De là à aborder la notion de renversement, il n'y a qu'un pas que tu as déjà anticipé.
Quand tu veux comprendre comment on construit un accord tu vous que certains se ressemblent beaucoup.On se pose la question de savoir pourquoi ils ont tel ou tel nom, comment ils se construisent.
Les gammes viennent après avoir connu les notes, les accords.Les gammes peuvent appartenir à des modes.
C'est assez obscur et à vrai dire, apprendre et comprendre par soi même c'est plus long, mais ça rend la pratique et la manipulation plus souple.Avec internet, on gagne un temps fou par rapport aux bibliothèques où trouver oa bonne page dans le bon livre pouvait prendre un certain temps.J'ai dû , par exemple, trouver un système moi-même, ne trouvant réponse précise et claire, adapté à l'improvisation et à la construction d'accords (ex:quelque soit sa note fondamentale un accord majeur est construit sur la base de 1/4/7, un mineur 1/3/7 avec 1=fondamentale, 4 ou 5 =tonique et 7=dominante.La 7ème est 10.Il y a 12 notes dans un octave on part de la fondamentale)..Système que j'ai trouvé quelques années plus tard en guise d'introduction de partitions jazz.C'est abstrait mais marche bien pour harmoniser.On peut arpégér 1/2/7 ; 1/3/7 ; 1/4/7 ; 1/5/7 ; 1/6/7.pour Do on aura les accords suivants : Do/Ré/Sol (2 ou 9); Do/Mib/Sol (Do Mineur) ; Do/Mi/Sol (Majeur) ; Do/Fa/Sol (MajSus 4)...une progression harmonique des plus utilisées. On peut agir ainsi sur la Tonique, la Dominante ou bien la Fondamentale..C'est un peu compliqué et peu de musiciens se servent de ça. Mais à force, pour improviser il y a pas mieux.Tu chopes une note et quand tu as sa position dans un accord, tu retombes sur tes pieds dans n'importe quelle partition.Ca demande une gymnastique particulière et de la pratique pour avoir assez de souplesse.Et un peu d'oreille à la base, aussi.Sinon c'est trop compliqué.
C'est une autre expression des gammes (que je peux retrouver à partir de cercle des quintes et d'altérations à la clé ) et modes subséquents que j'ai jamais vraiment retenus en entier dans leur majorité.Plutôt que de passer de liste en liste pour identifier la gamme, je préfère utiliser une structure modifiable avec un argument (ici la fondamentale) lui aussi modifiable.Sinon c'est monotone.
C'est qu'après plus de 40 ans de solfège, on se pose aussi assez de questions pour sortir de Do-Ré-Mi-Fa-Sol-La-Si-Do , et si on s'y intéresse, on leur construit un petit monde qui leur va bien.
Je sais pas si c'était bien clair, même les musiciens me regardent d'un air "beuh, j'ai pas appris ça à l'école de musique, vite j'ai besoin de ma partition.", alors que je peux avec ça m'affranchir de partition , il suffit simplement d'entendre l'air.Pré-requis : mémoire auditive et oreille.
Par bonheur, le fait d'avoir pris, sans la connaître, le chemin vers cette méthode très peu répandue m'a sûrement fait gagner du temps pour son assimilation.J'étais parti du fait que 2 accords parfois très semblables avaient des noms différents. Pourquoi et comment ? Il fallait que je trouve un moyen de les faire correspondre et de les relier par le petit ton ou demi-ton qui les distingue, d'où la recherche d'une synthaxe que je pouvais appliquer.
Edit: le fait de transposer ses gammes dans n'importe quelle tonalité est en effet un grand pas vers la liberté, à la guitare comme sur clavier ou tout autre insteument.