Strummer a écrit:
Citation:
À la campagne le taux de pauvreté est très élevé, l'état investi moins que dans les banlieues et pourtant ils ne dégradent pas les services publics.
Service public et campagne, ça fait belle lurette que ces deux mots ne s'accordent plus.
En espérant que le lien fonctionne
https://www.lagazettedescommunes.com/798243/campagne-banlieues%E2%80%89-si-loin-si-proches/Mais si vous ne pouvez pas lire quelques extraits :
Citation:
Pourtant, selon nombre de géographes et spécialistes des politiques territoriales, les banlieues sont de loin les territoires les plus pauvres de France. Les quartiers de la politique de la ville cumulaient, en 2019, 43,6 % d’habitants sous le seuil de pauvreté, selon l’Insee, un taux bien supérieur à celui relevé dans la ruralité
Au niveau des dotations, l’observation est la même. « L’Etat n’a jamais abandonné les campagnes au profit des métropoles et de leurs banlieues. Le Rhône et [les départements de] l’Ile-de-France sont nettement moins bien lotis que la Haute-Loire ou la Lozère, alors que les difficultés sociales y sont autrement plus intenses », pointe Aurélien Delpirou. Ce que confirme Luc Alain Vervisch, directeur des études de La Banque postale, sur les dotations d’investissement : « La réalité oblige à dire que plus on est dans une strate démographique petite, plus le montant de subvention est important par habitant. »
35,2 € par habitant
C’est, d’après les chiffres de la direction générale des collectivités locales en 2020, le montant par habitant de la dotation d’équipement des territoires ruraux touché par la strate des communes de moins de 500 habitants, contre 4,60 euros pour celle de 10 000 à 30 000 habitants.
Pour la dotation de soutien à l’investissement local, la strate de communes de 2 000 à 3 500 habitants a reçu 6 euros par habitant contre 2,10 euros pour celle de plus de 100 000 habitants.
Bref, tout cela mérite nuances