pastis parisien a écrit:
Hastings, au dela des arguments, rappele juste à celui qui se plaint de la mainmise syndicale qu'hélas peu de chose en france on été obtenu par la négociation.
J'imagine que ce monsieur refuse de prendre des congés payés, travaille 6 jours sur 7 ?
La mainmise du marché est bien plus grande que la mainmise des syndicats. Pour ma part je rapproche les manifs de la campagne de communication dans la presse sur les retraites. Niveau 0 de la négociation et du dialogue. Propagande contre manifs: l'état du dialogue social en france.
Le problème c'est que dans ma boite l'ambiance est très policée et la polémique mal vue, j'ai donc du prendre des pincettes...
Dans les grandes lignes, je lui ai répondu que ses expressions "mainmise syndicale sur ce pays" et "paralyser le pays" me faisaient doucement rigoler et n'avaient pas grand chose à voir avec la réalité ; que les actions qu'il dénonce ne sont le fait que d'une minorité des syndicalistes, les plus radicaux, qui ne sont audibles que parce que le gouvernement refuse d'accepter le dialogue et que la grande majorité des salariés -plus "centristes"- n'est pas syndiqué (dans ma boîte, personne ne l'est bien sûr) ; enfin que je ne rentrerai pas dans une bataille de chiffres invérifiables mais que je ne nous souhaitais pas de connaître le jour où 50% des "votants" manifesteront, car cela signifiera que la France est à feu et à sang.
Voilà pour l'histoire complète. Après d'autres collègues ont répondu en changeant de sujet... bah oui, le prochain apéro de collègues c'est quand même 'achement plus important.
