bigdudu a écrit:
" Comme le fait de n'avoir "qu'une seule" langue en France (même si là, attention gros débat). "
Le problème n'est pas qu'il y ait une langue commune mais que son imposition se soit faite en éradiquant celles qui étaient en usage.
Complètement vrai.
ronnie bird a écrit:
"faire descendre l'art dans la rue", en voilà une formule que je ne regretterai pas d'avoir remis au goût du jour tellement elle stigmatise l'écart existant entre les gens du terrain- les artistes et les acteurs pédagogiques, leurs élèves et le chaland des rues- avec certains commentateurs obscurs confits de certitudes pour lesquels manier quelque concept éculé tient lieu de geste créateur. Faire descendre l'art dans la rue, c'est permettre justement de le soustraire à une approche conceptuelle sur lequel se fonde le pouvoir et le rejet. L'art dans les rues, c'est fréquemment beau et çà appartient à tout le monde. C'est quand même plus jouissif que l'urinoir de Duchamp dans un musée. Non?
Complètement faux.
Et accessoirement, si tu penses avoir remis au gout du jour cette expression, c'est que tu ne connais pas grand chose du sujet (ce que laisse penser la suite du commentaire qui est quand même une jolie collecte de clichés). Par exemple, ce qui caractérise l'art contemporain et potentialise justement l'acte créateur c'est qu'il réside aujourd'hui dans le concept plus que dans la production et ça ouvre quand même pas mal de perspectives.
Les types qui chouinent sur ce fonctionnement, si tu leur parle du concept qui a présidé à la création d'un Boticelli ou d'un Renoir vont hurler à l'imposture. Alors que si tu leur montre le tableau vont trouver ça merveilleux. Or, les deux sont liés. Finalement, ton commentaire, il revient justement à s'enfermer dans la fameuse Querelle, évidemment du côté de ceux qui ne comprennent pas les évolutions de la société et par conséquent de l'art qu'elle produit.