J'ai bien fait de pioncer, vous avez vu un bon match de merde apparemment.
Ce matin, m'inquiétant de l'état de santé de Pascal François, je suis allé lire ses derniers messages sur le forum de Passion Malherbe
(vive le dimanche matin, la fenêtre ouverte qui laisse l'air frais s'engouffrer dans ma chambre, m'apportant avec lui les rayons du pâle soleil dominical et les cris des mômes qui font des tours de batte et de circuits au terrain municipal du coin, du café et des clopes à volonté, un disque pour rythmer tout ça, un truc pas trop brutal histoire de pas faire tomber les crottes d'yeux tout de suite - du
Orchid en l'occurrence - le sourire de Britney, ma femme, et l'impression de confort qui se dégage de son pyjama en mousseline, Toby qui m'apporte le Yomiuri - si ça tenait qu'à moi, je lirais l'Asahi mais Toby est un Terre-Neuve, il est donc de droite et comme c'est lui qui va chercher le journal - et surtout la lecture des réactions d'après-match sur le forum de Passion-Malherbe... Ya pas à chier, c'est top un dimanche matin)
Rien d'alarmant dans les derniers messages de Pascal, pas l'ombre d'un signal de détresse. Par contre je me suis rendu compte que chez PM, ils avaient un détecteur de gros mots (rhôôôôô) assez efficace. Je veux le même ici.
Je vous explique comment ça fonctionne avec un peu de littérature Ultralandaise. Prenons, au hasard, pour ce test, un passage des mémoires de Diogène.
Voici l'original:
Citation:
Jean-Clothaire maintenant que nous sommes intimes, voyez vous un inconvénient à ce que nous partagions votre charmante épouse. à moi le cul, à vous la moule (j'en vois tellement dans mon métier). Besognons en rythme.
Mais ne restez pas ainsi, Sabrina, ma chère enfant, nous n'en avons pas fini avec votre croupe rassurez vous. Sucez moi donc les boules pendant que j'encule madame, cela vous reposera.
Passons maintenant ce chef d'oeuvre post-moniquarchiste au Censurator de Passion-Malherbe.
Citation:
Jean-Clothaire maintenant que nous sommes intimes, voyez vous un inconvénient à ce que nous nous partagions les tâches, j'ouvre les coquillages tandis que vous les nettoyez (j'en vois tellement dans mon métier). Besognons en rythme.
Mais ne restez pas ainsi, Sabrina, ma chère enfant, nous n'en avons pas fini avec votre croupe rassurez vous. Faites un Tetris pendant que nous en finissons avec les fruits de mer, cela vous reposera.
L'appareil est au point, vous ne trouvez pas ? Cependant, il y a une faille. L'appareil ne détecte
que les gros mots. Il n'a par exemple rien trouvé à redire à cet autre monument culturel des lettre d'UL. Il s'agit d'un extrait d'un essai sur le plaisir, écrit par Akage.
Citation:
Excusez-moi, je ne pouvais pas parler la bouche pleine. Sabrina m'a fait découvrir de nouvelles saveurs. Elle n'arrive pas a s'arrêter de jouir, la petite chienne scandinave !
Occupons nous de Madame ensemble si vous le voulez bien, monsieur Horses. Ho ! Mais je constate que vous n'usurpez pas votre amusant sobriquet ! Vous êtes monté comme un mustang ! Je me permets de me joindre a cette véritable saillie !
Pendant que je beurre le mille-feuille de ma mie, n'hésitez a lui péter la rondelle. A nous deux nous parviendrons aisément a faire gueuler cette sauvageonne de bon aloi. Prenons garde à ne pas lui déchirer le coquillard. Je ne voudrais pas que cette gorasse se vide de son sang et de ses glaires sur mon beau tapis Persan.
Epatant non ?