détenu par Riis, Pantani et Indurain, en plein cœur des années EPO (1995). Ce mercredi, c’est celui du col d’Azet (propriété des Pantani, Ullrich et Virenque) qui a été battu. Des performances qui, si elles ne constituent pas une preuve, doivent au minimum servir à interroger les suiveurs car ces records sont rarement approchés malgré l’évolution du vélo (entraînement, matériel etc).
Et ce n’est sûrement pas terminé. Tadej Pogacar et son équipe ont promis de tout donner aujourd’hui lors de la dernière étape de montagne pour renverser un Jonas Vingegaard impressionnant d’aisance et de sérénité. Une autre journée spectaculaire est donc à prévoir vers Hautacam. Jonas Vingegaard, qui a comblé en une seule année l’écart qui le séparait de Pogacar, aimerait s’imposer. Une image qui ferait écho à celle de son compatriote, Bjarne Riis, vainqueur au sommet de cette même ascension en 1996, lui aussi maillot jaune sur les épaules avant de gagner le Tour dans la foulée. Le coureur de Deutsche Telekom avait ensuite avoué, en 2007, avoir utilisé de l’EPO. Un autre temps. Vraiment ?
Je remonte cette synthèse encore, au final, d'actualité dans ses interrogations et débuts de réponses dans les faits, aux troublantes parallèles.
Et l'article de l'avenir net (lien de jesperolsen, 3 pages avant) qui ressemble à une blague belge grasse emballée dans un papier de gauffre mais garde un fond de vérité...
Pour les affaires franco-françaises c'est marquant de suivre les actualités des pays francophones et frontaliers, parfois, les tabois passant la frontière. Les pièces à conviction, c'est plus compliqué.
La chaudière "Saunier-Duval" j'avais oublié
Moins drôle : l'impact sur l'air de la région Sud-Ouest sur l'air et donc la capacité de performances des coureurs durant les incendies situés pas si loin.