Karibou a écrit:
Le code de la route je le comprends et l'admets parce que je suis quelqu'un de raisonnable qui tient à sa vie et respecte la vie des autres et aussi parce que ceux qui sont chargés de le faire respecter ont les moyens de me faire payer très cher mes eventuels débordements.
Considérons que demain, Sieur Nicolas Ier décide qu'Hadopi doit être jeté à la poubelle et que le téléchargement illégal devienne légal.
Les quelques millions de personnes qui continuent à acheter des disques quelque soit le distributeur ne vont elle pas avoir tendance à se mettre à télécharger également puisqu'elle peuvent avoir la même chose en restant au chaud dans leur canapé pour pas un rond.
Les disquaires déjà en voie d'extinction seraient en sursis, les fabricants de disques n'auraient plus lieu d'être, les employés de la Sacem ou de l'Inpi (parce que propriété intellectuel ou industrielle sont liées) pourraient aller frapper à la porte du pôle emploi et beaucoup d'artistes rêvant de vivre de leur musique n'auront plus qu'à retourner à l'usine puisque la musique ne rapportera plus rien.
Dans ce cas là, peut-on réellement parler de respect de la vie des autres ?
Bien sur, c'est vraiment la vision la plus pessimiste des choses, mais peut-on vraiment l'ignorer ?
Dans un message précédent, tu évoquais aussi un plus grand accès à la culture pour tous, mais celle-ci doit elle être gratuite ou bradée ? N'est pas un moyen de la faire disparaître ?