basile a écrit:
Parfois, une certaine continuité dans son chemin passe par des changements. C'est une question de perception.
Il semble chercher quelquechose qu'il ne pourra peut être pas avoir par l'immobilisme.
ronnie bird a écrit:
Pinot-Bardet, les deux têtes de gondole des équipes dominantes du cyclisme professionnel français avec des réflexions opposées sur leur avenir. L'un fidèle, l'autre à l'aube de tourner la page. Le challenge est essentiel: il dépasse de loin le destin des deux coureurs et pointe le vieillissement des structures et des méthodes gagnées par l'entrisme. Une satisfaction: Alaphilippe semble y avoir échappé.

Alaphilippe, je sais pas qui a tiré le premier mais on sait maintenant qu'il est éligible au titre de chouchou des médias et surtout France TV.Il a sa chapelle maintenant.Et il aime ça le coquin.
C'est bien "d'immobilisme" dont il est question mais je pense surtout à celui des encadrants qui font bien souvent passer leur optique de carrière avant celle de leurs coureurs. Un phénomène bien connu dans le sport en général et qui explique la pauvreté des résultats obtenus en regard des budgets alloués. Peu de remise en question des méthodes d'entrainement, peu d'innovations, peu d'ouverture sur d'autres cultures sportives. On roule comme trente ans auparavant avec les "valeurs" du Blaireau ou les rodomontades d' un Madiot. Usant. Vouloir changer d'air c'est plutôt sain. Ou alors, comme un trop gentil Pinot on se fatigue à creuser le même sillon. Obstinément.
Ben oui, Alaphilippe est devenu le chouchou des français parce que loin du système français et dans une équipe qui gagne, son cyclisme respire l'enthousiasme et pour gagner, il sait faire. C'est pas Marion Rousse qui dira le contraire.