Patoche : « On sort d’une semaine très, très positive »Pour la première fois depuis longtemps, le SM Caen a bénéficié d’une semaine complète sans match. De quoi permettre à Patrice Garande de faire souffler ses joueurs puis de travailler à l’entraînement. Face à Rennes, samedi (20 h), l’entraîneur caennais attend le même état d’esprit que ces derniers temps. Ce sera sans Djiku, Santini, Bazile (suspendus), Bessat et Mbengue (blessés).Patrice, cette semaine complète sans match a fait du bien ?
J’ai laissé les joueurs tranquilles pendant deux jours et demi, parce qu’ils en avaient besoin. Les organismes étaient assez entamés. On a fait une semaine normale de préparation. C’était important de couper un peu. Après cette période de matches tous les trois jours, il fallait faire souffler les joueurs sur le plan physique et psychologique. On s’est remis au travail mardi après-midi. J’ai des joueurs bien dans leur tête, prêts pour les échéances qui viennent.
Dans l’état d’esprit, attendez-vous le même contenu que face à Nantes (3-2) lors de votre dernière sortie à domicile ?
J’attends que l’on soit dans la continuité. J’ai dit aux joueurs qu’il faut profiter de ces moments-là. Ce sont des moments qu’ils se sont créés. On sort d’une semaine très, très positive, avec une victoire (face à Nantes, 3-2), une qualification en Coupe de France (à Metz) et un match nul à l’extérieur (à Guingamp, 0-0), le tout avec des contenus très intéressants. Quand on est dans des périodes comme celle-là, il faut enchaîner. Poursuivre sur cette voie sur le plan de l’attitude. Sur ce match, je veux voir une équipe active, conquérante, capable de garder cette efficacité défensive et offensive, que l’on a eue sur les derniers matches.
Rennes, ce sera différent des derniers adversaires ?
Ce qui m’impressionne dans cette équipe, c’est le rythme qu’ils mettent dans les matches et le respect de l’organisation mise en place. Comme nous, il va leur manquer des joueurs, au moins deux qui sont suspendus (H. Traoré et Khazri). Mais ça joue bien au foot. Il y a des joueurs très importants comme André, leur métronome.
Le Stade Rennais a-t-il profondément changé depuis l’arrivée de Sabri Lamouchi à sa tête ?
Sabri Lamouchi amène une certaine agressivité, un comportement un petit peu différent. On sent qu’il veut changer l’image que l’on a de Rennes. Il a envie d’en faire un club, une équipe de vrais compétiteurs, tout le temps. De le stabiliser là-haut, car Rennes a quelques moyens financiers. On dit toujours de Rennes qu’une fois en haut, ils n’arrivent pas à franchir le palier. Là, on sent bien dans le discours et sur le terrain que l’entraîneur veut inculquer cela, tout en restant très tranquille au bord de la pelouse. Le changement que je perçois, il est là.