Marie a écrit:
Culvin a écrit:
Ba oui mais tu peux pas dire ça et ne pas donner un minimum de détail sur le contexte.
Je veux savoir.
Le contexte : le Président était au Cimetière de Ranville. Moi aussi.
Des détails : il pleuvait des put*** de trombes d'eau, mais il a fait un détour pour nous saluer malgré nos cris d'hystérie.
Edit : Molko, je vois que nous avons partagé des émotions semblables (sauf que j'étais sous la flotte comme une bêtasse, et toi tranquillement au chaud).
J'étais émue "pour de vrai". Et toi ?
J'ai trouvé ça moins "impressionnant" qu'avec les autres glands d'avant (Je n'en ai pas rencontré des masses, cela dit) mais tellement plus simple, plus agréable, plus chaleureux. Et ça m'amène une remarque, Je me souviens de la personne de petite taille qui était là avant et qui disait "c'est impressionnant un président de la République, hein ?". Or en fait pas du tout, Je crois que c'est la pompe, l'emballage qu'il y avait autour qui l'était.
Parce que là, c'était simple, pas de protocole, pas d'effets d'annonce avec huissiers, convoi officiel et barriérage. Aucune route n'a été coupée à la circulation, il y avait même des passants qui ignoraient complètement ce qu'il se passait (et qui ont dû faire une drôle de tête quand, arrêté au feu rouge, il a baissé les vitres et fait coucou).
Et malgré l'absence de contexte destiné à le mettre en valeur, J'ai quand même trouvé qu'il avait nettement meilleure allure "en vrai" et qu'au fond, malgré la simplicité du dispositif, il en "jettait" quand même, et restait impressionnant (toujours moins que Moi, il est vrai) tout en étant humain et chaleureux et convivial et simple.
J'étais donc très beaucoup content et anéfè, il ne pleuvait pas (plus).
Sinon, tout était ouvert, accessible, même la sécurité était ouverte et aimable. Pas la moitié de la ville bloquée, de contrôles d'accréditation et de carte UMP chaque 10 mètres, pas d'utilité d'avoir été casté par la présidence pour approcher, rien du tout.
Comme quoi, pas besoin de tout de bordel d'avant, le chef de l'état peut se promener au milieu de ses concitoyens dans un esprit bon enfant. Enfin au moins celui-ci.