Marie a écrit:
Arthur a écrit:
Marie, ou l'ouverture d'esprit

J'ai peut-être l'esprit fermé, Arthur and Co, mais moi j'ai les 2 pieds dans la vraie vie, avec les vrais gens, ceux qui gagnent moins d'une brique et craignent les fins de mois. Ne sont pas sûrs de pouvoir changer de frigo, ni de pouvoir faire le plein, ni de pouvoir faire une dernière fois les courses le 25 sans craindre que leur paiement soit refusé. On vit où là? Vous vivez dans quel univers vous autres qui encouragez la suppression de l'ISF? Vous avez grandi auprès de qui? Ou vous passez vos vacances bordel???? quote]
> Voilà le vrai problème de la France...
STB répète depuis des mois que tant qu'un(e) salarié(e) ne touchera pas suffisamment pour vivre correctement ou tout du moins nettement mieux qu'un inactif, la france sera dans l'impasse.
Comment acceptez qu'en France il n'y ait pas de différence notable entre un inactif et un salarié touchant moins de 1000/1100 euros (c'est à dire 30% des salariés)?
Les recettes provenant des impôts sont importantes en France. Le problème est de savoir à quoi ou vers qui est redistribué ces recettes.
Malheureusement, on sait tous que la majorité de ces recettes sont engloutis dans un état schlérosé et refusant toute réforme.
A partir du moment où l'état se modernisera et fera des gains de productivité, les marges de manoeuvre se dégageront pour reverser une partie des recettes (sous la forme de la prime pour emploi) vers les catégories qui font vivre la France.
Et je ne parle pas de toutes les privatisations nécessaires qui auraient fait depuis longtemps. Regardez la SNCM ! quel scandale d'avoir subventionné cette entreprise au fond perdu sans que jamais celle-ci ne mette en place les réformes nécessaires à sa bonne exploitation.
Bref, j'exhorte la gauche à enfin revenir défendre son électorat d'origine.
C'est à dire les petits salariés comme certains d'entre nous qui travaillent dans le secteur non protégé pour un salaire souvent maudique et qui sont proportionnellement les plus touchés par l'impôt !
Bref, l'ISF est un débat secondaire car le vrai problème est bien de soutenir les classes moyennes par l'impôt positif (= prime pour l'emploi)