NickP a écrit:
Hastings a écrit:
En gros en France tu as une dizaine de (très) gros clubs, et ensuite une trentaine de clubs plus modestes qui font le complément en Ligue 1, à tour de rôle. On en fait partie. Parfois un de ces clubs modestes parvient à intégrer le top 5, mais ça reste exceptionnel et ça ne dure jamais longtemps.
Même ça, ça fluctue, il y a deux ou trois décennies, Lyon Nice ou Rennes sont beaucoup plus petits que Metz, Sochaux ou Auxerre, qui squattent régulièrement les places européennes.
Wé, mais ! Reagan, Thatcher, le pognon de la télé (Canal + en France et qui investit ensuite dans le PSG), la Chute du Mur, la métropolisation, l'arrêt Bosman et la libre circulation des joueurs européens : tout cela a concouru à une prédominance inéluctable de certains types de clubs. Des clubs historiques ont totalement disparu. Dans certaines métropoles, des clubs ont pu bénéficié d'un apport conséquent (Manchester City), tandis que dans des villes plus modestes ou périphériques d'un point de vue économique, l'équation s'est forcément compliquée. A l'échelle européenne, comment revoir Ipswich Town, le Celtic de Glasgow (qui a réalisé le premier triplé historique en 1967), Aberdeen ou Malines gagner un titre continental ? Naples ne pourrait plus attirer un Maradona. Or, seul ce génie absolu a pu apporter les deux seuls scudetti à la 3e ville d'Italie, qui évidemment pâtit de la comparaison avec les autres clubs du Nord.
En France, où les inégalités sont sans doute moins prononcées, le rôle moteur des métropoles est incontestable.
En ce qui concerne la Normandie, il n'y a pas de place pour deux clubs dans l'élite. L'anomalie, c'est Rouen (trop proche de Paris, la 2e ville du royaume de France au XVIe siècle ?) Si Le Havre a passé 10 ans en L2, il n'y a pas de hasard. Caen était au-dessus. Si Le Havre monte, on peut se faire du souci.
En même temps, dans 10 ans, le sport professionnel sera loin de nos préoccupations
