Abidbol a écrit:
Je pensais au titre. Mais on aurait pu parler d'hémistiches.
Par contre mon dictionnaire de rhétorique me dit bien : Du pont de vue de l'analyse mélodique de la phrase, la protase représente la première partie de celle ci.
L'apodose étant la fin. Nulle référence à une subordonnée conditionnelle.
Sinon y a le masque et la plume qui a relancé le zeugme : une variété de caractérisation non pertinente. Et ça peut être follement drôle. Les enfants en font souvent sans le faire exprès: "J'aime ma mère et la compote". Et quand c'est un peu olé olé, c'est bien : "Emporté par sa fougue, il sauta la bonne et le repas de midi."
Exercice pour la fois prochaine, un titre qui soit un zeugme.
C'est le Gradus, ton dictionnaire de rhétorique (la bible du littéraire)? Le Larousse est formel, l'apodose ne s'utilise que dans les propositions conditionnelles.
Y'a des zeugmes marrants par Desproges, dont celui-là (retranscrit approximativement) : Après avoir sauté son petit-déjeuner et sa secrétaire, il sortit.
Sinon, ma figure de style préférée reste l'hypallage avec la célèbre formule de Virgile dans l'Enéide : Ibant obscuri in soli nocte (ils avançaient obscurs dans la nuit seule) : les adjectifs sont apposés de façon croisée sur les termes, un peu de façon chiasmique, afin de renforcer leur effet réciproque.