Je crois vraiment pas que le problème vienne des joueurs. On a le meilleur effectif de L2 sur le papier... pour peu que les joueurs arrivent à jouer ensemble. Et c'est bien ça le problème. Dupraz a pris l'an dernier un effectif avec la tête dans le seau, a secoué un peu le marasme (en gros il a juste arrêté l'inepte 5-3-2 de Rui A.), ce qui a permis de gratter quelques victoires ou matchs nul. Mais dans le jeu ... rien. rien. rien. Chaque joueur est super appliqué, limite stéréotypé, et il ne se passe rien. Rivierez dit avec la plus grande sincérité qu'on va faire une série, et je pense qu'il le croit, (parce qu'on en aurait les moyens), seulement pour faire une série il faut gagner des matches, et je crois qu'à part Dunkerque, on n'a encore posé notre empreinte, dominé aucun match (peut-être à Rodez vu le score mais j'avais pas suivi). Comme si à être super appliqué, on en oubliait qu'il fallait marquer. Genre quand on se prend un but au bout de 5 minutes (un match sur deux), on a l'air super étonné ... "non mais attend c'est injuste, on était appliqués là, et on allait faire une série" ... bah oui mais les autres, ils jouaient au foot, ils ne regardaient pas le meilleur effectif de L2 s'appliquer à faire autre chose que jouer (se replacer, faire des trucs à "haute intensité", jouer vers l'avant (en touche) ...)
Braif, Dupraz est sympathique (plus que je ne le croyais à son arrivée), mais à part un talent de chef scout, ne pas réussir à faire jouer au ballon ces joueurs là, c'est entre la faute professionnelle ou, à minima, l'absence d'idée, de talent, et au mieux le mauvais casting. Et j'en ai marre qu'on soit sans panache, je préfère 1000 fois les saisons où l'on a de mauvais résultats mais au moins on essaye quelque chose dans le jeu. Etre 8e de L2 en se replaçant à haute intensité je n'en ai clairement rien à foutre. Avec cet effectif et un peu d'ambition dans le jeu, on pourrait gagner des matches 5-3 et s'en foutre que Weber soit lent parce qu'on gagne et qu'on est ambitieux dans le jeu. Là, on s'emmerde à haute intensité, et qu'on gagne, perde, ou fasse nul, il n'y a aucune âme.
_________________ Sous l’Iris, sous la peau
Sous les ongles et dans l’étau
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