Notes OF :
RIOU (6 sur 10). Sa parade de grande classe sur la tentative de Pickel (5’), bien trop esseulé dans l’axe, a évité à Malherbe une nouvelle déconvenue précoce. Encore bien placé sur la frappe de Tinhan (48’), il a toutefois donné des frayeurs aux siens en balbutiant une sortie aérienne (62’).
VANDERMERSCH (6). Dans le combat, les adversaires doivent se lever tôt pour tenir la comparaison. Le latéral droit, qui a récemment prolongé jusqu’en 2022, a souvent été mis à contribution. Il n’a jamais rompu.
RIVIEREZ (6). Dans le duel, le nouveau capitaine a démarré pied au plancher, avant de souffrir davantage après le repos. De par son placement et ses bons mots dans le replacement, il n’est pas étranger à ce « blanchissage ».
WEBER (7). Déjà solide en 1re mi-temps, il a joué les pompiers de service au cours d’un 2e acte disputé avec le frein à main. De la tête, il sauve Malherbe sur une tentative de Semedo (63’). Rassurant.
MBENGUE (7). Il a pris son temps, mais enfin décroché une longueur d’avance sur la maigre concurrence, à gauche. En jambes, le Sénégalais a fait le boulot défensivement et amené du danger en phase offensive.
PI (6). Il a profité du forfait de Gonçalves pour réapparaître dans le 11. Et inscrire son 5e but de la saison, sur penalty (16’). Précieux au milieu pour dicter le tempo. Remplacé par BEKA BEKA (87’), qui concède un penalty dans la minute suivante.
ONIANGUÉ (6). Il est concerné, actif en 2020 et sa copie d’hier soir est conforme à celle livrée six jours plus tôt à Lens. Moins impactant en 2e mi-temps, à l’instar de ses coéquipiers.
DEMINGUET (6). Quand il est en confiance, qu’il a le jeu face à lui, le Lexovien est un poison pour l’adversaire. Il a souvent été juste, hier, sans toutefois être décisif. Averti logiquement pour une intervention sur Monfray (56’).
TELL (6). Titularisé pour la première fois cette saison, le Guadeloupéen avait la dalle et cela s’est vite ressenti. Hyperactif sur son côté droit, il s’est démené pour proposer sans cesse des solutions. Il lui manque encore le soupçon d’énergie pour créer des différences ou faire le geste juste, mais son profil de dévoreur d’espaces manquait cruellement jusque-là. NSONA (80’) l’a suppléé.
GIOACCHINI (6). Plus prompt que Monfray, il obtient un penalty logique au quart d’heure de jeu. Même si Zady Sery le sert tardivement, il mange la feuille à 2-0, seul face au but vide (32’). L’Italo-Américain est talentueux, mais il doit rapidement développer ce côté « tueur », qui fait la marque des plus grands. Remplacé par MOUSSAKI (70’).
ZADY SERY (6). Dans la lignée de sa prestation XXL à Lens, il a donné le tournis à la défense grenobloise. C’est lui qui lance Gioacchini dans la profondeur sur l’action amenant le penalty. Par sa vitesse, il fait encore une différence énorme à la demi-heure de jeu, mais tarde trop à servir Gioacchini sur un deux contre un qui devait se terminer en but (32’).
_________________ Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
|