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Et dans l'édition papier, deux ptits coups de gueule, celui de Ben Askar et de Ouest-France :
Aziz Ben Askar, le blues du grognard sur le départ
Présent hier a la reprise, AZiz Ben Askar pourrait vivre ses dernières heures caennaises. Car le Franco-Marocain, peu utilisé lors du précédent exercice (15 matches) ne cache pas ses envies de depart, voire son mal-être. « Les dirigeants m'ont fait comprendre que je ne serai pas titulaire. Pour moi, il est hors de question que je reparte dans les conditions vécues en fin de saison. Je n'avais pas parlé par respect du groupe, mais maintenant il faut trouver une solution, et vite. Sinon, ça ne se passera pas toujours de la même façon. »
Lié pour deux saisons encore avec le SM Caen, l'ancien capitaine a mal vécu d'être écarté, et « peu soutenu » alors qu'il vivait des heures difficiles. « Je pensais être plus considéré par rapport a ce que j’ai pu apporter, explique l'ancien Lavallois, crédité de 32 matches l'année de la montée en L1, de 28 parmi l’élite. Je me suis aperçu que j'étais comme tout le monde, et que je devais d'abord penser à moi. » Ben Askar donne « jusqu'à dimanche », pour conclure un départ : « La balle est dans le camp des dirigeants», dit-il.
A priori, il ne serait pas disposé à s'en aller de Normandie sans contrepartie. « Je suis ici à un certain niveau, j'ai un bon contrat. Je ne partirai pas pour partir, lâche l'international marocain, qui a affronté les Etats-Unis cet été en amical. Mais ce n'est pas facile de trouver un club quand tu as passé six mois sur le banc. »
Ben Askar, victime du rendement du tandem Thiam-Sorbon, n'avoue pour l'heure « aucun contact. » Une donnée quelque peu étonnante, car le bonhomme peut tenir sa place dans nombre de défenses de L2. En attendant, les duels s'annoncent serrés entre le stoppeur et ses interlocuteurs malherbistes.
Dominique Faurie.
Dumas muet pour la reprise
Franck Dumas n'a pas pris le temps de s'exprimer hier. Dommage, en un jour de reprise, pour les supporters du Stade Malherbe. Dommage de la part d'un salarié d'un club bénéficiaire de généreux subsides publics. Etonnant également de ne pas se présenter à un point presse, système mis en place par le coach lui-même à la suite de la défaite sur tapis vert contre Longuenesse, après n'avoir alors que modérément apprécié les critiques. Les règles ont-elles changé ? Quant à la nouvelle recrue, Grégory Proment, impossible de l'approcher hier… Un point presse étant prévu avec le joueur et le président ce vendredi, avec présentation du maillot du club affublé de ses sponsors. Considère-t-on la presse régionale comme le journal officiel du Stade Malherbe ?
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