Molko a écrit:
Sauf qu’aujourd’hui, il est décompté mais quand même compté avec les nuls. or, pour Moi au moins, c’est pas la même chose.
Ils sont décomptés à part maintenant, mais ça ne change pas grand chose. D'autant plus que je connais quelques personnes qui pensaient voter blanc qui ont en fait voter nul puisqu'ils ont mis le bulletin d'un candidat éliminé. Je pense que dans les votes nuls, il y en a qui le font pour la même raison que le vote blanc. Qu'importe, s'il était mieux reconnu, sa définition serait mieux connue également.
Sinon, oui, on peut aussi reprocher un second tour à deux candidats. On peut très bien imaginer une élection à un seul tour, où le premier l'emporte (après tout, l'offre est plus grande, même si la notion du vote utile serait encore plus grande...).
Dans les idées tout aussi intéressantes, on peut imaginer ce principe sur deux tours avec un pourcentage de qualification, par exemple 20% (si un seul candidat le dépasse, il est élu). Mais où mettre la barre ? Est-ce qu'il serait logique qu'un candidat troisième qui fait 19.9 % avec un 2e qui fait 20.1% soit alors qu'un 3e à 20.1% qualifié face à un deuxième à 25 ?
Encore mieux selon moi, ce serait un premier tour d'élimination des candidats insignifiants pour l'électorat français. On met la barre à 5% comme pour les frais de campagne, c'est pratique, et tu fais une vraie élection avec ceux qui le dépassent.
Ainsi tu évites des candidatures qui ont réussi à avoir leurs 500 parrainages de leurs copains mais qui n'intéressent pas le peuple. Là, on aurait eu un second tour à 4 en gros, des projets qui intéressent les français et pas juste une frange d'irréductibles militants. Et tu as une vraie campagne d'"entre deux-tours", avec des vrais projets qui s'affrontent.
Bon, j'pense qu'aucun politique n'a vraiment d'intérêt à faire ça, cela dit.