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Mon premier match, c'était à Venoix, j'avais 11 ans presque 12. J'étais avec mon père et deux de mes oncles. C'était le fameux Caen-Lens en 16ème de mémoire de Coupe de France 5-4. Ce match fût fabuleux autant sur le terrain que dans les tribunes. J'étais au début du virage et en dessous, il y avait les supporters Lensois avec leurs casques de mineur et leur bonne ambiance. On avait même réussi à lancer quelques chants sous les tôles (jouissif). Je garde un souvenir extraordinaire de ma première expérience de voir les joueurs en vrai. J'étais derrière le but de Lama quant il s'est pris la praline de Gortër. Match à rebondissement avec le péno loupé de Lens , Montanier qui se casse la main et le scénario de la fin du match.....

Dans mes souvenirs, c'était la frappe parfaite. On ne vois pas bien l’effet du ballon dans les vidéos que j'ai visionné, mais dans la réalité, le ballon contourne la main droite de Lama juste ce qu'il faut pour la mettre pleine lucarne.J'avais vu le but avant que Gortër enclenche la frappe . Dire qu'on était mené 3-4 à la fin de la première mi-temps des prolongations, j’étais dépité ! Je suis sortie du stade avec les yeux qui brillaient. Ça faisait 4 ans que je suivais le stade Malherbe à noter tous les scores, le samedi soir en écoutant Jacques Vendroux sur France inter.....et là l'extase ultime !

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Un bon Havrais est un Havrais en L2 !

Befa est une fille !
("Je suis sortie")

C'est aussi comme ça que j'ai commencé à suivre Malherbe. Je jouais au foot depuis deux ans à Ver sur Mer, mais je ne m’intéressais pas au foot pro. J'avais juste lu dans Ouest-France l'année précédente que Malherbe était monté en Division 1, mais je pense qu'à l'époque je n'avais même pas compris que c'était l'élite. Puis un samedi soir où je devais m'ennuyer (Fort Boyard n'existait pas encore), j'ai allumé la radio et suis tombé sur le multiplex de Vendroux et ça parlait de Caen. Je n'oublierais probablement jamais ce match, on avait battu Sainté 3-2 avec un doublé de Divert qui est devenu mon idole jusqu'à la fin de mes jours. Et pendant longtemps j'ai aussi tenu un cahier avec les scores et les buteurs.

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Prions l'atome.

A l'époque, c'est Michel (que Vendroux prononçait Michael à l'anglaise) Legorjus qui suivait les matchs de Malherbe.
Que de souvenirs devant mon petit poste de radio.

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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.

Eté 1985 déjà 31 ans

Mon grand père adoré me fait découvrir sa passion pour le stade malherbe en m'emmenant du haut de mes 17 ans à Venoix voir le match smc-sedan gagné 1-0 dans la douleur face à des sedanais retors et vicelards (un peu comme les bastiais aujourd'hui) qui multiplient les gestes d'anti-jeu, d'où un carton rouge sévère pour un de leur défenseur, qui paie pour les autres, sur une faute anodine. Nous étions au centre du terrain (on entendait bien le bruit des tôles derrière nous) au premier rang derrière les grilles si bien qu'on était à 2 mètres du terrain. Inutile de vous dire que les noms d'oiseaux que certains lançaient aux joueurs adverses et à l'arbitre étaient parfaitement entendus... des caennais qui se donnaient à fond sur le terrain et la paire Bala Avrillon devant le grand Bensoussan solides bien qu'ils n'aient pas eu grand chose à faire sur ce match...
Pas le match du siècle, mais j'ai choppé le virus ce jour là qui ne m'a plus quitté depuis...

Ah bah oui j'y étais aussi, ce but si je ne l'ai pas visionné 200 fois (sans aucune exagération), je ne l'ai pas visionné une fois, et ces commentaires de Roland/Larqué sur ma cassette "ah mon pov Bernard ...", transversale de Gravelaine et demi-volée de Görter, une pure merveille, j'aimerais bien d'ailleurs remettre les deux cassettes en un CD. (SOS lancé pour me mettre ça sur CD)

C'était mon deuxième match . Et mon premier "acheté" avec MA THUNE, j'étais en Première, avec des amis, et des places qu'on avait à 30 centimes pour les étudiants, alors qu'on avait tous des billets de 20€. Je sais plus très bien pourquoi c'était quasi gratuit.

Mon premier était quelques mois plus tôt, Caen - Valence, 1ere journée de championnat, 3-1 il me semble avec un doublé de Kor Sarr déjà, et le Valencois a marqué sur CF direct sur son entrée en jeu. J'y avais été avec mon Papy, qui m'avait transmis la passion de Malherbe (certes, sur le tard, en me filant le poster de l'équipe de OF en 1999), en tribune réservée, grâce à mon beau-père qui bossait alors chez un sponsor.

Après ces deux matches là, j'avais fait Auxerre en CdF en Première aussi, en Janvier. Puis j'ai fait les 2 derniers déplacements de cette même saison, au Mans et à Beauvais, avant d'aller pour la première fois en Populaire B contre Créteil pour clôturer la saison à domicile. J'ai alors pris ma carte du Kop là, mon abonnement. La saison d'après, celle de la montée, j'étais à tous les matches à d'Ornano et effectuais 15 déplacements. Et celle d'après, le grand chelem, soit 45 matches. J'avais du retard à rattraper.

Ouais, j'ai commencé tard, mais j'm'en fous, dans quelques décennies, j'pourrais à mon tour dire aux gamins de se la fermer car moi j'ai connu la montée de 2004 !

Et merci à Dim de m'accompagner dans la section Dépucelage 2000.

C'était bouillant, le chaudron de Venoix était réputé pour son ambiance très chaude et pour l'avoir vécu, je confirme.

Cependant, en bon scientifique, je serais moi-même sceptique si je lisais ça.

Il n'y a pas ou très peu de vidéos d'époque. Et même si je ne suis pas mythomane, ma mémoire n'est pas infaillible. Bref, mon témoignage est subjectif.

Aurais-tu une Delorean pour qu'on vérifie mes propos ?

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“Souvent une évolution est une révolution sans en avoir l’R.” Cami

La grande différence avec d'Ornano c'est que les chants étaient repris par TOUT le stade.

Voilà ! C'est ce que j'ai écrit dans mes précédents posts de ce topic : tout le monde chantait, peu importe les classes sociales ou les catégories d'âge : c'était le peuple de Venoix.
Il n'y avait pas de clients, mais uniquement des supporters.

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“Souvent une évolution est une révolution sans en avoir l’R.” Cami

Si j'avais une Delorean je m'en batterais les steacks de Venoix 85, je rentrerais en 2008.

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tu ferrais bien de t'y mettre à la rando, sinon tu vas finir au Cap d'Agde comme bouée tractée !

Bon sérieux, qui peut me mettre deux K7 de 60 mn sur un DVD ?

J'ai certainement manqué un épisode lié à 2008.
Vu la virulance de ta phrase, il s'est passé un truc bien merdique cette année (2008).
Peux-tu me l'expliquer en MP (ou du moins m'expliquer les limites à ne pas franchir).
Je ne te juge pas.

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“Souvent une évolution est une révolution sans en avoir l’R.” Cami

Mon premier match je ne sais plus contre qui c'était. En L2, à d'Ornano, un samedi après-midi, je devais avoir 7 ans (1997), mon frère m'avait emmené dans la Pop B, il m'avait mis autour du cou une écharpe rouge et bleu où il était écrit [url=que j'avais taché de ketchup]Malherbe Normandy Kop (celle tout en haut si je ne me trompe pas)[/url]. On s'était mis debout en bas sur la gauche en rentrant dans le stade, derrière une trentaine de mecs debout eux aussi. Y avait un mec qui tapait sur un tambour, les gars chantaient, criaient, tapaient dans les mains. Ils voulaient emmener un joueur adverse, blessé, à l’abattoir après avoir simuler un décompte de combat de boxe. Le match, je m'en souvient pas, j'y avait pas prêté attention, gagné, perdu? je sais plus, un vague souvenir de match nul mais sans en être sûr. Ce qui comptait c'était l'écharpe que j'avais taché de ketchup ainsi que la petite ambiance qu'il y avait, je voulais absolument y retourner. L’écharpe n'a depuis jamais été lavée, dès que je pouvais je retournais en Pop B parce que pour moi y avait pas de meilleur façon de vivre un match au stade qu'au milieux de ces mecs qui encourageaient Malherbe pendant tout le match.

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Vice-Champion du concours "Le Grand Voyant" 2015/2016
Vice-Champion du challenge Guronsan®, Musclor®, Synthol® 2015

Mon premier à moi est le match retour des barrages contre Niort en 1988. De mémoire buts de Prieur et Lebourgeois, avec au moins une passe de Moreau. Victoire et première montée en D1 ! Debout derrière les grilles, serrés comme des sardines, le nez direct dans les aisselles des voisins adultes. Et quelle ambiance dans Venoix !
Une histoire d'amour commence toujours comme ça : des odeurs de sueur et la jouissance à la fin.

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.