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Forum des supporters du Stade Malherbe Caen
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Répondre en citant le message  MessagePosté: 15 Jan 2025 18:00 
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bigdudu a écrit:
A priori c'est la première fois.

Et Christophe Auguin :shock:
Voilix !

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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 15 Jan 2025 18:15 
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Moriarty a écrit:
Et Christophe Auguin

<3

_________________
L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.


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Localisation: La Forêt-Fouesnant, Mecque des navigateurs.
Oui. Évidemment. En plus j'ai fait une chronique hier où je le cite avec tous les vainqueurs.
Début de la chronique : Mardi 14 janvier, après un peu moins de 65 jours de mer, pulvérisant de plus de 9 jours l’ancien record d’Armel Le Cléac’h, Charlie Dalin devient le 9ème vainqueur du Vendée Globe rejoignant sur la liste des marins aussi prestigieux que Titouan Lamazou, premier vainqueur en 1990 en 109 jours, Alain Gautier, Christophe Auguin, Michel Desjoyeaux, à ce jour le seul double vainqueur, Vincent Riou, François Gabart, Armel Le Cléac’h et Yannick Bestaven.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 15 Jan 2025 22:06 
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Localisation: La Forêt-Fouesnant, Mecque des navigateurs.
https://www.vendeeglobe.org/cartographie

Hastings a écrit:
Xavi Jacob a écrit:
bigdudu a écrit:
bateaux à foils

Très drôle l'accent allemand.

:lol:


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 16 Jan 2025 17:19 
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Le Cam a eu un gros problème de casse qui risquait de le faire démâter. Il a donc pris du temps pour réparer et est bien reparti même s'il ne va pas très vite faute de vent suffisant. Mais cela explique ses places perdues au classement.
https://www.vendeeglobe.org/article/eta ... ean-le-cam


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 18 Jan 2025 00:11 
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bigdudu a écrit:
Dalin, Beyou, Ruyant, Richomme et Goodchild mon quinté gagnant.

J'avoue que je ne voyais pas Simon dans les 5 premiers. Plutôt entre 6 et 10.
Actuellement, Beyou, Goodchild et Ruyant sont 4, 5 et 6ème.
Après avoir accueilli ce matin Simon en compagnie de Richomme, Dalin était présent en début de soirée sur la 5. Je suppose qu'il est aussi passé sur d'autres plateaux ou studios. Il a une petite semaine de tournée média devant lui avant de retourner aux Sables accueillir les suivants.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 18 Jan 2025 00:15 
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C'est Violette Dorange et Jean Le Cam qui auront les plus grosses foules et ovations.

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tu ferrais bien de t'y mettre à la rando, sinon tu vas finir au Cap d'Agde comme bouée tractée !


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 18 Jan 2025 00:21 
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Après Dalin tout de même. Il y avait un sacré monde à son arrivée. Pour Le Cam et Dorange ça dépend aussi du jour et de l'heure d'arrivée. Mais c'est sûr qu'ils seront bien accueillis et acclamés. En tout cas j'irai les voir quand ils seront fêtés dans quelques semaines à Port-la-Forêt.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 18 Jan 2025 00:23 
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Localisation: La Forêt-Fouesnant, Mecque des navigateurs.
https://www.ouest-france.fr/vendee-glob ... 9e2a097509
Une fête sur le port, associant largement le public, aura lieu en mars. Ses contours restent à préciser.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 18 Jan 2025 01:02 
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bigdudu a écrit:
Après Dalin tout de même. Il y avait un sacré monde à son arrivée..

Oui bien évidemment, je parlais pour les candidats restants uniquement.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 18 Jan 2025 10:37 
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France Inter accueillait ce matin Dalin et Richomme et était en liaison avec Violette Dorange. Il y a eu aussi quelques sons de Le Cam. C'est sûr qu'en dehors des 2 ou 3 premiers ce sont la benjamine et le doyen qui intéressent le plus les médias et le grand public.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 20 Jan 2025 10:56 
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" L’équipe du trimaran SVR-Lazartigue a déclenché le code orange ce dimanche 19 janvier à 14 h 45 du dispositif pour tenter de battre le record du Trophée Jules-Verne. Après deux tentatives prématurément avortées, l’équipage mené par François Gabart se dit prêt à s’élancer d’Ouessant (Finistère) dans les prochaines 72 h."


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 20 Jan 2025 19:20 
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Pour Guigui. Franck Cammas qui n'a plus navigué en solitaire depuis 2011 envisage de participer au Vendée Globe 2028.
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Vendée Globe. « On prépare un bateau capable de gagner » : Franck Cammas visera la victoire en 2028
Franck Cammas a décidé de lancer un vaste projet de voile multisupports, mêlant Imoca, voile olympique et Class40, en collaboration avec trois autres navigateurs. Il vise la double victoire sur The Ocean Race 2027 et le Vendée Globe 2028. Avec un bateau neuf bien entendu. Reste à boucler les financements. Il s’est confié à Ouest-France sur ce projet très ambitieux.
Le projet que lance Franck Cammas en ce début d’année est vaste et très ambitieux. En collaboration avec Jérémie Mion, Jean-Baptiste Bernaz, et Paola Amar, il lance Sailing Generation, une équipe de voile multisupports, autour d’un projet Imoca qui vise la victoire dans The Ocean race 2027 et le Vendée Globe 2028. Mais qui doit aussi faire dynamiser les athlètes qui s’engageront sur les Jeux olympiques 2028 à Los Angeles. Explications détaillées, pour Ouest-France, avec le patron.

Franck Cammas, pourquoi avoir décidé de monter un projet Imoca différent de ce qui se fait d’habitude ?

La voile a de multiples facettes que j’ai pu croiser ces quinze dernières années, par goût et envie de toucher à toutes les joies et les passions qu’on peut avoir dans ce sport. J’ai l’impression que ces facettes sont très intéressantes pour les sportifs et les partenaires qui peuvent nous rejoindre. La voile, ce n’est pas que la course au large, même s’il s’agit des épreuves les plus médiatiques. On a tous, les uns et les autres, à échanger et à s’entraider pour faire au mieux notre métier et notre sport. Il y a beaucoup de diversité dans la voile que l’on ne peut pas exprimer aussi bien qu’à travers une seule épreuve, même magique, comme le Vendée Globe. Dans notre sport, cela ne reste finalement qu’une niche. Il y a plein de profils différents. Ils sont tous très intéressants, ils ont d’autres approches, d’autres visions, d’autres expériences, d’autres générations, d’autres genres… Si on travaille ensemble, on sera meilleurs dans notre sport et plus attractifs pour les partenaires. Ces derniers peuvent s’accorder sur l’envie de me suivre sur un Vendée Globe mais je ne représente pas tout ce qui se fait dans la société et dans notre sport. Ils peuvent aller piocher dans d’autres disciplines proches de la mienne et d’autres profils autour de moi.
Je discute beaucoup avec mon entourage. Chacun était en train d’exprimer des envies différentes pour les prochaines années. Mais pourquoi ne le ferions-nous pas ensemble ? On va chercher des partenaires ensemble et leur proposer à tous, toutes nos histoires les unes ajoutées aux autres et pas les unes à côté des autres. Dans les initiateurs de projet, on a tous envie d’aller toucher ce que va faire l’autre, même si on n’est pas le meilleur spécialiste de l’autre domaine. Jean-Baptiste Bernaz, Jérémie Mion et Paola Amar ont envie d’avoir une place sur une Ocean Race. Ces passerelles sont beaucoup plus réelles si on arrive à travailler tous ensemble. Des discussions informelles que j’ai régulièrement avec Jean-Baptiste, que je connais depuis longtemps, je sais qu’ils peuvent m’apporter beaucoup de choses. C’est un peu pour cadrer tout ce qui se fait de façon informelle autour de moi.

Avez-vous un exemple concret de ce que la voile olympique peut apporter à la course au large ?

La voile olympique, ce sont des gens qui vont énormément sur l’eau. Ils ont un énorme feeling, ils régatent dans un environnement extrêmement concurrentiel. Quand ils partent, ils sont 50 bateaux sur la ligne de départ, avec tous des profils internationaux, et doivent être extrêmement performants dans une concurrence qui est énormément plus élevée que ce qu’on trouve en course au large, du fait d’avoir ce resserrement de niveau avec des moyens qui sont moindres. C’est beaucoup plus facile de partir avec un Laser quand on est Serbe ou Grec que de monter sur un Imoca. Du fait de cette base hyper grande, ça fait une concurrence sur l’humain qui est très importante. Ce sont des athlètes un peu plus proches des autres que l’on voit aux Jeux olympiques, où il faut être très rigoureux et minutieux dans le geste, la sensation, la tactique. Cela se joue à beaucoup de détails, ils sont capables d’avoir une vision et d’analyser extrêmement vite la concurrence autour d’eux, de passer énormément de temps sur l’eau et d’essayer de gagner centimètre par centimètre, 360 jours par an. Quand ils arrivent au départ des JO, ils ont peut-être fait 5 fois plus de jours de navigation qu’un skipper au départ du Vendée Globe.

Et vice-versa, que peut apporter la course au large à la voile olympique ?

Dans l’autre sens, ils n’ont pas tout le cursus qu’on est obligé d’avoir dans la conception, la mise au point du bateau et la taille des équipes autour de nous (qui sont de vraies petites entreprises). Eux, ils rentrent dans un cadre déjà bien défini. La façon dont ils vont arriver au JO est cadrée par la Fédération qui leur apporte le support. C’est très historique quelque part. Ils n’ont pas l’autonomie, la possibilité de se concentrer dans telle période avec tel partenaire d’entraînement, tel ingénieur qui va m’aider à comprendre comment fonctionne mon bateau, tels outils informatiques comme des simulateurs. Ils n’ont pas les moyens de développer ça individuellement et la Fédération n’a pas les moyens de leur donner car il y a tellement d’athlètes et de classes différents.
Pour quelqu’un de plus âgé comme moi, c’est super motivant d’avoir des jeunes à nos côtés qui nous poussent énormément.
Ils n’auront donc pas à leur disposition tous les outils pour comprendre comment marche le bateau et comment tirer encore mieux son potentiel. Pour faire un Imoca et le Vendée Globe, on a besoin d’un bureau d’études extrêmement nombreux si on lui donne la charge du design du bateau. Et forcément, il a les compétences pour être performant dans n’importe quelle situation de course de bateau à la voile. Que ce soit dans la connaissance du bateau, en modélisant tout ce qu’on peut en faisant de la simulation, ou l’analyse numérique des données… C’est un peu mettre de l’objectivité dans leur capacité de ressenti, de feeling et de gestuelle. Pour ne pas se tromper parce qu’on peut se tromper parfois sur le feeling, pour les faire progresser et franchir une étape supplémentaire par rapport aux compétences qu’ils ont déjà.

Il y a aussi toute la communication, la recherche de partenariats. Forcément, ils en font moins, ils ont moins de médiatisation. Ils aspirent souvent à passer à la course au large. Par exemple, Jérémie Mion a déjà fait deux Transat Jacques Vabre et aimerait en faire plus. Les bons sont un peu cloisonnés en général, dans un sens comme dans l’autre. Moi par exemple, quand je suis arrivé en équipe de France de Nacra 17, on me regardait comme un extraterrestre. En me disant que je n’avais rien à faire là et inversement. Ce qui est très dommage. En naviguant ensemble, on sait qu’on est forcément plus forts avec deux approches et deux cultures différentes comme celle-ci.

Le nom utilisé est Sailing Generation, le but est aussi de former une nouvelle génération ?

Le but, c’est la diversité et d’avoir plusieurs générations qui peuvent échanger, se parler entre elles et s’apporter des choses. J’adore échanger, naviguer avec des moins de trente ans qui apportent leur fougue, leurs connaissances. Ce sont des « gamers » formidables. Ils n’ont peur de rien, pas peur de la vitesse, ils sont un peu nés sur les foils et ont de très bonnes sensibilités par rapport à ça. Leur contact me pousse à faire des choses que je n’aurais pas faites naturellement. Eux font beaucoup de choses comme ça, par feeling. Moi j’adore m’expliquer les choses quand ça marche ou pas, mettre des chiffres dessus, comprendre les fonctionnements. Je passe mon temps à essayer de comprendre les choses. Si on les aide à mieux comprendre ce qu’ils font, avec le talent intrinsèque qu’ils ont, ils vont progresser vachement.

Pour quelqu’un de plus âgé comme moi, c’est super motivant d’avoir des jeunes à nos côtés qui nous poussent énormément. On se fait évidemment bousculer, on les observe. Ils ont d’autres réactions ils n’ont pas la notion de la prise de risques que l’on a avec l’expérience. Des fois, il faut les cadrer mais il faut aussi s’en inspirer. C’est pour ça qu’on a quatre profils d’ambassadeurs. Le but est d’avoir d’autres athlètes. On a parié sur trois séries olympiques spectaculaires et modernes : Nacra, 49er, FX. Avec des femmes, des hommes, de générations différentes. En règle générale, les athlètes olympiques sont plus jeunes, même s’il y a quand même de tout. On couvre une grande palette, on s’entend bien. On est tous extrêmement passionnés, on a beaucoup d’enthousiasme et d’envie de bien faire. On n’a pas eu besoin de discuter longtemps pour comprendre qu’on était sur la même page. Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain mais le concept est arrivé naturellement. Très vite, c’était : on s’allie pour vendre au mieux nos projets. Très vite, on s’est dit : mais non, ce n’est pas que nos projets qu’il faut vendre, c’est un concept et surtout intégrer d’autres coureurs que l’on sélectionnera. Comme on est une structure complètement nouvelle, agile et privée, on n’a pas cette lourdeur. On n’est pas là pour être contre la Fédération mais pour aider certains qu’on sélectionnera et qui voudront rentrer dans le cadre et l’état d’esprit qu’on présentera. Avec des moyens supplémentaires aussi. C’est tout à fait gagnant pour la Fédération. On va aider, j’espère, quelques meilleurs équipages français à avoir plus de médailles. C’est quand même le but final.

Concrètement, où envisagez-vous de bâtir votre équipe ?

Est-ce qu’il y aura un centre national de notre équipe ? Oui, il y aura des bureaux. Oui il y aura un chantier parce que l’Imoca a besoin d’un chantier. Lorient est tout à fait naturel pour cette activité principale. Mais en même temps, tous nos événements seront partout dans le monde. On a répertorié tous les événements qu’on peut faire sur un planisphère, autant dire qu’il y en a partout. C’est l’intérêt. Cela va être aussi des containers qui vont se déplacer aux quatre coins du monde avec des supports que l’on aura promis et financé pour chacun. Évidemment, la grosse partie, ce qui va coûter le plus cher, c’est l’Imoca, avec un programme complet dont The Ocean Race. Cette épreuve est vraiment importante parce qu’elle regroupe exactement les valeurs que l’on veut vendre et les échanges que l’on veut vendre à travers un équipage. C’est beaucoup plus facile d’échanger à travers un équipage que quand on est tout seul. C’est une épreuve centrale. Pour être efficace, cela se fera autour du Morbihan en ce qui concerne l’Imoca. En même temps, actuellement, il y en a deux qui s’entraînent plutôt à Marseille, avec les équipes de France de voile olympique.

Quelles sont vos échéances, quand démarrera le projet ?

Il y a une urgence, c’est l’Imoca. Il faut commencer la conception dans les prochains mois. Avec l’objectif de participer à La Route du Rhum 2026, ce qui est vraiment très court, et surtout à l’Ocean Race 2027, qui est quelque chose de fondamental pour le produit que l’on vend et pour préparer le Vendée Globe. C’est la meilleure formule, une épreuve que j’ai déjà gagnée avec Groupama et dans laquelle j’ai un grand souvenir. J’ai envie d’être au départ de la prochaine avec un bateau capable de gagner. Ce qui veut dire un bateau neuf car, malheureusement, il n’y a pas d’exemple aujourd’hui qui montre qu’on gagne le Vendée Globe ou l’Ocean Race avec des bateaux de seconde main. On est là pour faire de la performance dans un climat et un échange dont on a parlé. Le but final est quand même d’arriver à la performance.

Pour cet Imoca, savez-vous déjà ce que voulez ?

Je sais beaucoup de choses. Mais je n’ai pas encore choisi d’architecte. J’ai des convictions en termes de design mais j’aimerais quand même faire un peu plus le tour. Le bilan du Vendée Globe, on commence à l’avoir, c’est pour ça qu’il est intéressant de commencer le design maintenant. On sait des choses différentes par rapport au départ, même si la partie humaine est toujours difficile à mesurer. En termes techniques, on a vu plein de choses intéressantes et les énormes progrès d’une génération de bateau à l’autre, ce qui me convainc encore plus de redémarrer sur un nouveau cycle. Suivre le Vendée Globe, cela m’a donné encore plus envie de le faire. On commence à avoir des vitesses de multicoques.

Dans le Sud, la stratégie est comme à l’époque en multicoques, on est capable d’aller quasiment aussi vite que les dépressions, les phénomènes météo et il y a des écarts qui se créent de façon énorme alors que l’écart de vitesse intrinsèque n’est pas du tout aussi grand entre les bateaux. Il faut avoir la capacité d’appuyer et à aller vite par moments. Ce jeu-là, c’est exactement celui que l’on avait il y a 20 ans en multicoques. Cela ne servait pas à grand-chose d’aller toujours à 100 % mais il y avait des moments où il fallait savoir le faire et avoir le bateau pour le faire. Yoann (Richomme) et Charlie (Dalin) ont vraiment eu une façon de naviguer super intéressante. Sébastien (Simon) aussi, qui a toujours été dans les bons coups. J’aime bien le jeu, la régate qu’il y a eue cette année. On a eu l’impression pour certains que c’était la Solitaire du Figaro autour de la planète. C’est plutôt excitant. Les bateaux ne sont toujours pas très conforts mais justement, c’est un challenge de travailler sur ce confort. Cela remonte un peu en haut de la pile des priorités quand on dessine le bateau.

Vu l’ambition générale du projet, cela nécessite-t-il un budget supérieur à ce qui se fait actuellement en Imoca ?

Non, c’est ce qui est bien. Quand on a plusieurs projets, qui se veulent multisponsors, un sponsor qui a le nom du bateau de l’Imoca qui va faire le Vendée Globe, avec la visibilité très majoritaire, ne va pas payer plus cher et par contre, il aura la garantie d’être présent sur tous les programmes et bateaux du team. Cela marche parce qu’il va y avoir plusieurs packages sponsoring. Les sponsors secondaires sur l’Imoca deviendront primaires avec un naming sur les bateaux des JO. Cela veut dire qu’entre 1 million d’euros par an pour le plus petit package, à 4,5 millions d’euros pour le plus grand, tu as plein d’épreuves à exploiter pendant quatre ans et plusieurs athlètes à exploiter. Tu es là partout ! Si tu compares avec un sponsor en Imoca classique, il pourra là, en plus, faire les JO pour même pas un euro de plus. Il n’aura pas le naming pour les JO mais par contre, il pourra être présent, exploiter l’histoire de ces athlètes-là. Dans notre projet, il y a aussi un tour du monde en Class40 en 2028, un deuxième objectif en course au large. Cela reste des partenariats pas très élevés en termes financier, ce qui n’est pas mal, on a voulu un équipage complètement féminin. C’est vachement bien, exactement ce qu’on veut raconter comme idée.

Le projet a-t-il un lien avec Orient Express, pour qui vous travailliez ?

Il n’y en a pas. C’est un projet complètement à part. Mon aventure avec la Coupe de l’America prend fin pour les quatre prochaines années. Je me consacre là-dessus. Aujourd’hui, je n’ai pas d’Imoca, pas de bateau. Mon but est de naviguer beaucoup plus que ce que j’ai fait l’an dernier. J’espère qu’on me verra sur les pontons en 2025.

Dans cette aventure, aurez-vous un rôle de manager ou simplement de skipper ?

Tous les skippers sont un peu managers mais ils délèguent le management quotidien à d’autres personnes. J’ai toujours fonctionné comme ça, notamment avec Stéphane Guilbaud à l’époque de Groupama. Donc ce sera comme ça. On décide tous les quatre d’une stratégie mais notre vrai métier, et ça, j’y tiens pour chacun, ce n’est pas de rester dans le bureau mais d’être au plus proche de l’activité. Si on veut avoir une bonne stratégie, il faut bien comprendre notre sport. Le but, c’est de naviguer et de faire au mieux notre passion. On n’est pas des passionnés de bureaucratie, on laisse ça à ceux qui ont plus de goût là-dessus et sont peut-être meilleurs que nous aussi.

Avez-vous déjà des touches sur les financements, l’approche de partenaires ?

On active notre réseau de partenaires. On a eu, et on a de bons échanges. Pour l’instant, ce n’est pas assez concret pour une annonce. Mais on a déjà travaillé sur ce concept en sous-marin.

Pourquoi aviez-vous envie de revenir à la course en solitaire et de vous lancer sur le Vendée Globe pour la première fois ?

Ce n’est pas parce que c’est du solitaire mais parce que l’épreuve en elle-même m’attirait et que l’Imoca est selon moi la série la plus active et technologiquement accessible rapidement. Les Ultim, c’est aussi génial, je n’ai jamais dit le contraire, mais c’est très long à mettre en place. La campagne avec Charal, la mise au point etc., c’était passionnant. Il y avait une vraie bagarre sur l’eau, une vraie bagarre à terre, une vraie bagarre dans les chantiers, dans l’optimisation des bateaux. Il y a plein de choses à faire très bien et à faire encore mieux. Et j’ai envie de le faire. La partie conception et préparation du bateau m’intéresse autant que la partie sur l’eau. C’est une partie évidemment en équipe, pas du tout en solitaire comme on va l’être sur l’eau. Ma dernière course en solitaire, c’était La Route du Rhum 2010, ça date un peu mais c’est un très bon souvenir (vainqueur en Ultim). Sur le bateau, je me sens bien, c’était fun. Ce n’est pas pour le solo que j’y vais mais pour la course et la classe du bateau, l’Imoca, qui se trouve de plus en plus concurrentielle.


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Merci Loïc pour l'article. J'avais déjà signalé en novembre qu'il comptait faire le Vendée Globe 2028, il n'en faisait pas secret. D'ailleurs, il était déjà le suppléant de Beyou pour cette année.

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Localisation: La Forêt-Fouesnant, Mecque des navigateurs.
En passant de la 22ème place à la 21ème, Jean Le Cam entame sa remontée. Avant son gros pépin il était 14 ou 15 ème et surtout largement en tête des Imoca à dérives droites.il aura du mal à remonter suffisamment pour " gagner" ce classement officieux. Revenir dans les 20 serait déjà satisfaisant. Ferré et Le Turquais qui mènent ce classement ont 200 milles d'avance.


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