Abidbol a écrit:
C'est cette possibilité d'obéissance qui m'intrigue.
Cette possibilité tient au fait que l'Etat n'est pas encore en pleine déliquescence.
On voit bien que depuis deux ans et demi le régime actuel (né, rappelons-le tout de même, dans des circonstances de véritable guerre, pour le coup, pour un général) survit par la capacité policière à le protéger, tandis que des droits fondamentaux sont toujours plus détricotés...
"L'Etat de droit" est souvent un euphémisme pour désigner un Etat policier. Ce sont les gueux qui sont matraqués, confinés dans les pires conditions et verbalisés.
Je m'étais exprimé sur la "démocratie" (insuffisamment questionnée) dans un autre sujet. Selon moi, ce régime est surtout consubstantiel de notre puissance énergétique.
Par contre, quand les policiers auront peur pour les leurs ou faim (nous ne sommes tous que des "ventres"), tout simplement, ils protégeront leur famille, point barre.
Il faudra certainement créer de micro-territoires pour faire vivre une réelle démocratie (l'exemple de la Commune me semble plus que jamais pertinent) et que chacun s'empare réellement des questions politiques (en grec,
polis, c'est la ville !)
Les Etats nationaux hérités du XIXe siècle avec un système de "démocratie représentative"...à mon avis, ce n'est pas l'avenir !
Soit des entités auront encore des moyens coercition, ce qui en fera des dictatures (au service forcément d'une minorité, la seule qui ait à perdre quelque chose par rapport à la masse), soit s'organiseront des espaces libertaires, égalitaires, solidaires, féministes, etc. (rappelons les moyens mis en oeuvre pour défoncer littéralement la ZAD...)
L'avenir sera sans doute passionnant.