backbiter a écrit:
graham a écrit:
Hollande devrait se contenter de ne pas les rebuter (avec la question du droit de vote aux élections locales pour les étrangers hors UE la nouvelle majorité de gauche au Sénat lui a planté une épine dans le pied) sans essayer de les draguer. Si Hollande va sur le terrain de l'immigration, de la sécurité ou de l'identité nationale, il va sur le terrain de la droite (cf. les élections de 2002 et 2007 perdues sur ces thèmes) et risque d'y laisser des plumes. C'est pain béni pour Sarkozy.
C'est vrai, je ne comprend pas qu'on remette cette question sur la table à cet instant précis !!!
Il sera temps d'en débattre le moment venu !!
C'est dangereux, c'est sensible !!
Au contraire, on a souvent reproché à Hollande d'être mou, d'être indécis ou de se faire dicter sa ligne par d'autres candidats (le "Hollenchon" du brillant Wauquiez...). Là, il a l'occasion de renforcer sa stature présidentielle, de prouver qu'il maîtrise bien son affaire et qu'il ne se compromet pas avec les thématiques haineuses du FN (tout en n'excluant pas ses électeurs de la communauté nationale), à l'inverse d'un Sarkozy prêt à vendre l'âme de la droite républicaine pour récupérer les voix de MLP. Le droit de vote des étrangers hors UE aux élections municipales (il devrait insister sur le "hors UE", car je pense que beaucoup de gens ne sont même pas au courant que les ressortissants de l'UE possèdent déjà ce droit de vote) c'est l'équivalent de l'abolition de la peine de mort en 1981. D'autant que la marge de manoeuvre est beaucoup plus ample que celle de Mitterrand à l'époque : sauf maladie ou mort prématurée de Hollande, ce second tour est plié de chez plié.
J'avais prévu de voter blanc, mais devant l'attitude infâme de l'UMP depuis quelques semaines, je commence à hésiter.