Molko a écrit:
malherbe_1983 a écrit:
Molko a écrit:
Ah c'était une histoire de promotion non obtenue. Du coup, ça change tout.
Sinon cas pratique : dans ton entreprise, tu découvres que quelqu'un vole dans la caisse:
A) tu dis rien pour ne pas être un pauvre type
B) tu préviens ta hiérarchie, ne serait-ce pour ne pas être accusé de complicité
Tu défend l'honnêteté ou le vol ?
Si je tombe sur un collègue qui s'apprête à faire quelque chose de répréhensible, je discute avec lui pour essyer de le dissuader plutôt que d'attendre qu'il le fasse pour ensuite aller le balancer aux chefs. Je pense que nous serions beaucoup à agir ainsi. Content de ne pas t'avoir pour collègue.
Je ne te parle pas de quelqu'un qui s'apprête, mais de quelqu'un qui a fait. C'est très différent. Merci donc de ne pas faire trop de raccourcis là-dessus. Parce que si Je te suis, il n'y a aucun problème parce qu'il a été révélé par ce moyen-là et par un type aigri et arabe de surcroît ?
Là, si un enregistrement clandestin a été fait, c'est parce que la personne qui l'a fait savait que ce type de dérapage allait avoir lieu, parce que ça n'était pas la première fois.
La question de la "délation" est dans cette histoire très secondaire. ça me rappelle l'autre crétin d'Evra qui condamne le "traître" qui balance le problème et pas le type qui pose le problème. Tu es dans la même logique.
Une affaire est soulevée par des méthodes que l'on peut contester, mais ça ne retire rien à l'affaire en elle-même.
Mais tu as le droit de penser que lorsqu'une personne arrive au commissariat pour signaler une agression en cours dans la rue, il convient d'abord d'enquêter sur la personne qui dénonce plutôt que d'aller stopper l'agression.
"Je ne te parle pas de quelqu'un qui s'apprête, mais de quelqu'un qui a fait."
Ahahaha! Comme tu te défiles et comme ensuite tu rames avec ton exemple débile de commissariat, pour essayer de me rendre la pareille.
Dans le cas qui fait l'actualité, il s'agit bien de s'apprêter, peut-être, à commettre un acte répréhensible et non pas d'un délit déjà constitué, contrairement à l'exemple sur lequel tu voulais baser ta démonstration.
Et comme nous sommes dans un état de droit, je te remémore la jurisprudence en matière de preuve. Dans un arrêt du 16 mars 2011 (pourvoi n°09-43204), la chambre sociale de la Cour de cassation a considéré que "l'enregistrement d'une conversation téléphonique privée à l'insu de l'auteur des propos invoqués est un procédé déloyal rendant irrecevable en justice la preuve ainsi obtenue", de sorte qu'il prive le licenciement de cause réelle et sérieuse.
Une pièce produite par l'employeur, contenant le témoignage d'un tiers à l'entreprise ayant entendu à l'insu du salarié une conversation téléphonique entre ce salarié et son interlocuteur, est obtenue de manière déloyale, de sorte qu'elle doit être écartée des débats.
Ah oui, j'adore le "type aigri et
arabe de surcroît". Tu n'es pas capable d'envisager qu'on ne puisse pas être en désaccord avec toi sans être le diable lui même?
Quelle pitié!