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Notes OF :
Le SM Caen et le FC Metz se sont quittés sur un score nul (2-2), ce samedi 5 avril 2025. Découvrez les notes des Caennais après la rencontre de la 29e journée de Ligue 2.
MANDREA (5/10). Blessé à l’épaule lors du match à Amiens, il y a trois semaines, Anthony Mandrea n’a repris l’entraînement collectif que ce vendredi 4 avril, à la veille de la réception de Metz. S’il était donc incertain, Michel Der Zakarian l’a finalement jugé apte à tenir son rang.
Après un arrêt suite à un coup franc messin, alors qu’il y avait hors-jeu (10’), il s’est montré très vigilant sur une remise de la tête de Yassine Benrahou, pas un cadeau (17’). Battu par la frappe tendue dans l’angle opposé de Kevin Van Den Kerkhof, légèrement déviée par Brahim Traoré (42’), il n’a pas pu faire grand-chose non plus face à Sabaly (61’), totalement seul au second poteau. Sa parade face à ce même Sabaly (89’) a permis à Malherbe de sauver un point, même si dans les faits celui-ci ne vaut pas grand-chose à ce stade de la saison.
SY (4). Le latéral droit a vécu une partie assez délicate, souvent en retard dans son marquage et ne prenant pas assez son couloir à bon escient, pour apporter offensivement. Beaucoup de déchets dans ses contrôles. On l’a connu plus tranchant.
GAUCHO (5). Repositionné en défense centrale par Michel Der Zakarian, Didi Gaucho a fait preuve d’une bonne lecture du jeu. Solide dans les duels, il a apporté un peu de sérénité dans une défense qui en manque cruellement depuis le début de saison. Pris entre deux joueurs à marquer, il s’est emmêlé les pinceaux pour laisser Sabaly inscrire seul le but du 2-1 (61’).
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TRAORÉ (5). Malheureux sur le but de Van Den Kerkhof, l’Ornais faisait jusque-là une belle partie. Solide lui aussi. De très bons tacles qui ont donné de l’air aux Caennais et une belle chevauchée en solitaire, de sa surface à la surface adverse, qui a offert une belle opportunité (57’).
Mais à l’image du SM Caen, il illustre bien la frustration qui peut habiter les Normands : même en étant mieux, cela n’est pas suffisant. Averti d’un carton jaune (50’).
GAUDIN (6). Suspendu lundi au Paris FC, où il n’aurait de toute façon pas pu jouer en raison d’un accord avec le club de la capitale qui le prête à Malherbe, Jules Gaudin a repris sa place dans le onze caennais. Et il a montré beaucoup de bonnes choses, des deux côtés du terrain en faisant notamment parler sa qualité de centre, à l’instar de celui millimétré vers Lebreton (14’). Il a su aussi se montrer précieux dans la construction du jeu, comme sur ce une-deux avec Kyeremeh (68’). Le latéral gauche a été de tous les bons coups. Raccompagné par les soigneurs à sa sortie (crampes), il a été remplacé par Mathias AUTRET (83’).
Yassine Benrahou en deçà, Samuel Grandsir décisif :
BENRAHOU (3). Encore un match sans pour Yassine Benrahou, qui n’arrive décidément pas à influer dans le bon sens le jeu caennais. Hormis un duel gagné d’entrée, il a ensuite perdu presque tous ses ballons, ne faisant jamais le bon choix. Sa tête vers Mandrea aurait pu coûter un sacré but casquette au SMC, sans la parade de Mandrea (17’).
Le joueur offensif de 26 ans s’est ensuite fait endormir par Udol, en le laissant filer vers le but (42’). Sa frappe, contrée par un Messin, semblait cadrée (59’). Remplacé par Ilyès NAJIM (68’) qui, à peine entré en jeu, s’est montré impliqué dans le but du 2-2, avec une superbe passe à l’origine vers Kyeremeh (68’).
LEBRETON (8). Le milieu de terrain avait faim et ça s’est vu sur cette rencontre. Il était tout simplement partout, à la récupération, à la projection et même tout proche de la finition. Accroché par Benjamin Stambouli dans la surface, le Manchois aurait sans doute pu bénéficier d’un penalty (5’). Sa sublime reprise de volée aurait mérité de faire exploser d’Ornano de joie, mais c’était sans compter sur le magnifique arrêt d’Arnaud Bodart (14’).
Son bon travail a fini par payer. Le Normand de 20 ans a inscrit son troisième but de la saison pour relancer cette rencontre grâce à une frappe à ras de terre parfaite (68’). Un sauvetage exceptionnel dans la surface (85’). Il n’y avait rien à lui reprocher ce samedi.
Seul point noir, son carton jaune (27’). Il sera suspendu pour la réception de Martigues, vendredi 18 avril (20 h).
M’VILA (6). Comme pour Jules Gaudin, Yann M’Vila faisait son retour de suspension. Le capitaine des Rouge et Bleu s’est montré très précieux dans les ballons en profondeur. Son touché de balle et sa vision du jeu ont grandement aidé les siens dans la projection. Quelques déchets encore, comme cette passe ratée dans l’axe (19’) ou cette mauvaise lecture face à Udol (42’). Averti d’un carton jaune (74’), sévère.
GRANDSIR (7). L’ailier gauche a montré bien plus d’envie en début de rencontre. Il a eu le mérite de toujours porter le jeu vers l’avant et de renverser le jeu à l’opposé lorsque nécessaire (à l’image de son décalage sur Kyeremeh, 14’). Il a réussi à trouver des petits espaces dans la surface (13’).
Au retour des vestiaires, il a égalisé rapidement sur une action menée de bout en bout (47’). Son premier but et son meilleur match depuis son arrivée à Malherbe. Remplacé par Quentin LECOEUCHE (72’), bien placé pour dégager le danger dans le temps additionnel.
KYEREMEH (6). Auteur d’une entrée intéressante et de son premier but de la saison lundi à Paris, Godson Kyeremeh était titularisé ce samedi en tant que deuxième attaquant aux côtés d’Alex Mendy. L’attaquant de 24 ans a rendu une très bonne copie, multipliant les bons appels dans la profondeur, précieux dans les décalages avec ses coéquipiers. Si Malherbe s’est montré joueur et inspiré, c’était notamment grâce à lui. Mais Kyeremeh pourra nourrir quelques regrets, comme ce tir juste au-dessus après un superbe une-deux avec Mendy (41’), ou encore cette frappe contrée (70’), ou cette action annihilée après avoir marché sur le ballon (87’). Il aurait pu obtenir un penalty en fin de match, mais la poussette semblait légère.
MENDY (5). L’attaquant normand a montré beaucoup plus d’envie sur cette rencontre. Précieux dans le jeu dos au mur, il a cependant manqué de tranchant dans les derniers mètres. Bodard lobé par un long ballon de Sy, il est passé proche de marquer dans le but vide (72’).
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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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