Les cahiers parlent un peu de nous en bien parfois quand même.
Dumas était nominé dans
la Spirale du beau jeu et de l'audace :
Citation:
Franck Dumas
Franck Dumas sur un banc de Ligue 1, c’est déjà une audace en soi. On lui imaginait une reconversion peinarde, trimbalant son gros bidon de la chambre froide à la planche à découper d’une boucherie-charcuterie de Basse-Normandie. Pas de bol: c’est tombé sur le Stade Malherbe.
Un destin à la Nouzaret semblait lui être promis par la descente régulière de son équipe au classement, et soudain, c’est le drame: l’équipe se reprend, devient quasiment imbattable en fin d’année et passe même les fêtes de Noël à la quatrième place. Il y en a même qui disent qu’ils ont vu les Rouge et Bleu en Ligue des champions à cette époque.
Tout rentre ensuite dans l’ordre. L’équipe perd neuf places en quelques semaines seulement, s’avère aussi bien faite pour prendre des buts qu’elle semblait l’être pour en marquer. Bref, il fait bon vivre à Michel-d'Ornano, le Stade qui héberge la quatrième attaque de la saison derrière les trois premiers du classement général, ainsi que la quatrième équipe au coefficient de spectacularité cher à Franck Sauzée. Une saison bonus en Ligue 1 attend Franck Dumas et il y a fort à parier qu’on ne s’y ennuiera pas.
Et même si les Cahiers nous avaient enterrés un peu vite, leur paragraphe fin avril 2005 dans leur
gazette était bien sympa.
Citation:
Pourquoi Caen ?
Désormais 19e avec une différence de buts de -27, le Stade Malherbe de Caen est dramatiquement proche d'accompagner Istres en Ligue 2, après une petite année passée parmi l'élite. Dommage pour les Normands et leur entraîneur sympathique, jamais enclin à fermer le jeu : Mazure et ses potes ont en effet assuré le spectacle en Ligue 1 cette saison, puisque 2,32 buts ont été marqués en moyenne à chaque match auxquels ils participaient (certes, le plus souvent, en faveur de l'adversaire). Seul Nice a fait mieux, mais en marquant du tibia et en encaissant des buts contre son camp. Dommage, aussi, parce que les Caennais disposent d'un public fidèle : déjà très présent en Ligue 2, ils ont été cette année plus de 19.500 spectateurs à vibrer pour leur équipe. Dommage enfin parce que le début de saison de ce promu avait été... prometteur: les Malherbistes pointaient à la 10e place au bout de quinze matches. Ils ont d'ailleurs réussi à accrocher quelques "cadors" du foot français à leur tableau de chasse: Lyon bien sûr, mais aussi le PSG ou Bordeaux sur leur pelouse. Bref, les Caennais nous manqueront.