le retour de le Natza a écrit:
Parce qu'à priori la justice est un processus contradictoire et que s'il a été condamné en 1ere instance malgré ses dénégations, c'est qu'il y avait matière à le condamner.
Faut n'avoir jamais eu à faire à la justice pour penser ça, surtout en première instance (et même parfois en appel). A partir du moment où c'est parole contre parole, c'est l'intime conviction du juge qui prime. Ni plus ni moins. Et donc avec le pouvoir de persuasion des avocats, entre autres, ce qui explique aussi ce sentiment de justice à plusieurs vitesses.
Donc "matière à condamner", tout est relatif.
Et le parallèle avec Cantat est quand même bien malheureux : là on est dans le cas d'un mec qui nie ce qui lui est reproché, qui a donc fait appel car pense que la décision est mauvaise, et qui est accusé par les victimes et dédouané par ses camarades. On est loin du fait établi, et il n'est pas interdit de reconnaître qu'on ne sait pas et qu'on ne saura jamais la vérité dans cette histoire. Des victimes qui exagèrent les faits, qui en rajoutent pour faire condamner, ça existe.
Donc moi je m'en remets à ceux qui le connaissent bien, ses coéquipiers, car je suis sur que s'il y avait matière à dire que c'est un raciste, certains monteraient au créneau au moins en interne, et ça ne semble pas être le cas.