Euh... c'est quand même déplacé de se plaindre du recul du vivre-ensemble, d'une part, et de fustiger la laïcité ("au nom de la laïcité, jamais la liberté de culte n'a autant été menacée"

) et les idéaux de 1789, d'autre part, alors que ces derniers ont permis de faire des non-catholiques des citoyens français à part entière et d'éviter des guerres civiles pour motifs religieux, bref ont favorisé le vivre-ensemble.
Pareil quand il écrit "au nom de l'unité et de l'indivisibilité de la France, l'administration est centralisée comme dans aucun autre Etat comparable" et qu'en même temps il donne l'impression de regretter l'Ancien Régime, vantant le passé avec lequel on a rompu brutalement, les traits culturels déjà bien ancrés, etc. Or l'Etat centralisé, tout comme le sentiment national, était déjà en gestation au Moyen Âge. Et un Tocqueville nous expliquerait que la Révolution est fille de l'Ancien Régime, que la première a vu le jour parce que le second, de par ses contradictions internes, n'était plus capable de poursuivre cette mission centralisatrice.
Après, je suis sans doute un affreux laïcard, jacobin et tout ce qu'on veut, mais j'assume

Une des solutions qu'il prône, c'est "redonner un vrai pouvoir aux territoires". Quand on voit la gueule de certaines politiques départementales, franchement l'Etat centralisé ce n'est pas si terrible que ça... D'autant qu'un peu plus loin, il souligne la très large absence des femmes dans les conseils généraux récemment élus ; le local a lui aussi ses vices.