Après mettre enfilé du roman noir étranger (Ken Bruen et Georges Pelecanos), j'suis revenu aux classiques bien d'chez nous.
2 trucs que je vous recommande. C'est des seigneurs du roman noir français, ça se lit vite et bien et ça scotche sa race.
Fajardie, F. H. (1999). Sniper, La table ronde.
Sniper ? Le meilleur tireur d'élite de la planète, et peut-être de tous les temps. Professionnel, il n'avait jamais imaginé tuer pour autre chose que l'argent. Mais la vie et l'amour réservent parfois des surprises...
C'est que le second Fajardie que je m'envoie (faudrait voir avec Abidbol pour plus de détail) mais mine de rien, on comprend mieux la déchéance des eighties dans un polar de Fajardie que dans n'importe quel essaie.
Jonquet, T. (1985). La Bête et la Belle, Gallimard / Série Noire.
Léon est vieux. Très vieux. Léon est moche. Très moche. Léon est sale. Vraiment très sale ! Léon se tient très mal à table. C'est dans sa nature... C'est triste ? Non : Léon a enfin trouvé un ami, un vrai de vrai ! Seulement voilà, le copain en question est un peu dérangé. Parfois dangereusement. Mais Léon est indulgent envers ses amis. Pas vous ?
Ce polar a une histoire, c'est le numéro 2000 de la mythique série noire. J'aime beaucoup Joncquet. On dit que son roman "Mygale" va être adapté par Almodovar.
En ce moment, je suis dans Antoine Chainas.
Chainas, A. (2007). Aime-moi, Casanova, Gallimard / Série Noire.
Comment faire lorsqu'on est un flic chargé de retrouver un confrère disparu et qu'on est un drogué du sexe, qu'on n'a jamais mis les pieds plus d'un quart d'heure d'affilée dans son bureau et qu'on est harcelé par toutes les femmes qui croisent votre route ?
Sur la voie de la réponse, Milo Rojevic, alias Casanova, rencontrera une dresseuse de chiens aveugle et zoophile, un boxeur K.-O. depuis une dizaine d'années, deux tueurs à gages philosophes, un flic rompu aux méthodes expéditives, une ancienne psy dévoreuse d'hommes et un boucher au langage aussi fleuri qu'incompréhensible.
II y rencontrera aussi le plus dangereux, le plus contradictoire, le plus pathétique de tous... Car il n'est pas de guerre que l'on gagne contre soi-même...
J'ai déjà dit que la relève du roman noir français était assuré par 3 auteurs :
Caryl Férey : on vante son côté polar "voyageur".
D.O.A : c'est les néo-polars de la globalisation (di local au global) qui ressort dans citoyen clandestin (Abi l'a lu, moi je me sui envoyé que le serpent aux mille coupures).
Antoine Chainas : ce dernier divise. On l'a catalogué
Houllebecq du roman noir et moi ça me va plutôt bien.
C'est sombre, glauque et en une page se mêlent humour pince sans rare et drame profond. L'ambiance peut faire penser à quelques films de Guillaume Nicloux. C'est certain, j'vais continuer sur ses auters opus : Versus et Anaisthêsia.