Bon, le film reste très bon et peut-être le meilleur de Tarantino.
Une certaine forme de maturité (toute relative, j'ai toujours un peu de mal avec son révisionnisme façon uchronie mais bon... pourquoi pas)
Alors oui, c'est un film parlant d'une époque cinéphilique et télévisuelle (1969 en l'occurrence) juste avant l'arrivée du "
nouvel hollywood".
Je conseille d'ailleurs ce livre énorme et totalement passionnant de Peter Biskind sur le sujet (
https://www.livres-cinema.info/livre/36 ... -hollywood )
Le film se veut une déclaration d'amour au cinéma avec une chouille de mélancolie lascive tout le long.
Quant à la période italienne, elle fait référence à celle initiée par Clint Eastwood 6 ans plus tôt avec le succès que l'on sait.
Nombre sont alors les acteurs un peu de seconde zone qui vont s'y plonger comme Tomas Millian, Lee Van Cleef, James Franciscus et autres.
Perso, j'ai adoré. Sa mise en scène s'expurge de tous ses tics et ça nous donne des scènes fabuleuses (la mise en abîme de Margot Robbie jouant Sharon Tate regardant Sharon Tate à l'écran est assez fabuleuse)
La scène de Cliff Both au ranch est un exemple de tension remarquable, de stress absolu.
Quant à la fin, et bien c'est du cinéma comme en témoigne l'apparition (enfin) du titre à la fin. C'est une fable, un comte.
Alors c'est moins tape-à-l’œil que d'habitude, y'a moins de couloirs de dialogues mais oui, ça prend son temps pour poser les choses.
Pour les anecdotes, oui un cascadeur aurait mis une branlée à Bruce Lee qui était bien arrogant, Tate a bien acheté "Tess d'Urberville" à son mari avant les événements, Steve Mac Queen était proche du connard de base gros boeuf (superbe Damian Lewis qui en quelques minutes est confondant)
Bref...