NJA a écrit:
Molko a écrit:
le crétin, pardon, le mari ..............ce pauvre type ....... l'étendue des dégâts psy de l'homme
Eh bé....
Edit : j'y suis allé certes un peu fort, mais cette soif de femmes vierges uniquement m'interloque ; j'ai toujours l'impression que la virginité l'est là que pour satisfaire quelque chose comme l'égo du mari. C'est quoi la crainte ? le déshonneur, la perte de l'estime de soi parce "madame s'est donné une fois à un autre" ? Elle a couché avec un autre, et alors ? tant que ce n'est pas après le mariage...
En revanche, si le gars ne l'a épousé que parce qu'il la supposait vierge, le problème peut, sous un certain angle, se poser au strict point de vue du droit. Mais ça n'empêche que j'ai tendance à penser que cette recherche de la virginité absolue est davantage un cas de divan que de prétoire. Mais je conçois que c'est un jugement personnel qu'on peut très bien ne pas partager et trouver que mes propos sont déplacés ; même Moi, Je n'ai pas le monopole de la Morale. Mais c'est la mienne.
Après, sans doute le tollé général tient compte, même inconsciemment, de la confession des protagonistes. Le même cas pourrait effectivement se trouver avec des protagonistes sortis de Saint Nicolas du Chardonnay ; les données objectives auraient été les mêmes, mais quid de l'ampleur du scandale ? Parce que souvent, merci TF1 entre autres, on a toujours plus peur d'un musulman qui pratique un islam empreint de tolérance et d'ouverture que d'un Chrétien intégriste et rétrograde qui porte chaque 21 janvier le deuil de Louis le Dernier et qui ne s'exprime qu'en latin classique.
Cela dit, même si on n'adhère pas à tout, on peut considérer que notre affaire peut, sous un certain angle, remplir les conditions nécessaire à une annulation. D'ailleurs, c'est ce qui s'est passé. On peut ergoter sur la question avec des pour et des contre, et chaque position est recevable selon que l'on considère que le consentement du mari était lié à un fait (la virginité) et que par conséquent ce consentement a été biaisé ou selon que l'on considère que la fille a baisé un autre type d'abord et son mari ensuite et que ça n'en fait pas pour autant une grande criminelle.
Sans être spécialiste du droit, il me semble à moi, boétien en la matière, que la question de l'annulation peut se poser mais qu'elle risque de créer une jurisprudence ouvrant la porte à trop de choses.
J'avais voulu écrire la même chose ce matin, mais n'ayant ni le temps, ni le talent, je me suis abstenu. Merci Molko.