Ah ben merde alors ! Nan parce que Moi, j'avais un autre scénario :
Copé-Bertrand-Fillon qui précipiteraient la défaite de Sarko pour mieux se positionner pour 2017 (c'est bien connu, la gauche perd le pouvoir après 5 ans ; ça n'a jamais déçu).
Là-dessus, on rajoute Le Pen qui a plutôt intérêt à la défaite de Sarkozy ;
1 - il va être plus facile d'agiter les thématiques frontistes habituelles avec la gauche au pouvoir pour mieux taper sur l'immigration, l'islam, l'Europe, la Turquie, les fonctionnaires, les technocrates européistes, les pédés, les bobos bien-pensants...
2 - au premier plan social dans une pme de 6 salariés, elle va pouvoir sortir la "preuve" par le fait que PS & UMP c'est pareil, la preuve c'est qu'après 6 mois de gvt socialiste, la crise financière est toujours là > objectif : piquer encore plus de partiZans chez Mélenchon.
3 - si elle est suffisamment habile, elle va provoquer une scission de l'UMP (à moins que l'UMP ne le fasse toute seule) : en cas de défaite de l'UMP en mai et juin, le parti risque d'exploser en réveillant les trois tendances qui s'étaient "affrontées" pendant l'entre-deux tours des cantonales : la droite populaire qui va pencher plus à droite, la partie de la droite qui va préférer voter à contre-coeur PS plutôt que FN (NKM comme d'autres l'avait annoncé malgré les consignes de l'Elysée) et les tenants du ni-ni. Le Pen va alors saborder le FN pour créer un nouveau parti habillé de sa "respectabilité" sans l'image qui colle au front et ses effluves nauséabondes. Et le rapprochement va se faire naturellement avec la droite populaire, apportant ses premiers élus à la nouvelle formation débarrassée du boulet FN (si Jean-Marie pouvait casser sa pipe avant, ça favoriserait la transition). > En 2017, elle représente un poids politique plus important, incontournable à droite et peut envisager de faire son entrée au gvt avec deux ou trois copains. En gros, ce serait ça, où la gôche.
Et pis dans le calcul prêté à Aubry, Je ne vois pas comment on peut miser sur une victoire de Sarkozy (ça encore, c'est pas improbable) tout en étant certain d'une victoire du PS aux législatives (ça par contre...). Même Mitterrand, réélu par défaut en 88 n'a pas perdu les législatives derrière. Et puis dans ce cas de figure hautement improbable, Sarko retrouve son droit de dissolution dès juin 2013 ; il ne lui reste plus qu'à trouver le meilleur moment pour l'exercer. En situation de crise économique, financière et sociétale aggravée par une cohabitation en France, ça doit pas être compliqué à trouver un pareil moment. Aubry à Matignon ne tiendrait pas longtemps.
_________________ Tel est mon bon plaisir.
Dernière édition par Molko le 01 Déc 2011 12:42, édité 1 fois.
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