Moriarty a écrit: "C'est peut-être la bonne année pour le SM Caen"- Cliquez ici pour faire apparaître le contenu caché
Ce jeudi (21 h), le SM Caen reçoit Lyon en quart de finale de la Coupe de France, au stade d'Ornano. Acteur du dernier quart de finale de Coupe disputé par le Stade Malherbe contre Lens il y a 20 ans, l’ancien milieu de terrain caennais Régis Brouard n’a rien oublié. Finaliste de la Coupe de France 2012 en tant que coach de Quevilly, il raconte le pouvoir inimitable de la plus vieille épreuve du football français et croit aux chances de son ancien club.
Régis Brouard n’a passé que deux saisons à Malherbe, entre 1997 et 1999. C’était le début de la période des vaches maigres pour un club relégué en D2.
Le 21 mars 1998, l’actuel entraîneur du Red Star (National) avait pourtant vécu sur le terrain, avec Pascal Théault sur le banc, le dernier quart de finale du club contre Lens, futur champion de France et tombeur d’Argentan au tour précédent, dans un stade d’Ornano rempli de 20 648 spectateurs. À guichets fermés pour la première fois de son histoire.
Caen avait perdu 2-1. Brouard, finaliste de la Coupe de France 2012 et demi-finaliste 2010 comme entraîneur de Quevilly, débutait là son histoire d’amour avec l’épreuve.
« On était sûr de pouvoir le faire » "On avait marqué tôt (par Raphaël Guerreiro), puis Smicer était entré en jeu en deuxième mi-temps et avait inscrit un doublé. On savait que Lens mettait beaucoup de vitesse, mais on s’était fait piéger dans la profondeur.
C’était la très bonne période de Lens. Il y avait plein d’internationaux en face, mais on s’était conditionné pour passer. Dans le vestiaire avant le match, je peux vous dire qu’on était sûr de pouvoir le faire. On avait une grande confiance en nous.
On avait réussi le match qu’il fallait, et après coup, on était abasourdi, la frustration était énorme. L’élimination fut dure à porter."
« Une équipe au profil Coupe » "Cette saison-là, après Toulouse (D1, 1-0) en 32e de finale à d’Ornano, on avait sorti Nantes en 16e juste après la trêve de Noël. Le Nantes de Denoueix et Landreau, 1-0 sur un coup-franc. Je me souviens de mon but aussi à Sochaux (D2) en 8e de finale, on était passé aux tirs au but (2-2, 6-5 au tab), comme l’équipe actuelle à Metz !
Malgré des ambitions de montée, on ne va pas dire que le championnat passait derrière, mais on partait de tellement loin après avoir raté notre début de saison… Notre équipe de l’époque avait plus un profil Coupe."
« Le public s’était comporté différemment » "Le public avait été extraordinaire. Dans ces matches de Coupe, il y a toujours un parfum particulier. L’équipe se comporte différemment, mais le public aussi.
Chacun cherche l’exploit, les scénarii de match deviennent souvent imprévisibles, et les gens attendent ça. Ils veulent des émotions, sont plus proches des joueurs. Eux aussi sentent que la finale n’est pas si loin, que ça devient possible. Tout le monde se prend au jeu et les mentalités changent."
« Une fois que tu es en quart de finale… » "Je suis content pour Patrice (Garande), avec qui je suis proche. Je sais qu’il est très attaché à la Coupe, même s’il ne le dit pas forcément. Le cap le plus difficile à passer, ce sont les 8e de finale. Après, il n’y a plus que deux matches pour aller au Stade de France, les choses peuvent aller très vite.
C’est peut-être la bonne année pour Caen. Ils ont souffert avant, sont passés deux fois aux tirs au but, ce sont des détails qui peuvent servir pour se convaincre que tout est réuni. Et je suis sûr que les joueurs sont à fond dans le truc. Caen et Lyon se connaissent très bien, il n’y aura pas de surprise. La seule projection maintenant, c’est la perspective de pouvoir disputer une finale."
« La Coupe, ça change tout » "Quand vous êtes un club moyen de L1, des exploits et un parcours en Coupe, ça change tout. La vitrine s’agrandit, l’image devient plus forte, plus positive. Vous n’êtes plus le petit club qui passe inaperçu et donne l’impression de manquer d’ambitions.
Pour un club pro, les premiers tours sont pénibles, la motivation manque un peu. Et puis quand ça avance, tout le monde se rend compte que finalement, c’est sympa. Une grande épopée en Coupe, 20 ou 30 ans après, tout le monde s’en souvient encore. Parce que c’est à part, que les émotions sont incomparables. Il faut juste le vivre pour le comprendre."
Voila notre nouveau coach
_________________ Alors tocard de service, Mayer en mousse, mais de l argent dessus car la mousse est positionné vers le nord: ainsi on perd pas le nord... C est beau ce que j écris lol[/quote]
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