jesperolsen a écrit:
Ouaip.
Du coup je rajoute une phrase : film indispensable pour les amateurs de Jack London (qui n'est surtout pas seulement un auteur pour enfants ...).
Film que j'ai trouvé très dispensable, *surtout* pour les amateurs de Jack London...
Sean Penn a choisi l'esthétique MTV-zoom à fond la caisse-plan coupé toutes les 3 secondes-gros plan-travelling à fond la caisse en marche arrière...
Pourquoi n'a-t-il pas choisi de nous faire sentir, rien qu'un peu, l'espace, la longueur du temps qui passe paumé en pleine nature, la lente évolution de la liberté à la solitude, de la solitude à l'isolement, de l'isolement à l'emprisonnement...
(MTV je suis très sévère... plutot l'esthétique HBO... esthétique "télé de qualité")
Je rêve de voir ce qu'en aurait fait un vrai naturaliste, un Terence Malick ou un John Boorman par exemple...
(même Kostner avec ses loups s'en était bien mieux sorti.)
Puis pourquoi choisir cette structure en flashbacks incessants? Si c'est un voyage sans retour, on ne peut pas se permettre de faire 50 aller-retours comme ca. Je continue a croire que la forme se doit de supporter le fond, ici il est constamment en désaccord...
C'était une petite fleur, ce type, il a poussé, il a fait un bourgeon, une fleur, un fruit, il a muri, il a passé... Je pense que c'etait un sujet très fort et un film passablement loupé.