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COMMENTAIRE. Au SM Caen, un grand vide à combler au mieux pour stopper enfin le déclin
Dixième du National à douze points du leader, le SM Caen voit son déclassement se poursuivre depuis l’été dernier. Sans une remise en question profonde et un mercato d’hiver réussi, ce premier exercice depuis quarante ans au troisième niveau français restera douloureux. Le Stade Malherbe a une trêve exceptionnellement longue devant lui pour maximiser ses chances de redresser la barre et de stopper enfin son déclin pour redonner des émotions positives à un public fidèle mais terriblement frustré.
À la trêve de Noël 2022, quand Le Havre était à ses côtés en Ligue 2, jamais le SM Caen et ses supporters n’auraient imaginé vivre deux étages en dessous de son seul rival régional du moment, trois ans plus tard. Il y a quatre mois, quand tout le microcosme malherbiste se mouillait la nuque pour entrer dans le vif de ce sujet-là, il aurait eu bien du mal à concevoir qu’un autre voisin (le FC Rouen) lui vole la vedette en National et compte douze points d’avance sur lui avant la fin de la phase aller.
En Normandie et au-delà de ses frontières, le club caennais vit un déclassement sans précédent depuis le printemps dernier. Il est entré dans une période de six semaines sans match officiel pour tenter de l’analyser et le comprendre, et on espère que cette réflexion a commencé avant cela au vu de la vérité livrée par le terrain depuis début août.
Un mercato d’hiver à réussir impérativement Il est l’heure de combler des manques trop importants dans l’effectif, ce que le directeur du recrutement Reda Hammache va devoir faire dans des proportions importantes si Malherbe ne veut pas tirer un trait sur cette saison avant le printemps.
Il est peut-être temps, aussi, de se demander pourquoi le wagon qui précède le SMC au classement (Aubagne, Versailles, Le Puy, Concarneau, Fleury) s’en tire jusque-là mieux avec des moyens, une infrastructure et une histoire bien moins importants. Tout n’est pas rose ailleurs, tout n’est pas noir à Caen, mais après les ravages d’une transition ratée entre propriétaires lors de l’exercice précédent, le cru 2025-2026 laisse un goût trop amer ou trop quelconque en bouche pour ne pas s’alarmer.
Six semaines pour changer de visage Le SM Caen ne pouvait pas appréhender une descente historique au troisième niveau français sans une remise en question profonde, comme il ne peut pas aujourd’hui accepter de vivoter dans le ventre mou du National. À l’abri d’un éventuel danger, mais aussi et surtout d’émotions fortes.
Le traumatisme vécu par ses supporters en mai dernier appelle un tout autre rebond, dans le fond comme dans la forme. Sans cela, la colère, la résignation et l’essoufflement d’une passion pourtant très ancrée rodent.
Six semaines sans rien, c’est terriblement long. Deux mois complets sans soirée de foot à domicile, c’est une éternité. Quand on va mal, quand on a vu son public nous tourner le dos un soir de victoire, c’est aussi suffisant pour revenir avec un cœur et des poumons bien plus forts.
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