Moriarty a écrit:
Où sont les fans ? Le cri du cœur d’El PasotaAvis partagé. Il y a malheureusement de plus en plus de branquignols de ce type à d'Ornano.
J’aurais pu m’arrêter au premier paragraphe, parce que, mine de rien, l’introduction confirme les dérives supposées du football moderne. Entre l’invention d’une rivalité (entre Caen et Rennes) et le considérations dédaigneuses sur l’état du terrain, entre la théâtralisation du spectacle et le refus du caractère imprévisible du jeu, on nourrit l’idée d’un foot dévitalisé.
©ronnie beurk a écrit:
La comédie footbalistique est un écueil où même le plus avisé des supporters fait naufrage.
Mais j’ai continué à lire parce que OKAY, c’est bon, c’est @elpasota. Et, salatomatonion, on mange tous la même mayo.
Et là l’expérience fut franchement flippante, j’avais l’impression de devoir me farcir le même discours accusateur et désabusé, entendu partout, pour tout, tout le temps.
Accusateur.
D'accord, l'ultra n’échappe pas aux règles de la méritocratie. Il tient sans cesse les mêmes propos victimaires et traite inlassablement les mêmes sujets répressifs. Il cherche toujours à se positionner en vrai supporter, digne de récompense, en faisant valoir son état d’esprit et les services rendus à son club. Mais pas le supporter lambda ! Pas @elpasota, bordel.
Désabusé.
Qu’il y ait un sentiment d'impuissance du supporter qui aspire naturellement à un idéal ou qui recherche passionnément des valeurs et des qualités dans son objet, c’est normal ça. Cet état d’âme s’appelle la nostalgie. Mais ça n’a rien à voir avec le foot. C’est juste un putain d’état d’âme. Un truc qui vire à la neurasthénie, à l’amnésie sélective. Et comme le rappelait notre célèbre archiviste, La bite molle du Forum, la nostalgie c’est l’oubli.
J'ajoute que je n'avais pas vu la réponse de FdM.