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Répondre en citant le message  MessagePosté: 04 Juil 2024 15:51 
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François de Malherbe a écrit:
Simply the Best a écrit:
BobMelon a écrit:

1)L'immigration apporte plus de richesse à la France qu'elle ne lui coute


Cette phrase je l'entends depuis que j'ai 10 ans :lol:
Je pense qu'elle repose sur un slogan lancée par des associations anti-raciste comme SOS racisme mais elle n'a aucun fondement économique...
Ou alors faites moi suivre une étude sérieuse qui prouverait la pertinence de ce propos.


https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html


Que le patronat utilise la main d'oeuvre étrangère , je ne vais pas nier l'évidence mais ce n'est pas une démonstration macro économique qui prouverait que cela crée plus de richesses par rapport à l'ensemble des coûts engendrés par l'immigration.

Et de façon plus générale, je suis toujours étonné de cet argument des hommes de gauche concernant la restauration ...
Je pense que tout le monde est d'accord pour dire que lorsqu'on est pauvre, on n'a pas les moyens d'aller au resto. Donc ceci est plutôt réservé à la classe moyenne voire supérieure.
Bref, si on est vraiment de gauche, le combat ne serait donc pas plutôt de réclamer des salaires décents pour les employés des restos plutôt que de payer des immigrés au SMIC et qui vont fermer leur gueule parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement...
Et tout ça bien sûr pour que l'addition des petits bourgeois blancs ne soient pas trop élevés ...

Franchement vous êtes parfois effrayants dans vos contradictions chers amis gauchistes.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 04 Juil 2024 16:02 
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Simply the Best a écrit:
Ou alors faites moi suivre une étude sérieuse qui prouverait la pertinence de ce propos.


L'OCDE, ca te va ? (https://www.liberation.fr/societe/les-i ... 7UH7MGKUQ/)
1% du PIB, soit 25 milliards d'euros par an (?). Apparemment Bompard aurait plutôt sous estimé son chiffre ?

Dans une tribune du Monde d'hier, il est écrit que les "études démontrent que l’impact de l’immigration est à peu près neutre en matière de finances publiques" (https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html).
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Législatives 2024 : le coût de l’immigration, une idée fausse, mais une vraie recette électorale
Julia Pascual

Les études démontrent que l’impact de l’immigration est à peu près neutre en matière de finances publiques, tandis que Jordan Bardella promet de « mettre fin à l’immigration de guichet social ».

Si le Rassemblement national (RN) arrive au pouvoir en France, dimanche 7 juillet, à l’issue du second tour des élections législatives, ce sera notamment parce qu’il aura fait de l’hostilité à l’immigration un déterminant-clé du vote en sa faveur, un sujet catalyseur des angoisses de certains Français, face à l’insécurité, réelle ou redoutée, face au risque de déclassement social ou au sentiment de tensions identitaires.

Lors de la campagne des législatives, comme lors de celle, juste avant, des européennes, le président du parti d’extrême droite, Jordan Bardella, aura en particulier martelé son souhait de « mettre fin à l’immigration de guichet social ». Dans un entretien au quotidien Ouest France, le 27 juin, il a redit sa volonté de faire des économies « sur le coût social que représente aujourd’hui l’immigration pour les finances de l’Etat » ; sur France 2, le 11 juin, il avait déjà affirmé que « l’Etat est trop généreux avec des gens qui viennent de l’étranger, qui n’ont jamais travaillé, et qui bénéficient pourtant de prestations sociales ». C’est sur cette conviction d’une immigration qui plombe les finances publiques que le RN défend des mesures de préférence nationale dans l’accès aux prestations sociales, mesures contraires à la Constitution.

Un discours qui imprègne les mentalités. « Une nette majorité de l’opinion rend les immigrés en partie responsables de la situation économique et sociale actuelle du pays », analyse la Commission nationale consultative des droits de l’homme, dans son rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, publié le 27 juin. Ainsi, 60 % des Français pensent que « de nombreux immigrés viennent en France uniquement pour profiter de la protection sociale », un chiffre en nette hausse sur deux ans (+ 8 points) et qui atteint un niveau record depuis 2016.

Aucune réalité

« Immigration = chômage », scandait le Front national (ancien nom du RN) de Jean-Marie Le Pen lors des élections législatives de 1978. Près de cinquante ans plus tard, la rhétorique a changé pour épouser la conjoncture. « Dans un contexte de chômage bas, les tensions se cristallisent sur l’accès aux ressources et au logement, relève Laurence de Nervaux, du think tank Destin commun. Il y a un sentiment de concurrence dans la précarité, en particulier chez certains Français, les retraités modestes, les mères célibataires et les travailleurs précaires. »

Le RN flatte à l’envi cette idée, alors qu’elle ne repose sur aucune réalité. « Ce n’est pas la baisse de l’immigration qui va rétablir l’équilibre des comptes publics en France, prévient Jean-Christophe Dumont, chef de la division des migrations internationales à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). C’est une idée fallacieuse car l’immigration n’est ni la cause du déficit ni la solution à ce déficit. »

Une étude menée par l’OCDE sur l’impact budgétaire de l’immigration de 2006 à 2018 a démontré que « si on regarde toutes les dépenses publiques, la contribution budgétaire nette totale des immigrés oscille entre − 1 % et + 1 % du produit intérieur brut », souligne M. Dumont. L’impact de l’immigration est donc relativement neutre.

Un constat corroboré par une étude intitulée « L’impact budgétaire de trente ans d’immigration en France », publiée en 2022 par le Centre d’études prospectives et d’informations internationales, un centre de recherche en économie internationale rattaché au premier ministre. « L’impact de l’immigration est proche de zéro, entre 1979 et 2011, sauf pour 2011 où on observe un impact négatif consécutif à la crise de 2008 car les travailleurs immigrés ont été les premiers et les plus affectés sur le marché du travail », affirme Lionel Ragot, coauteur de l’étude et professeur à l’université Paris-Nanterre.

Disparités

Pour adopter une approche comptable, le calcul de la contribution nette a consisté, dans ces deux études, à faire la différence entre, d’un côté, les recettes (impôt sur le revenu, TVA, cotisations sociales, contribution sociale généralisée…) et, de l’autre, les dépenses publiques (allocations de chômage et familiales, aides au logement, dépenses de retraite, santé, éducation…).

D’après l’OCDE, pour 1 euro perçu, les immigrés ont contribué en moyenne à 0,88 euro. « Ils reçoivent plus qu’ils ne contribuent mais c’est aussi vrai pour les natifs, qui, pour 1 euro de dépense publique, ont contribué à hauteur de 0,93 euro, insiste M. Dumont. Cette différence de contribution entre natifs et immigrés s’explique par des taux d’emploi inférieurs et des taux de pauvreté supérieurs chez les immigrés mais pas par le fait qu’ils recevraient plus de prestations individuelles », développe M. Dumont, selon lequel si la France souhaite améliorer le niveau de contribution des immigrés, elle doit investir dans des politiques publiques d’intégration. En 2021, selon l’Insee, 38 % des immigrés n’avaient aucun diplôme, contre 16 % des non-immigrés.

Reste que les immigrés, en moyenne, perçoivent moins d’argent public que les natifs. Selon l’OCDE, pour 1 euro perçu par un natif, l’immigré perçoit 0,94 euro. Une situation tout à fait comparable à d’autres pays, tels que le Canada (0,95 euro), les Pays-Bas (0,94 euro) ou l’Allemagne (0,93 euro), et de quoi battre en brèche l’image d’une France « guichet social ».

Cette évaluation globale recèle des disparités selon le type de dépenses publiques. Le rapport de l’OCDE établit que « les dépenses par habitant consacrées aux personnes nées à l’étranger sont plus faibles dans des domaines tels que les pensions de vieillesse et de réversion, la maladie et l’invalidité, l’éducation et la santé ». Par contre, celles consacrées à la famille et aux enfants, au chômage, à l’exclusion sociale et au logement sont en moyenne plus importantes.

Cette neutralité de la population immigrée sur les finances publiques provient, en fait, de sa composition par âge, « concentrée sur les âges actifs, entre 20 et 60 ans, des âges où la contribution nette est positive », souligne M. Ragot.

« Création de richesse »

Pour rassurer le monde économique, Jordan Bardella a déclaré, le 25 juin sur TF1, croire à « l’immigration de croissance ». Le président du RN a même chiffré à « 10 000 entrées légales par an » le flux souhaitable, tandis que la France a délivré 323 260 premiers titres de séjour en 2023. Le volume avancé par le RN est totalement déconnecté des réalités, à commencer par celle du droit (à une vie familiale, à l’asile), mais aussi des besoins de l’économie.

« Les Français sont en train de se tirer une balle dans le pied. Ils ne comprennent pas que l’économie n’est pas un gâteau à taille fixe, mais un système dynamique en croissance. Chaque année, on innove et on produit davantage », souligne Emmanuelle Auriol, professeure à l’Ecole d’économie de Toulouse (TSE) et coautrice d’une note du Conseil d’analyse économique de 2021 intitulée « L’immigration qualifiée : un visa pour la croissance ».

Qu’elle comble les besoins de main-d’œuvre sur les métiers en tension de la restauration, des services à la personne, du bâtiment et de la logistique ou qu’elle soit hautement qualifiée et contribue à l’innovation, à la création d’entreprises et aux exportations, « l’immigration économique crée de manière certaine de la richesse, insiste Mme Auriol. Quand vous recevez des gens, ils consomment et ils augmentent la force de travail. Si vous enlevez des travailleurs immigrés dont la France a besoin, vous aurez une récession économique. »

_________________
Paris Drakkars × Wikipédia (archives, lchab) × bsky


Dernière édition par Hastings le 04 Juil 2024 16:15, édité 2 fois.

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STB, le mec qui n'a jamais cité un bouquin ou une étude en 20 ans de Forum et qui ne s'exprime que sur des a priori oiseux :18cher:

_________________
L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.


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François de Malherbe a écrit:
STB, le mec qui n'a jamais cité un bouquin ou une étude en 20 ans de Forum et qui ne s'exprime que sur des a priori oiseux :18cher:


Et toi qui est pour l'exploitation des immigrés dans les cuisines parisiennes :18cher:


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NickP a écrit:
Simply the Best a écrit:
BobMelon a écrit:

1)L'immigration apporte plus de richesse à la France qu'elle ne lui coute


Cette phrase je l'entends depuis que j'ai 10 ans :lol:
Je pense qu'elle repose sur un slogan lancée par des associations anti-raciste comme SOS racisme mais elle n'a aucun fondement économique...
Ou alors faites moi suivre une étude sérieuse qui prouverait la pertinence de ce propos.

T'es prêt à reprendre les boulots essentiels qu'ils assument ? Éboueur ça t'irait bien.


Qui va ramasser le coton, si on abolit l'esclavage ?


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Hastings a écrit:
Simply the Best a écrit:
Ou alors faites moi suivre une étude sérieuse qui prouverait la pertinence de ce propos.


L'OCDE, ca te va ? (https://www.liberation.fr/societe/les-i ... 7UH7MGKUQ/)
1% du PIB, soit 25 milliards d'euros par an (?). Apparemment Bompard aurait plutôt sous estimé son chiffre ?

Dans une tribune du Monde d'hier, il est écrit que les "études démontrent que l’impact de l’immigration est à peu près neutre en matière de finances publiques" (https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html).
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Législatives 2024 : le coût de l’immigration, une idée fausse, mais une vraie recette électorale
Julia Pascual

Les études démontrent que l’impact de l’immigration est à peu près neutre en matière de finances publiques, tandis que Jordan Bardella promet de « mettre fin à l’immigration de guichet social ».

Si le Rassemblement national (RN) arrive au pouvoir en France, dimanche 7 juillet, à l’issue du second tour des élections législatives, ce sera notamment parce qu’il aura fait de l’hostilité à l’immigration un déterminant-clé du vote en sa faveur, un sujet catalyseur des angoisses de certains Français, face à l’insécurité, réelle ou redoutée, face au risque de déclassement social ou au sentiment de tensions identitaires.

Lors de la campagne des législatives, comme lors de celle, juste avant, des européennes, le président du parti d’extrême droite, Jordan Bardella, aura en particulier martelé son souhait de « mettre fin à l’immigration de guichet social ». Dans un entretien au quotidien Ouest France, le 27 juin, il a redit sa volonté de faire des économies « sur le coût social que représente aujourd’hui l’immigration pour les finances de l’Etat » ; sur France 2, le 11 juin, il avait déjà affirmé que « l’Etat est trop généreux avec des gens qui viennent de l’étranger, qui n’ont jamais travaillé, et qui bénéficient pourtant de prestations sociales ». C’est sur cette conviction d’une immigration qui plombe les finances publiques que le RN défend des mesures de préférence nationale dans l’accès aux prestations sociales, mesures contraires à la Constitution.

Un discours qui imprègne les mentalités. « Une nette majorité de l’opinion rend les immigrés en partie responsables de la situation économique et sociale actuelle du pays », analyse la Commission nationale consultative des droits de l’homme, dans son rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, publié le 27 juin. Ainsi, 60 % des Français pensent que « de nombreux immigrés viennent en France uniquement pour profiter de la protection sociale », un chiffre en nette hausse sur deux ans (+ 8 points) et qui atteint un niveau record depuis 2016.

Aucune réalité

« Immigration = chômage », scandait le Front national (ancien nom du RN) de Jean-Marie Le Pen lors des élections législatives de 1978. Près de cinquante ans plus tard, la rhétorique a changé pour épouser la conjoncture. « Dans un contexte de chômage bas, les tensions se cristallisent sur l’accès aux ressources et au logement, relève Laurence de Nervaux, du think tank Destin commun. Il y a un sentiment de concurrence dans la précarité, en particulier chez certains Français, les retraités modestes, les mères célibataires et les travailleurs précaires. »

Le RN flatte à l’envi cette idée, alors qu’elle ne repose sur aucune réalité. « Ce n’est pas la baisse de l’immigration qui va rétablir l’équilibre des comptes publics en France, prévient Jean-Christophe Dumont, chef de la division des migrations internationales à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). C’est une idée fallacieuse car l’immigration n’est ni la cause du déficit ni la solution à ce déficit. »

Une étude menée par l’OCDE sur l’impact budgétaire de l’immigration de 2006 à 2018 a démontré que « si on regarde toutes les dépenses publiques, la contribution budgétaire nette totale des immigrés oscille entre − 1 % et + 1 % du produit intérieur brut », souligne M. Dumont. L’impact de l’immigration est donc relativement neutre.

Un constat corroboré par une étude intitulée « L’impact budgétaire de trente ans d’immigration en France », publiée en 2022 par le Centre d’études prospectives et d’informations internationales, un centre de recherche en économie internationale rattaché au premier ministre. « L’impact de l’immigration est proche de zéro, entre 1979 et 2011, sauf pour 2011 où on observe un impact négatif consécutif à la crise de 2008 car les travailleurs immigrés ont été les premiers et les plus affectés sur le marché du travail », affirme Lionel Ragot, coauteur de l’étude et professeur à l’université Paris-Nanterre.

Disparités

Pour adopter une approche comptable, le calcul de la contribution nette a consisté, dans ces deux études, à faire la différence entre, d’un côté, les recettes (impôt sur le revenu, TVA, cotisations sociales, contribution sociale généralisée…) et, de l’autre, les dépenses publiques (allocations de chômage et familiales, aides au logement, dépenses de retraite, santé, éducation…).

D’après l’OCDE, pour 1 euro perçu, les immigrés ont contribué en moyenne à 0,88 euro. « Ils reçoivent plus qu’ils ne contribuent mais c’est aussi vrai pour les natifs, qui, pour 1 euro de dépense publique, ont contribué à hauteur de 0,93 euro, insiste M. Dumont. Cette différence de contribution entre natifs et immigrés s’explique par des taux d’emploi inférieurs et des taux de pauvreté supérieurs chez les immigrés mais pas par le fait qu’ils recevraient plus de prestations individuelles », développe M. Dumont, selon lequel si la France souhaite améliorer le niveau de contribution des immigrés, elle doit investir dans des politiques publiques d’intégration. En 2021, selon l’Insee, 38 % des immigrés n’avaient aucun diplôme, contre 16 % des non-immigrés.

Reste que les immigrés, en moyenne, perçoivent moins d’argent public que les natifs. Selon l’OCDE, pour 1 euro perçu par un natif, l’immigré perçoit 0,94 euro. Une situation tout à fait comparable à d’autres pays, tels que le Canada (0,95 euro), les Pays-Bas (0,94 euro) ou l’Allemagne (0,93 euro), et de quoi battre en brèche l’image d’une France « guichet social ».

Cette évaluation globale recèle des disparités selon le type de dépenses publiques. Le rapport de l’OCDE établit que « les dépenses par habitant consacrées aux personnes nées à l’étranger sont plus faibles dans des domaines tels que les pensions de vieillesse et de réversion, la maladie et l’invalidité, l’éducation et la santé ». Par contre, celles consacrées à la famille et aux enfants, au chômage, à l’exclusion sociale et au logement sont en moyenne plus importantes.

Cette neutralité de la population immigrée sur les finances publiques provient, en fait, de sa composition par âge, « concentrée sur les âges actifs, entre 20 et 60 ans, des âges où la contribution nette est positive », souligne M. Ragot.

« Création de richesse »

Pour rassurer le monde économique, Jordan Bardella a déclaré, le 25 juin sur TF1, croire à « l’immigration de croissance ». Le président du RN a même chiffré à « 10 000 entrées légales par an » le flux souhaitable, tandis que la France a délivré 323 260 premiers titres de séjour en 2023. Le volume avancé par le RN est totalement déconnecté des réalités, à commencer par celle du droit (à une vie familiale, à l’asile), mais aussi des besoins de l’économie.

« Les Français sont en train de se tirer une balle dans le pied. Ils ne comprennent pas que l’économie n’est pas un gâteau à taille fixe, mais un système dynamique en croissance. Chaque année, on innove et on produit davantage », souligne Emmanuelle Auriol, professeure à l’Ecole d’économie de Toulouse (TSE) et coautrice d’une note du Conseil d’analyse économique de 2021 intitulée « L’immigration qualifiée : un visa pour la croissance ».

Qu’elle comble les besoins de main-d’œuvre sur les métiers en tension de la restauration, des services à la personne, du bâtiment et de la logistique ou qu’elle soit hautement qualifiée et contribue à l’innovation, à la création d’entreprises et aux exportations, « l’immigration économique crée de manière certaine de la richesse, insiste Mme Auriol. Quand vous recevez des gens, ils consomment et ils augmentent la force de travail. Si vous enlevez des travailleurs immigrés dont la France a besoin, vous aurez une récession économique. »


Ben désolé mais tu me donnes raison :lol:
Si la contribution est neutre, cela veut dire qu'ellle ne crée pas de richesses en plus :D


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Ah merde j'étais pas arrivé au bout du topic et j'ai cherché le même article qu'hastings pour rien.

En plus j'allais écrire exactement la même intro.

Stb va sûrement trouver un moyen de nous dire que l'OCDE est à l'ouest.

Pas forcément besoin de l'OCDE pour voir aussi que les entreprises de nettoyage emploient aussi une proportion impressionnante d'immigrés. Juste prendre le métro à 7h sur la ligne 1 qui va à la défense. On croise pas beaucoup les cols blancs qui vont au bureau pépère à 9h. Sans immigrés, pas de ménage dans les belles tours de la défense.

Et sinon j'ajoute une petite anecdote toute mignonne datant de la semaine dernière : la collègue de ma femme qui a sûrement eu le tort d'avoir des enfants avec un malien mais dont les enfants sont bien français puisque nés à Caen a vu un gars passer en voiture et insulter ses enfants en leur promettant le pire pour le 7 juillet. Le gars insulte des gosses gratuitement comme ça pour se défouler mais les gamins ils sont traumatisés maintenant ! Et on en profitera pour leur expliquer à leur majorité qu'il ne vaut mieux pas chercher à prendre aussi la nationalité de leur père parce que sinon ils seront stigmatisés sur le marché du travail.

_________________
Sans Pellegrino
"Southampton : Pellegrino limogé." (lequipe.fr)


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Simply the Best a écrit:
Hastings a écrit:
Simply the Best a écrit:
Ou alors faites moi suivre une étude sérieuse qui prouverait la pertinence de ce propos.


L'OCDE, ca te va ? (https://www.liberation.fr/societe/les-i ... 7UH7MGKUQ/)
1% du PIB, soit 25 milliards d'euros par an (?). Apparemment Bompard aurait plutôt sous estimé son chiffre ?

Dans une tribune du Monde d'hier, il est écrit que les "études démontrent que l’impact de l’immigration est à peu près neutre en matière de finances publiques" (https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html).
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Législatives 2024 : le coût de l’immigration, une idée fausse, mais une vraie recette électorale
Julia Pascual

Les études démontrent que l’impact de l’immigration est à peu près neutre en matière de finances publiques, tandis que Jordan Bardella promet de « mettre fin à l’immigration de guichet social ».

Si le Rassemblement national (RN) arrive au pouvoir en France, dimanche 7 juillet, à l’issue du second tour des élections législatives, ce sera notamment parce qu’il aura fait de l’hostilité à l’immigration un déterminant-clé du vote en sa faveur, un sujet catalyseur des angoisses de certains Français, face à l’insécurité, réelle ou redoutée, face au risque de déclassement social ou au sentiment de tensions identitaires.

Lors de la campagne des législatives, comme lors de celle, juste avant, des européennes, le président du parti d’extrême droite, Jordan Bardella, aura en particulier martelé son souhait de « mettre fin à l’immigration de guichet social ». Dans un entretien au quotidien Ouest France, le 27 juin, il a redit sa volonté de faire des économies « sur le coût social que représente aujourd’hui l’immigration pour les finances de l’Etat » ; sur France 2, le 11 juin, il avait déjà affirmé que « l’Etat est trop généreux avec des gens qui viennent de l’étranger, qui n’ont jamais travaillé, et qui bénéficient pourtant de prestations sociales ». C’est sur cette conviction d’une immigration qui plombe les finances publiques que le RN défend des mesures de préférence nationale dans l’accès aux prestations sociales, mesures contraires à la Constitution.

Un discours qui imprègne les mentalités. « Une nette majorité de l’opinion rend les immigrés en partie responsables de la situation économique et sociale actuelle du pays », analyse la Commission nationale consultative des droits de l’homme, dans son rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, publié le 27 juin. Ainsi, 60 % des Français pensent que « de nombreux immigrés viennent en France uniquement pour profiter de la protection sociale », un chiffre en nette hausse sur deux ans (+ 8 points) et qui atteint un niveau record depuis 2016.

Aucune réalité

« Immigration = chômage », scandait le Front national (ancien nom du RN) de Jean-Marie Le Pen lors des élections législatives de 1978. Près de cinquante ans plus tard, la rhétorique a changé pour épouser la conjoncture. « Dans un contexte de chômage bas, les tensions se cristallisent sur l’accès aux ressources et au logement, relève Laurence de Nervaux, du think tank Destin commun. Il y a un sentiment de concurrence dans la précarité, en particulier chez certains Français, les retraités modestes, les mères célibataires et les travailleurs précaires. »

Le RN flatte à l’envi cette idée, alors qu’elle ne repose sur aucune réalité. « Ce n’est pas la baisse de l’immigration qui va rétablir l’équilibre des comptes publics en France, prévient Jean-Christophe Dumont, chef de la division des migrations internationales à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). C’est une idée fallacieuse car l’immigration n’est ni la cause du déficit ni la solution à ce déficit. »

Une étude menée par l’OCDE sur l’impact budgétaire de l’immigration de 2006 à 2018 a démontré que « si on regarde toutes les dépenses publiques, la contribution budgétaire nette totale des immigrés oscille entre − 1 % et + 1 % du produit intérieur brut », souligne M. Dumont. L’impact de l’immigration est donc relativement neutre.

Un constat corroboré par une étude intitulée « L’impact budgétaire de trente ans d’immigration en France », publiée en 2022 par le Centre d’études prospectives et d’informations internationales, un centre de recherche en économie internationale rattaché au premier ministre. « L’impact de l’immigration est proche de zéro, entre 1979 et 2011, sauf pour 2011 où on observe un impact négatif consécutif à la crise de 2008 car les travailleurs immigrés ont été les premiers et les plus affectés sur le marché du travail », affirme Lionel Ragot, coauteur de l’étude et professeur à l’université Paris-Nanterre.

Disparités

Pour adopter une approche comptable, le calcul de la contribution nette a consisté, dans ces deux études, à faire la différence entre, d’un côté, les recettes (impôt sur le revenu, TVA, cotisations sociales, contribution sociale généralisée…) et, de l’autre, les dépenses publiques (allocations de chômage et familiales, aides au logement, dépenses de retraite, santé, éducation…).

D’après l’OCDE, pour 1 euro perçu, les immigrés ont contribué en moyenne à 0,88 euro. « Ils reçoivent plus qu’ils ne contribuent mais c’est aussi vrai pour les natifs, qui, pour 1 euro de dépense publique, ont contribué à hauteur de 0,93 euro, insiste M. Dumont. Cette différence de contribution entre natifs et immigrés s’explique par des taux d’emploi inférieurs et des taux de pauvreté supérieurs chez les immigrés mais pas par le fait qu’ils recevraient plus de prestations individuelles », développe M. Dumont, selon lequel si la France souhaite améliorer le niveau de contribution des immigrés, elle doit investir dans des politiques publiques d’intégration. En 2021, selon l’Insee, 38 % des immigrés n’avaient aucun diplôme, contre 16 % des non-immigrés.

Reste que les immigrés, en moyenne, perçoivent moins d’argent public que les natifs. Selon l’OCDE, pour 1 euro perçu par un natif, l’immigré perçoit 0,94 euro. Une situation tout à fait comparable à d’autres pays, tels que le Canada (0,95 euro), les Pays-Bas (0,94 euro) ou l’Allemagne (0,93 euro), et de quoi battre en brèche l’image d’une France « guichet social ».

Cette évaluation globale recèle des disparités selon le type de dépenses publiques. Le rapport de l’OCDE établit que « les dépenses par habitant consacrées aux personnes nées à l’étranger sont plus faibles dans des domaines tels que les pensions de vieillesse et de réversion, la maladie et l’invalidité, l’éducation et la santé ». Par contre, celles consacrées à la famille et aux enfants, au chômage, à l’exclusion sociale et au logement sont en moyenne plus importantes.

Cette neutralité de la population immigrée sur les finances publiques provient, en fait, de sa composition par âge, « concentrée sur les âges actifs, entre 20 et 60 ans, des âges où la contribution nette est positive », souligne M. Ragot.

« Création de richesse »

Pour rassurer le monde économique, Jordan Bardella a déclaré, le 25 juin sur TF1, croire à « l’immigration de croissance ». Le président du RN a même chiffré à « 10 000 entrées légales par an » le flux souhaitable, tandis que la France a délivré 323 260 premiers titres de séjour en 2023. Le volume avancé par le RN est totalement déconnecté des réalités, à commencer par celle du droit (à une vie familiale, à l’asile), mais aussi des besoins de l’économie.

« Les Français sont en train de se tirer une balle dans le pied. Ils ne comprennent pas que l’économie n’est pas un gâteau à taille fixe, mais un système dynamique en croissance. Chaque année, on innove et on produit davantage », souligne Emmanuelle Auriol, professeure à l’Ecole d’économie de Toulouse (TSE) et coautrice d’une note du Conseil d’analyse économique de 2021 intitulée « L’immigration qualifiée : un visa pour la croissance ».

Qu’elle comble les besoins de main-d’œuvre sur les métiers en tension de la restauration, des services à la personne, du bâtiment et de la logistique ou qu’elle soit hautement qualifiée et contribue à l’innovation, à la création d’entreprises et aux exportations, « l’immigration économique crée de manière certaine de la richesse, insiste Mme Auriol. Quand vous recevez des gens, ils consomment et ils augmentent la force de travail. Si vous enlevez des travailleurs immigrés dont la France a besoin, vous aurez une récession économique. »


Ben désolé mais tu me donnes raison
Si la contribution est neutre, cela veut dire qu'ellle ne crée pas de richesses en plus :D
Bah renvoie les tous chez eux pour un bénéfice nul et arrête aussi l'économie avec parce que t'auras plus de travailleurs dans les restaurants, dans le BTP, dans les services aux entreprises...

Si le coût est neutre en plus, tu comptes faire quoi comme économie pour payer les cadeaux que le RN va faire aux patrons une fois que tu auras supprimé l'immigration ?

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Sans Pellegrino
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Si t'es pas trop bête StB, tu verras que je te réponds en citant deux papiers :
1. une première étude de l'OCDE qui parle d'une contribution positive à hauteur de 1% du PIB (c'est le premier lien).
2. une tribune dans le Monde, qui se veut apparemment une synthèse "des études" et bat en brèche l'argument selon lequel l'immigration est coûteuse pour les finances publiques. Effectivement cette synthèse semble dire que ce n'est pas non plus le jackpot (ça dépend les époques et les pays, c'est entre +1 et -1 du PIB...), mais la dernière phrase que j'ai souligné devrait plaire au libéral que tu es : "l’immigration économique crée de manière certaine de la richesse, insiste Mme Auriol. Quand vous recevez des gens, ils consomment et ils augmentent la force de travail. Si vous enlevez des travailleurs immigrés dont la France a besoin, vous aurez une récession économique".

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Simply the Best a écrit:
François de Malherbe a écrit:
STB, le mec qui n'a jamais cité un bouquin ou une étude en 20 ans de Forum et qui ne s'exprime que sur des a priori oiseux :18cher:


Et toi qui est pour l'exploitation des immigrés dans les cuisines parisiennes :18cher:

Non, régularisation totale + SMIC à 1600 balles.

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Hastings a écrit:
Si t'es pas trop bête StB, tu verras que je te réponds en citant deux papiers :
1. une première étude de l'OCDE qui parle d'une contribution positive à hauteur de 1% du PIB (c'est le premier lien).
2. une tribune dans le Monde, qui se veut apparemment une synthèse "des études" et bat en brèche l'argument selon lequel l'immigration est coûteuse pour les finances publiques. Effectivement cette synthèse semble dire que ce n'est pas non plus le jackpot (ça dépend les époques et les pays, c'est entre +1 et -1 du PIB...), mais la dernière phrase que j'ai souligné devrait plaire au libéral que tu es : "l’immigration économique crée de manière certaine de la richesse, insiste Mme Auriol. Quand vous recevez des gens, ils consomment et ils augmentent la force de travail. Si vous enlevez des travailleurs immigrés dont la France a besoin, vous aurez une récession économique".


Non mais de toute façon, étant macroniste, je ne suis pas contre l'emploi de travailleurs étrangers ou tout simplement l'immigration légale.
Et comme tout être dépourvu d'un minimum d'intelligence, le mythe de l'immigration zéro ne peut être gobé que par des idiots.
Cela étant, il n'est pas interdit de se poser la question des effets de cette immigration sur les salaires (l'ex de la restauration).

De plus, je pense que ce qui pose problème à n'importe quel pays du monde n'est pas l'immigration économique mais bel et bien l'immigration illégale dont on aura du mal à faire croire aux gens qu'elle est bénéfique pour un pays.


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François de Malherbe a écrit:
Simply the Best a écrit:
François de Malherbe a écrit:
STB, le mec qui n'a jamais cité un bouquin ou une étude en 20 ans de Forum et qui ne s'exprime que sur des a priori oiseux :18cher:


Et toi qui est pour l'exploitation des immigrés dans les cuisines parisiennes :18cher:

Non, régularisation totale + SMIC à 1600 balles.


1 600 euros seulement pour travailler le soir , les week end et les jours fériés... tu es pire qu'un esclavagiste :18cher:


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Je parle du SMIC...qui est un salaire minimum, triple ignare.

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Titideroin a écrit:
(les femmes n'osent plus se ballader seule *en ville* apres 23h)

C'est marrant cet argument, parce que les habitants des villes, y compris (et particulièrement ?) les femmes, votent massivement à gauche.

A croire que les gens qui n'habitent pas en ville fantasment sur ce qu'il s'y passe, et veulent y voir appliquer des mesures simplistes sans rien connaître de leur réalité.

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François de Malherbe a écrit:
Je parle du SMIC...qui est un salaire minimum, triple ignare.


Ben oui salaire minimum que tu veux donner aux immigrés ... :18cher:


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