Notes OFL’homme clé : Damien Da Silva, patron aux coups de tête ravageurs
DA SILVA (7,5/10). Le troisième buteur du Stade Malherbe, c’est bien lui. Trois buts sur une saison, un doublé sur un match, cela n’était encore jamais arrivé au patron de la défense. Soirée de premières pour Da Silva. « Très heureux » et d’abord précieux pour égaliser avec cette tête sous la barre. « Stef (Peeters) m’a demandé mon déplacement, je lui ai dit que je poussais souvent mon défenseur et je me retrouvais dans l’axe. C’est là où le ballon est arrivé. »
Quand Nantes est revenu à 2-2, c’est encore lui qui s’est retrouvé au deuxième poteau pour conclure (80’). Entre lui et son ancien partenaire Sala, il y a aussi eu un match dans le match. Da Silva a trouvé un client. Lui a globalement bien résisté, même s’il a laissé un peu trop de liberté à l’Argentin sur l’ouverture du score (31’), avant d’être pris par Rongier au départ de l’action du second but (57’). Hier soir (comme depuis août), le positif l’a pourtant largement emporté.
VERCOUTRE (5). Il a signé un premier acte sérieux, embelli par une intervention décisive face à Djidji (27’). Il est en revanche pris à contre-pied sur l’ouverture du score nantaise, sans esquisser le moindre mouvement (31’), avant d’être de nouveau battu par Bammou (57’).
GENEVOIS (6). Lui le défenseur central de métier a su s’engouffrer dans le couloir pour apporter une contribution. En témoignent ses nombreux centres, dont celui à l’origine du penalty. Sérieux défensivement.
DJIKU (6). Un match très solide, comme toujours. Il réalise un joli sauvetage dans la surface (55’) et a encore été performant dans les duels.
BESSAT (5). On ne peut pas lui enlever ses courses incessantes et son envie. Mais il a parfois été brouillon et laisse Bammou seul sur le deuxième but nantais (57’).
FÉRET (5). Très utile durant trente minutes, avant de perdre en précision. Une belle frappe en une touche qui passe de peu à côté (50’). Remplacé par BAZILE (64’), peu inspiré et qui a la balle de 4-2 (90’+1).
AÏT BENNASSER (6). Une cinquantaine de ballons touchés, des orientations judicieuses et peu de déchet : le Marocain a régalé d’Ornano de quelques grigris, mais il a surtout eu une vraie influence pour son retour. Suppléé par SANKOH (70’), utile au pressing.
RODELIN (6,5). Un volume de jeu très important et toujours des différences balle au pied. Il est encore décisif avec cette déviation vers Da Silva (80’). Avant cela, il avait été près de tromper Tatarusanu (54’). Encore très précieux.
PEETERS (7). Ses deux coups de patte sur corner (52’, 80’) ont tout changé. Le Belge a signé sa première passe décisive et éclairé le jeu de son équipe après le repos. Il avait eu un premier acte discret et son coach lui a demandé de se montrer à la pause. Message entendu, pour une prestation très prometteuse.
CRIVELLI (4,5). Les automatismes ne sont pas encore là et cela s’est vu sur plusieurs coups mal négociés, quand il a cherché à prendre la profondeur. Discret, l’attaquant a glissé plusieurs fois sur la pelouse, mais a aussi eu le mérite de jouer finement le coup pour obtenir un penalty généreux (34’). Remplacé par STAVITSKI (64’), intéressant.
SANTINI (5,5). Il marque son 8e but de la saison et son… 5e penalty, parfaitement exécuté dans la lucarne (35’). Il a eu du mal à peser, se signalant seulement par une frappe contrée du gauche (32’). Mais il se bat et presse Pallois, contraint de concéder le corner à l’origine du 3-2 (80’).